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    Ryomen Shiro
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    Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing] Empty Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing]

    Message par Ryomen Shiro Lun 6 Avr - 4:21

    Poisson, ça prend un « s » ou deux ? Contrat personnalisé de rang DOuvrir
    Malgré le monopole de la vente de poisson de @Ryomen Shiro au sein du Quartier des épices, du fait d'un mode de conservation révolutionnaire, ses rivaux n'avaient toutefois pas baissé les bras. Insultés au plus profond de leur être par cet élu au don injuste, faisant écho à la pendaison du maudit sur l'arbre de cristal du Kiosque, les marchands ont redoublé d'efforts pour garder leur commerce à flots, quitte à emprunter un sentier dangereux. Ce sentier dangereux, c'est le フグ Fugu (litt. : poisson-globe), une espèce de poisson dénichée dans des bassins spécifiques de Kusa no Kuni, près du village. Si la chair du poisson est succulente, l'animal en lui-même est capable d'injecter un poison foudroyant à celui qui le menacerait, tout en souillant sa viande pour la rendre impropre à la consommation. Bō Kōmei, frère du célèbre Aruji du clan Shinnin, a trouvé une méthode de capture efficace pour proposer cette viande exotique à ses clients unanimes, s'attroupant autour de son étal pour goûter au « poisson qui peut tuer ». Shiro, tu décides de louer les services des Érudits du clan Kodama pour t'aider à résoudre ce menu problème de poison. Les études coûtent cher ; ainsi, les alchimistes ne crachent jamais sur une pleine bourse de wén. Pour t'épauler dans cette mission très personnelle – car elle menace ton commerce fructueux – @Byōki Wenqing est envoyé directement vers toi, par Arai Kisaragi en personne. La patronne des alchimistes connait l'ampleur de ton marché, et sait que tu as de quoi la payer. Et, au vu de l'élément prometteur qu'elle t'envoie, tu as intérêt d'être à la hauteur de ta réputation.
    Objectifs
    Cette mission peut être résolue de nombreuses façons. Vous pouvez : trouver une méthode pour capturer des Fuju efficacement ; trouver un remède pour que les clients consomment le poison sans crainte ; désacraliser le mythe du "poisson qui peut tuer" ; menacer le marchand malgré sa parenté avec l'Aruji Bō Takeshi ; ...

    Précisions
    ⬩ Aucune Fiche Technique demandée.






    Poisson, ça prend un « s » ou deux ?




    Le repas de l’un est poison pour l’autre.































    C'est en vendant un poisson à une cliente, que cette annonce me parvint aux oreilles. Un poisson exotique semblait être découvert sur des ruelles adjacentes à la mienne. M'essuyant les mains et posant mon tablier, je demandais alors à Hayai de prendre les commandes de la boutique un instant. Ce n'était pas que mes concurrents vendent du poisson exotique qui m'inquiétait puisque mon ami Seido pouvait m'en ramener également. Mais ce fut plus l'intitulé de sa vente rapporté par une de mes clientes qui venait éveiller mes soupçons. Le chasseur d'or des Yoaketsume m'avait averti de la rareté de ces créatures et s'ils les catégorisé d'exotique c'était pour une bonne raison. Plein de conditions rentraient en jeu, la rareté, la difficulté ou la dangerosité. Fusant à toute allure à travers les ruelles pour trouver le stand de ce Bō Kōmei, je voulais vérifier la véracité des informations rapporté. Il me fallut que quelques instants pour voir l'affiche de vente du poisson.

    « poisson qui peut tuer »

    Voilà comment il présentait la chose. Pourquoi pouvait-il tuer ? Devais-je m'approcher pour lui demander pourquoi ? Comment allait-il le prendre ? S'il me voyait et que par la suite je vendais alors ce poisson ? Comment pourrait-il réagir ? Sur l'instant je pris un temps afin de réfléchir à une solution. Est-ce que Seido pouvait avoir des informations concernant ce poisson ? Il pourrait faire fonctionner ces contacts du Yoaeketsume pour m'en dire davantage. Adosser au coin de la ruelle, je ne pris pas la direction du stand de mon concurrent, j'allais agir différemment et avec précaution. Deux idées me vinrent en tête.

