Aperçu de l'école:

Construit sur les ruines de l’ancien dojo de Sasaki Ryoma, ce bâtiment a pour but de rassembler des Kusajin de tous horizons. En effet, ce club masculin a pour racine un amour inconditionnel pour le culturisme, l’épicurisme et l’exhibitionnisme. Ce socle ancré dans le cœur de chaque membre, permet la cohésion, le partage et le respect de chacun. Des valeurs strictes encadrent cette pratique et l’entrée dans ce cercle très particulier.


I. Le Fundoshi, un uniforme atypique.

Ce vêtement, masculin s’il est utile de le préciser, est la base de tout. Il permet à tous les membres d’êtres égaux, de ne pas avoir de différenciation selon leurs origines, leurs classes et leurs rangs. C’est un outil simple, mais qui permet d’assurer l’égalité et l’équité.

II. Le silence et le secret comme garantie.

Tout ce qui est fait, dit et observé ne doit pas quitter l’enceinte de l’Ecole. Toute infraction se verra sanctionnée, plus ou moins durement. Ne sous-estimez pas la vengeance d’Homme en Fundoshi. Cette règle permet à tous de se lâcher sans crainte, la liberté est capitale et se doit d’être protégée.

III. Pas de conflits entre les membres, les duels sont là pour ça.

Les animosités, les hostilités peuvent naître partout, néanmoins il est important de préserver la bonne ambiance. C’est pourquoi, dès lors que des membres veulent se confronter, un duel rhétorique ou martial est mis en place. Le meurtre est prohibé.

IV. Plaisirs et hédonisme.

Ce club est avant tout un lieu où tout est possible, où chacun peut se lâcher à ses pires travers sans jugements. Aucun pêché capitaux n’a sa place ici. D’ailleurs, tout jeu entre adulte se doit d’avoir lieu à l’abri des regards. L’exhibitionnisme a ses limites, on ne peut pas tout imposer aux autres. Toute présence extérieure, d’un ou d’une personne, doit faire l’objet d’une demande auprès d’un fondateur.


Pour entrer dans cette noble institution, une démonstration est demandée. Devant les trois fondateurs, en Fundoshi, l’uniforme obligatoire de cette école, le prétendant doit démontrer sa vigueur, prouver son goût pour le culturisme, et enfin, son désir ardent de vivre.
Certains se contentent d’un discours et de quelques mouvements sublimant le corps masculin. D’autres, préparent un spectacle digne des plus grands théâtres de la Cité. De plus, une minorité expose leur pouvoir et font de lui la preuve vivante de leur accord avec les principes du club.
Par exemple, l’un des fondateurs, Sasaki Ryoma, s’amuse souvent à user de ses cristaux et de ses talents de sculpteur pour impressionner et subjuguer les membres de la Fundoshi-Ryû. Ses œuvres, au-delà de la représentation du corps masculin et sa beauté sans pareille, sont un hommage à la rage de vivre, à la pulsion de vie qui anime chaque être.


Mais alors quelles activités ont lieu dans cette alcôve virile ? Bien souvent, alcool, discours passionnés, concours de culturisme et même joute physique composent le quotidien de ses individus. Dénué de toute présence féminine et de diversion, tous peuvent se lâcher sans jugement et partagent leurs envies, leurs désirs, leurs ambitions et leurs savoirs. Car contrairement aux a priori, ce bâtiment du fait de sa mixité sociale, permet de brasser les idées, les cultures et les connaissances. C’est un véritable carrefour social et intellectuel.




A chaque début de session, cette chanson est chantée. De surcroît, chacun leur tour, les hommes défilent exhibant leur sous-vêtements et leurs muscles. C'est un moment de partage qui sert d'entraînement à leur future représentation. En effet, ils souhaiteraient avoir l'autorisation de tenir régulièrement un spectacle.

Parole :