L’honnête homme essuie ses mains. Cette saleté ne le quitte pas. Tant pis. Un maigre filet de sueur perle de son front. Un travail de longue haleine. Son œuvre est enfin terminée, après plusieurs heures de supplices. Voilà bien longtemps qu’il ne s’était pas amusé de la sorte. L’homme repose son dos contre l’une des poutres de cette cave abandonnée. Un cigare lui est mit en bouche, délicatement, puis allumé. Ses poumons aspirent ce nectar divin. On toque à la porte. Un homme rentre.
« Patron, les lettres ont été postées comme vous le souhaitiez. J-... je peux revoir ma fille ?
— Allons, allons. Une main ensanglantée caresse la joue de l’émissaire. Tu sais bien que je la considère comme ma nièce. Tu penses vraiment que je lui aurait fait du mal ?
— N-Non... Vo-.. Vous êtes trop bon.
— En effet, en effet. Viens approche, je vais te la montrer. »
Le naïf suit son maître. Il n’aurait pas l’occasion de faire un pas de plus. Sa trachée est sectionnée. Les autres hommes, dans l’ombre de la salle, restent indifférents. Ce n’est que parti remise. Le traitre l’a mérité. Une dizaine de coup de couteau pénètrent ses intestins. Un crachat estampille son visage.
« Pire que des rats. Je déteste les traîtres. Sa veste lui est apportée. On lui essuie méthodiquement le visage. Le sang ne part pas. Laissez. Ficelez-les-moi, on va faire un tour. » la serviette pourpre est balancée sur le corps encore en vie, sur le chef d’œuvre.
Une cohorte d’hommes et de femmes emplissent les interstices de la noire ceinture. Naïfs sont ceux qui pensaient être en mesure de se soulever face à l’autorité toute puissance de cet homme. Joueur, une simple prime ne lui suffisait pas. Il en veut toujours plus. Avant de lui ôter la vie, il détruira tous ses projets, s’en prendra à toute sa famille, tuera de ses mains ses acolytes. L’Aruji ne laissera qu’une traînée de sang derrière lui.
Une flasque explosive est projetée avec force. Elle déverse son contenu contre une porte enfermant un noir secret. Un homme, dans la masse, s’avance. D’autres le suivent. Plusieurs signes incantatoires sont effectués. Les flammèche s’unissent et dévorent tout sur leur passage, y compris des civils innocents. Cette vague annonciatrice d’un moindre mal calcinent un emblème de la société. Un emblème du peuple. La demeure de celui que l’on appelait à tord « La Quatrième Tête », le Kyū San Bouryoku, est visé par les flammes.
Le brasier lèche l’infrastructure. Des cri, depuis l’intérieur, retentissent. Ils mourront brûlés vif pour leur manque de discernement. Mineurs, âgés. Hommes, femmes. Tous devront le craindre. Un nouveau vent se lève sur le Quartier des Épices. Un nouveau Roi prend le contrôle. Un Roi qui se fiche éperdument des pots cassés et de la mort. Bien au contraire, ce faux semblant a assez duré. Ils ont voulu la guerre. Ils l’ont enfin. Les élus se dispersent aussi rapidement qu’ils sont apparus.
Plus qu’un symbole. Plus qu’un acte. Le foyer de l’émancipation du peuple succombe dévoré par l’ire d’un seul homme. Le foyer brasillant ne relâche que les cendres d’une ancienne mentalité. Si Azusa et Jin ont laissé passé ça, La Triade ne tolère plus aucun écart de conduite.
Au même moment, dans les méandres de la Ceinture Noire, une marche s’organise. Tout le peuple a reçu son présent ; une lettre tantôt menaçante, tantôt conciliante. Cigare en bouche, mains et visages noyés par le cruor de ses ennemis, Bō Takeshi mène sa procession d’élus. Un insolent sourire théorise le sentiment de toute puissance qui se dégage de son armée. Le peuple a assez eu d’oxygène. Non content d’avoir les restes de la triade, il en a voulu plus qu’il ne lui était permis. Cette erreur a propulsé un tyran à la tête du clan. Azusa n’est plus. Vive Azusa. Il est celui qui gère d’une main de fer le quartier des épices.
Il n’y aura pas de jeu de dupes. D’entre-deux. De faux semblants. « Marche ou crève. « Une nouvelle philosophie qui a le mérite d’être claire. Voilà qui est Bō Takeshi. En queue de cohorte, deux corps sont traînés par une corde autour du cou. L’un des deux est mort. L’autre encore en vie. Ses cris de détresse attirent la plèbe. Son corps est cacheté par de nombreuses traces de cigarettes, des lambeaux de peau sont manquants à l’instar de ses ongles. La moitié de son visage est méconnaissable. L’autre met en évidence son identité. Il s’agit de Manjiro Sano.
Cet acte n’aurait jamais pu être toléré avec la présence d’Azusa ou de Jin, mais où sont ils maintenant ? Ils ne sont plus que des fantômes du passés. Qui peut se dresser face à lui ? La longue et lente procession remonte jusqu’à l’une des portes d’Or menant vers le village, menant vers son fief ; la Panacée. D’un claquement de doigt, l’injonction tombe. Les deux corps sont traînés vers l’encadrure de cette porte magistrale.
Sano crie, hurle, pleure, mais son sort est déjà scellé.