    Reprenant rapidement la direction des "1000 poissons", je me demandais alors à Hayai de missionner Seido pour avoir des informations sur "ce fameux poisson qui peut tuer", sur une prise exotique récemment trouvée. Les seules qui pouvaient capturer ce genre de monstre c'était bien eux. Comprenant rapidement les faits, Hayai ferait alors passer ce message à Seido lors de la cargaison à livré pour le magasin le lendemain à l'aube. J’espérais que ce poisson ne fasse pas de victime. Mais je ne devais pas me hâter.

    La nuit passa tranquillement et Hayai alias l'Acolyte parti à l'aube vers passer le message. Intelligent comme à son habitude il demanda alors à Seido son ami d'enfance que cela pouvait devenir dangereux pour le village, et s'il pouvait avoir une réponse d'ici'h ou 5h. Laissant partir Seido s'informer, Hayai le livreur, ramena alors la cargaison afin d'ouvrir la boutique.

    Pendant ce temps, du côté de Seido, se regroupant le matin afin de se repartir les tâches de chasse avec plusieurs des Yoaketsume, il prit alors la parole afin de demander si quelqu'un avait des informations sur un éventuelle poisson exotique pouvant tuer. La trouvaille étant récente, plusieurs membres des Yoaketsume n'était pas encore au courant. Par chance, un membre en avait entendu parlé. Il savait que ce poisson avait été déniché dans des bassins spécifiques de Kusa no Kuni, près du village. Il pu informer le chasseur d'or qu'il nageait dans des eaux peu profondes vers des récifs de corail. Il était donc plutôt facile à trouver, mais que sa catégorisation exotique était du à la dangerosité du poisson. Ce chasseur pu lui confirmer que son corps pouvait se gonfler laissant échapper des épines, mais que ça chair semblait venimeuse à très haut niveau. Seido avait donc toutes les informations afin de pouvoir retrouver Hayai vers midi à l'endroit des livraisons de cargaison.

    Hayai me rapporta alors toutes ces informations de la part de Seido. Cela devenait alors dangereux. Ce poisson venimeux pouvait alors relâcher du poison. Je pris alors une démarche que jamais je n'aurai pris autrefois. Mais cette fois-ci la vie du peuple et même du village entier était peut-être en danger. J'allais devoir demander de l'aide au Clan Kodama. Ecrivant une missive avec gain de wén à la clé, je réquisitionnais alors un scientifique potentiellement habile avec les recherches sur le poison afin de m'aider pour mon commerce. Signant de mon nom et de mon échoppe, je fis part de cette missive directement à la patronne des alchimiste du clan la grande Arai Kisaragi. J'espérais une réponse de positive de sa part. La renommé de ma boutique me permettait désormais de pouvoir payer ce genre de missive. Continuant mon commerce avec Hayai, nous attendions avec impatience la venu de ce scientifique habile. J'espérais qu'il puisse analyser ce poisson ou faire quelque chose. Dans ce domaine j'étais que médiocre pouvant simplement faire confiance au professionnalisme du clan Kodama.



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    Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing] Empty Re: Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing]

    Message par Byōki Wenqing Lun 6 Avr - 4:29

    Poisson, ça prend un « s » ou deux ?
    ft. RYOMEN SHIRO
    La veille, Wenqing avait été mis au courant d'une intervention à effectuer pour libérer Kisaragi d'une partie de son travail. Contrairement aux missives habituellement affectées au médecin, il s'agissait cette fois de l'étude de la faune marine, notamment d'un poisson capable de libérer de très puissantes toxines. Plus d'informations lui seraient données directement par un membre du clan Shinnin du nom de Ryomen Shiro.

    Le médecin n'avait pas énormément de travail ces temps-ci. Les tâches qui lui avaient été données par ses supérieurs avaient toutes été réalisées dans des temps records, ses propres études avançaient à grande vitesse et il manquait cruellement de sujets d'expérimentation pour faire les recherches qu'il souhaiterait. Il avait le temps de s'occuper d'une mission supplémentaire, mais le fait que celle-ci ne se fasse pas au sein même de l'atelier le dérangeait : lui, le rat d'atelier, si doué avec ses outils mais si peu avec ses confrères, préférait amplement bosser seul, de son côté. Ainsi, il prit soin d'envoyer une lettre à son correspondant, justifiant cette relation épistolaire plutôt qu'une rencontre.

