Asatsuyu no Sato connaissait des jours bien ensoleillé ces derniers temps, mais ce n’était malheureusement pas le cas de cette journée, qui était désignée comme le jour de repos du Shosei de Kodama. Malgré que la fin de saison était toute proche, la température d’aujourd’hui était nettement descendu en dessous de la barre du zéro. Sah, quel plaisir, une journée détente pour Tengen où les rayons de l’astre solaire jouait visiblement à cache-cache.

Pas d’veine, mais pas grave. Il en fallait beaucoup plus, largement plus pour espérer abasourdir l’esprit de l’Ameyuri et même si la température extérieure ne le permettait guère, le chercheur allait tout de même continuer à faire ce qu’il savait le mieux exercer lors de ses jours de repos ; se balader.

En effet, le membre du clan de la science aimait tuer le temps en se baladant dans les quartiers et ruelles du village dans lequel il réside. Le plus souvent, c’est dans la nature qu’il affectionne marcher, mais aujourd’hui il avait pris un tout autre chemin, celui des ruelles de Safran qui se trouvent dans le somptueux quartier des épices, là où règnent en masse le clan Shinnin.

Cela faisait presque une éternité que l’apôtre n’avait pas foulée ses terres, le quartier n’avait que très peu changé durant toutes ces années, c’est ce que pouvait contempler Tengen, sous la capuche de son long manteau. Si le temps le lui avait accordé un peu de sa bénédiction, le chercheur aurait pris un malin plaisir à scruter de fond en comble le quartier, mais malheureusement pour lui il fallait mieux prôner l’option ; trouver un endroit et se réchauffer.

Bingo ! cinq petites minutes avaient amplement suffit à Tengen afin de trouver un petit cabanon, c’était sans hésiter qu’il était entrer à l’intérieur. Personne, aucune personne ne se trouvait en ce lieu, si ce n’était qu’un seul jeune homme postiché au bar de l’endroit. S’asseyant naturellement à coté du garçon à la tignasse blonde, Tengen commandait une boisson chaude. Tout en attendant patiemment sa commande, il s’adressa à son voisin.

« Dis-moi, tu ne te sens pas seul ici ? »

La question était sérieuse et pourtant, l’expression faciale du garçon affichait le néant.