Les deux corps sont suspendu en l’air par un savant mécanisme ; un crochet perforant leur chair. Le sang goutte. Les cris ne cessent pas. Le Joker jubile. Malheureusement pour lui, Sano ne mourra pas tout de suite. Il souffrira de longues minutes voir de longues heures. Entouré par son armadas, la plèbe s’écrase humiliée.
« Patron, les lettres ont été postées comme vous le souhaitiez. J-... je peux revoir ma fille ?
— Allons, allons. Une main ensanglantée caresse la joue de l’émissaire. Tu sais bien que je la considère comme ma nièce. Tu penses vraiment que je lui aurait fait du mal ?
— N-Non... Vo-.. Vous êtes trop bon.
— En effet, en effet. Viens approche, je vais te la montrer. »
Le naïf suit son maître. Il n’aurait pas l’occasion de faire un pas de plus. Sa trachée est sectionnée. Les autres hommes, dans l’ombre de la salle, restent indifférents. Ce n’est que parti remise. Le traitre l’a mérité. Une dizaine de coup de couteau pénètrent ses intestins. Un crachat estampille son visage.
« Pire que des rats. Je déteste les traîtres. Sa veste lui est apportée. On lui essuie méthodiquement le visage. Le sang ne part pas. Laissez. Ficelez-les-moi, on va faire un tour. » la serviette pourpre est balancée sur le corps encore en vie, sur le chef d’œuvre.
Une cohorte d’hommes et de femmes emplissent les interstices de la noire ceinture. Naïfs sont ceux qui pensaient être en mesure de se soulever face à l’autorité toute puissance de cet homme. Joueur, une simple prime ne lui suffisait pas. Il en veut toujours plus. Avant de lui ôter la vie, il détruira tous ses projets, s’en prendra à toute sa famille, tuera de ses mains ses acolytes. L’Aruji ne laissera qu’une traînée de sang derrière lui.
Une flasque explosive est projetée avec force. Elle déverse son contenu contre une porte enfermant un noir secret. Un homme, dans la masse, s’avance. D’autres le suivent. Plusieurs signes incantatoires sont effectués. Les flammèche s’unissent et dévorent tout sur leur passage, y compris des civils innocents. Cette vague annonciatrice d’un moindre mal calcinent un emblème de la société. Un emblème du peuple. La demeure de celui que l’on appelait à tord « La Quatrième Tête », le Kyū San Bouryoku, est visé par les flammes.
Le brasier lèche l’infrastructure. Des cri, depuis l’intérieur, retentissent. Ils mourront brûlés vif pour leur manque de discernement. Mineurs, âgés. Hommes, femmes. Tous devront le craindre. Un nouveau vent se lève sur le Quartier des Épices. Un nouveau Roi prend le contrôle. Un Roi qui se fiche éperdument des pots cassés et de la mort. Bien au contraire, ce faux semblant a assez duré. Ils ont voulu la guerre. Ils l’ont enfin. Les élus se dispersent aussi rapidement qu’ils sont apparus.
Plus qu’un symbole. Plus qu’un acte. Le foyer de l’émancipation du peuple succombe dévoré par l’ire d’un seul homme. Le foyer brasillant ne relâche que les cendres d’une ancienne mentalité. Si Azusa et Jin ont laissé passé ça, La Triade ne tolère plus aucun écart de conduite.
Au même moment, dans les méandres de la Ceinture Noire, une marche s’organise. Tout le peuple a reçu son présent ; une lettre tantôt menaçante, tantôt conciliante. Cigare en bouche, mains et visages noyés par le cruor de ses ennemis, Bō Takeshi mène sa procession d’élus. Un insolent sourire théorise le sentiment de toute puissance qui se dégage de son armée. Le peuple a assez eu d’oxygène. Non content d’avoir les restes de la triade, il en a voulu plus qu’il ne lui était permis. Cette erreur a propulsé un tyran à la tête du clan. Azusa n’est plus. Vive Azusa. Il est celui qui gère d’une main de fer le quartier des épices.
Il n’y aura pas de jeu de dupes. D’entre-deux. De faux semblants. « Marche ou crève. « Une nouvelle philosophie qui a le mérite d’être claire. Voilà qui est Bō Takeshi. En queue de cohorte, deux corps sont traînés par une corde autour du cou. L’un des deux est mort. L’autre encore en vie. Ses cris de détresse attirent la plèbe. Son corps est cacheté par de nombreuses traces de cigarettes, des lambeaux de peau sont manquants à l’instar de ses ongles. La moitié de son visage est méconnaissable. L’autre met en évidence son identité. Il s’agit de Manjiro Sano.
Cet acte n’aurait jamais pu être toléré avec la présence d’Azusa ou de Jin, mais où sont ils maintenant ? Ils ne sont plus que des fantômes du passés. Qui peut se dresser face à lui ? La longue et lente procession remonte jusqu’à l’une des portes d’Or menant vers le village, menant vers son fief ; la Panacée. D’un claquement de doigt, l’injonction tombe. Les deux corps sont traînés vers l’encadrure de cette porte magistrale.
Sano crie, hurle, pleure, mais son sort est déjà scellé.
Les deux corps sont suspendu en l’air par un savant mécanisme ; un crochet perforant leur chair. Le sang goutte. Les cris ne cessent pas. Le Joker jubile. Malheureusement pour lui, Sano ne mourra pas tout de suite. Il souffrira de longues minutes voir de longues heures. Entouré par son armadas, la plèbe s’écrase humiliée.
Les trois têtes ne font qu'une.