    De : Byōki Wenqing
    À : Ryomen Shiro

    Bonjour à vous.
    J'ai été affecté à une mission me liant à vous concernant l'étude d'un poisson nommé le "Fugu", qui se révélerait toxique.
    J'ai beaucoup de travail en ce moment, et le fait de mettre en attente les sujets d'expérimentation avec lesquels je travaille actuellement diminuerait le potentiel d'exploitation de ces derniers. Ainsi, je m'en excuse, mais je vous demanderai d'agir en ma faveur pour que je puisse vous aider.

    S'il vous est possible de m'envoyer un, voire deux de ces poissons afin que je puisse effectuer des expérimentations afin de découvrir la nature des toxines que libère ce poisson, vous aurez une réponse des plus rapides : à disposition de mes ustensiles, mon travail n'en sera que plus rapide et plus précis.

    N'hésitez pas à m'informer de vos requêtes particulières, jointes à ces poissons. Il serait regrettable de perdre du temps en livrant un échange supplémentaire; ainsi qu'à ses requêtes, libre à vous de me donner plus d'informations quant à la provenance de ce sujet d'étude, ou des points que vous pourriez développer pour moi. Travailler en collaboration avec vous me permettra de rendre la recherche plus rapide.
    conclua-t-il. Bien évidemment, il mentait sur la fin de cette lettre, il ne souhaitait aucune collaboration, il voulait travailler seul.

    Lorsque Wenqing roula sa lettre et la scella de cire, il se rendait compte qu'il n'avait pas indiqué à Shiro de les envoyer par messager plutôt que de se déplacer. Au plus profond de lui-même, le médecin espérait que ce dernier n'ait pas l'idée de livrer le sujet d'étude en personne : ceci impliquerait un échange social inutile dont Wenqing pouvait bien se passer. Toutefois, si cette mission lui avait été confiée, il lui fallait procéder aux premières analyses pour comprendre quelles idées avait la fille Arai derrière la tête.
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    Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing] Empty re

    Message par Ryomen Shiro Lun 6 Avr - 15:46





    POISSON, ÇA PREND UN « S » OU DEUX ?



    Feat. BYOKI WENQING

    Le repas de l’un est poison pour l’autre.































    J'attendais la venue du scientifique avec impatience. Les missives avec les messagers circulaient assez vite dans le village. Je ne savais pas si la patronne des alchimistes répondrai à quelqu'un dans mon genre mais je devais mettre toutes les chances de mon côté. Entre les clients qui rentraient pour acheter, je vis un homme rentrer également, lettre à la main. Etait-ce une réponse ? Pas de scientifique ? J'avais peur d'une réponse négative. Peut-être pensait-elle que je ne pouvais la payer ? Attrapant le parchemin du messager, arrachant le cachet de cire, je déroula alors afin de lire la dite lettre :

    De : Byōki Wenqing
    À : Ryomen Shiro

    Bonjour à vous.
    J'ai été affecté à une mission me liant à vous concernant l'étude d'un poisson nommé le "Fugu", qui se révélerait toxique.
    J'ai beaucoup de travail en ce moment, et le fait de mettre en attente les sujets d'expérimentation avec lesquels je travaille actuellement diminuerait le potentiel d'exploitation de ces derniers. Ainsi, je m'en excuse, mais je vous demanderai d'agir en ma faveur pour que je puisse vous aider.

    S'il vous est possible de m'envoyer un, voire deux de ces poissons afin que je puisse effectuer des expérimentations afin de découvrir la nature des toxines que libère ce poisson, vous aurez une réponse des plus rapides : à disposition de mes ustensiles, mon travail n'en sera que plus rapide et plus précis.

    N'hésitez pas à m'informer de vos requêtes particulières, jointes à ces poissons. Il serait regrettable de perdre du temps en livrant un échange supplémentaire; ainsi qu'à ses requêtes, libre à vous de me donner plus d'informations quant à la provenance de ce sujet d'étude, ou des points que vous pourriez développer pour moi. Travailler en collaboration avec vous me permettra de rendre la recherche plus rapide.

    Ce fut une réponse positive. Le fait qu'il ne venait pas me paru logique afin de pouvoir travailler correctement. Sur le coup, seul la confirmation d'acceptation du travail m'importait. J'allais devoir ramener alors 2 poissons afin qu'il puisse correctement l'étudier. Une dernière idée me vint en tête, mais je ne pouvais pas en faire part pour l'instant. J'allais devoir recontacter Seido afin qu'il parte en chasse. Cela allait donc prendre encore minimum un jour. Cela allait être long. Je devais alors patienter... Mais c'est à ce moment là qu'Hayai rentra en jeu. Arrivant vers moi il me fit part de quelque chose :"

    "Shiro-neesan ! J'ai déjà pris l'initiative. En ayant analyser tout ce qu'il se passait, j'ai déjà d'ores et déjà demandé à Seido de partir à la chasse du Fugu. De plus, il ne sont pas si rare, son caractère exotique provient de sa dangerosité. Je lui ai demandé de m'en ramener 3 si possible. J'ai pensé que tu aimerais analyser un tel spécimen en t'écoutant et en te voyant agir de la sorte. Je vais même chercher ces poissons ce soir au lieu de livraison. J'ai confiance en Seido, il est fort, il mènera à bien cette quête..."

    Hayai ne se rendait jamais compte, mais il était tellement analyse et à l'écoute des gestes et des paroles, qu'il avait déjà pris les devant en pensant que je voulais l'analyser. Regardant Hayai je rétorquai alors :

    "Merci ! Tu vas nous faire gagner un temps fou ! Je te le dis jamais assez, mais tu es le meilleur !!!"

    Pensant que je disais cela que pour lui faire plaisir, Hayai se retourna simplement avec un sourire. Après une heure, il se prépara pour aller au lieu de rendez-vous. Muni de sa charrette, je m'approchais de celle-ci et tout en malaxant mon chakra et en faisant un signe et je dis :

    "Il lui faut de la qualité à ce scientifique ! Alors il est tombé sur la meilleure personne en terme de conservation de produit ! Sen no kōri (mille glaçons) !

    Des milliers de glaçons se déversèrent alors dans la charrette. Entouré d'un draps plastique pour maintenant au maximum le froid mais également une petite boite bien hermétique avec une bonne réserve de ces glaçons. Hayai pris la route avec sa vitesse habituelle. Mon chakra dans cette glace maintenait fortement le froid. Attendant avec impatience le retour de mon ami d'enfance je fermais alors la boutique. Peu de temps après Hayai fit son retour avec 3 de ces exemplaires. Rechargeant de glaçon pour les  conserver au maximum, Hayai avait également demandé à notre très cher chasseur la localisation exact et où il l'avait trouvé. J'allais donc joindre tout cela à ces poissons.

    De : Ryomen Shiro
    A : Byōki Wenqing

    Bonjour,

    Je vous fourni 3 de ces spécimens. C'est un de plus que ce que vous m'aviez demandé. Mais je pense qu'il ne sera pas perdu. Tous ces poissons ont été péchés dans des bassins spécifiques de Kusa no Kuni, près du village. Ils nagent dans des eaux peu profondes vers des récifs de corail. Son corps peut se gonfler laissant échapper des épines s'il est menacé et sa chair semble venimeuse à très haut niveau.

    Voila ce que les chasseurs des Yoaketsume ont pu me rapporter.

    Donnez-moi si possible une étude pour découper ce poisson afin qu'il n'y ai aucun danger pour mes clients. Faites très attention. J'attends votre retour. Merci.

    Scellant également la lettre que je posais au-dessus de la charrette, j'allais donc faire partir le messager. Cependant, le messager ne serait nul autre que moi. Je verrai alors le visage de la personne travaillant sur ma demande. Je parti directement avec tout en direction du clan Kodama. Faisant très attention de ne pas abîmer la cargaison, j'arrivais enfin vers l'atelier des scientifiques. Voyant quelqu'un vers l'entrée de cet atelier, je pris la parole :

    "Bonjour, je suis venu voir  @BYŌKI WENQING ! Une missive importante pour lui ! Pouvez-vous l'appeler s'il vous plait ? Je vous en remercie. Dites-lui que Ryomen Shiro est là en personne."

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    Technique utilisée :
    Spoiler:


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    Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing] Empty Re: Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing]

    Message par Byōki Wenqing Lun 6 Avr - 16:18

    Poisson, ça prend un « s » ou deux ?
    ft. RYOMEN SHIRO
    Depuis cette matinée, Wenqing s'était permis un peu de relâchement dans son travail. Après avoir envoyé la lettre au marchand de poisson, le médecin s'était octroyé le droit de fermer brièvement son laboratoire pour voir la lumière du jour qu'il n'avait pas vu depuis une trentaine d'heures, suite à l'enfermement volontaire dans l'atelier; et décidait qu'un peu de repos et un bon repas étaient les prochaines tâches sur sa liste.

    Wenqing n'avait pas de "logement" à proprement parler : il avait aménagé son laboratoire de façon à pouvoir vivre à l'intérieur, et s'était permis le luxe de s'offrir un lit afin de dormir en intérieur. Le plus grand plaisir du médecin fou était de ne pas avoir à se mêler à l'extérieur, si ce n'est pour des tâches du quotidien comme s'acheter à manger ou des outils pour ses recherches à venir. Ainsi, il se vidait l'esprit et tombait sur son lit, ne fermant les yeux que pour un instant.

    ... et cet instant dura des heures. Huit heures, précisément, au cours desquelles Wenqing put se reposer. Il n'était pas un gros dormeur et c'était sa seule sieste depuis bientôt deux jours, mais ce cycle était suffisamment réparateur pour relancer Wenqing dans ses prochaines choses à faire. Jugeant qu'il était le moment idéal pour aller manger en ville. Bien que le temps soit clément, il était impensable pour le Kodama de retirer ses longs vêtements habituels, ainsi que ses gants, et il prit même le soin de mettre une capuche ample afin de cacher une partie de son visage : il ne souhaitait pas être pris à parti et qu'on lui propose une mission : il fallait rester incognito, dans le but de ne pas se faire assigner de missions supplémentaires; si ses supérieurs savaient son temps libre, ils l'enverraient sans aucun doute en mission.

    Alors, en sortant de son laboratoire qu'il prit soin de fermer à double tour, il entreprit de quitter l'atelier. À sa grande surprise, en sortant, il tomba nez-à-nez avec un visage qu'il ne connaissait pas. Une chevelure d'argent, des yeux étonnamment bridés, et un sourire si large et si fin qu'il ne lui inspirait pas confiance. Cependant, il prit soin de se présenter : c'était l'homme qui l'avait missionné de cette étude de poissons toxiques.

    Wenqing : Déjà ? dit-il de manière rhétorique. Il ne s'attendait pas à recevoir les échantillons si vite, et encore moins par l'homme qui avait contacté Kisaragi. Un échec cuisant pour le scientifique qui se doutait bien que le dénommé Shiro ne lui laisserait pas ses poissons si facilement. Mais il ne perdait rien à essayer de bluffer. Oui, en effet, Wenqing m'a averti que vous passeriez. Je vais lui livrer ces poissons de suite. ajouta-t-il tout en posant ses mains sur la charrette de transport. Cependant, il se rendait compte que le marchand de poissons ne comptait pas laisser sa charrette seule et comptait bien l'accompagner, ce qui mit un point final au questionnement de Wenqing, qui se résilia à l'idée de manger en ville. Il changea de ton et sa voix s'assombrit, redevenant plus proche de son caractère habituel.

    Wenqing : Tu ne lâcheras pas l'affaire, pas vrai ? lança-t-il au marchand, tout en pivotant les talons pour se mettre face à la porte d'entrée de l'atelier, qu'il ouvrit avant de se diriger vers son laboratoire, au sous-sol. Suis-moi. Cependant, si tu l'ouvres au cours de mes études, que tu touches mes ustensiles, ou que tu me fais perdre du temps, je te fais avaler un de ces poissons tout rond.

    Si la menace semblait être une blague, le médecin était très sérieux. Il haïssait au plus haut point les parasites qui se mêlaient à ses expériences, mais se devait d'accueillir le marchand dans son havre. Une fois les marches du sous-sol descendues (inutile de préciser qu'il ne comptait pas aider le Shinnin à manœuvrer sa charrette dans les escaliers), il ouvrit la porte fermée à double-tour de son laboratoire et entra en premier, balayant tous les ustensiles de sa table d'application du bras pour y faire de la place. Les manières du médecin semblaient brusques et bordéliques, mais il fallait admirer la propreté et le rangement quasi-maniaque de tout le laboratoire. Une vraie salle d'expérimentations à la limite du stérile.

    Wenqing : Bien, montre-moi ces poissons. Si tu as des questions, c'est le moment... mais n'oublie pas les règles qui t'incombent, ordonna-t-il à Shiro. Ce dernier ne savait clairement pas dans quoi il s'était embarqué.
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    Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing] Empty re

    Message par Ryomen Shiro Lun 6 Avr - 17:42





    POISSON, ÇA PREND UN « S » OU DEUX ?



    Feat. BYOKI WENQING

    La loi du plus fort...































    Je vis sortir un homme encapuchonné tel un mendiant. Il semblait être un ami du scientifique missionné pour m'aider. Puis pensant prendre ma cargaison, il comprit vite, que je ne laisserai pas une telle cargaison à un homme qui n'était même pas la personne demandée. C'est à ce moment là que je sentis que j'avais à faire à un homme de ma trempe, sauf que lui ne se cachait même pas pour mentir. Me faisant comprendre qu'il était Wenqing lui-même quelque temps après. Me demandant de le suivre tout en m'expliquant sous un effet autoritaire de me taire et de rien toucher. Avait-il oublié qui état l'auteur de cette missive ? Que dirait ça patronne s'il faisait de cette mission un échec ?

    Descendant ma charrette difficilement sans aucune aide dans ces escalier, je pénétrais alors dans l'antre du scientifique. J'avais réussi à pénétrer dans un lieu assez atypique des Kodama. Observant pour l'instant les alentours, tout en le voyant pousser le travail sur sa table, il me demanda de poser ces poissons. Je pris tout de même la parole avant cela :

    "Merci d'avance pour votre aide. M'y connaissant que très peu, je ne risque pas de vous déranger. Pour tout vous dire, je pense que le village cours un grave danger en commercialisant ce spécimen fraîchement découvert sans une étude qualitative. Après étude, il me faudrait une méthode de découpe pour vendre sa chair sans danger d'empoisonnement."

    Donnant la missive poser sur la charrette au scientifique afin qu'il puisse lire toutes les informations nécessaire, d'un coup vif, j'enleva le draps sur les poissons qui étaient tous entouré de glace. Je comprenais que j'étais dans l'antre de la bête où tous ces secrets étaient entreposé. Cet homme m'avait donné assez d'indices pour me faire une idée sur son comportement. On était chez lui et il n’hésitera pas à me faire taire, c'est ce que je ressentais même s'il connait pas ma force. Je savais rester raisonnable toutefois. Laissant les poissons à ces côtés, je fis un tour dans son atelier. Ressemblant étrangement à une grotte bien rangé. Des lampes bien éclairées vers son établis, des livres bien rangés sur une grande armoire, avec un lit et des ustensiles par ci-par là. Le scientifique semblait vivre dans son atelier. Me rapprochant de l'armoire, je regardais de plus près les livres afin d'en lire les titres pratiquement incompréhensible. C'était un autre monde pour moi.

    Me tenant à une distance satisfaisante du scientifique, je pris une chaise sur le côté afin de m'asseoir et de scruter avec attention ce que faisait le scientifique. Même si je ne comprenais rien, voir un tel procédé était déjà un cadeau en soi.

    "Je vais me tenir là pendant vos travaux. Je ne ferai que regarder ! Faites comme si je n'existais pas !"

    L'heure du travail du scientifique allait enfin débuter. C'était à son tour de faire la part du travail. 3 spécimens à étudier rien que pour lui, cela allait certainement être long. J'allais devoir prendre mon mal en patience. Comment allait-il procéder. De là où je me situé, j'étais en première loge. Assister à une étude complète sur un specimen exotique était une aubaine...
    .




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    Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing] Empty Re: Poisson, ça prend un « s » ou deux ? [Feat. Byōki Wenqing]

    Message par Byōki Wenqing Lun 6 Avr - 18:04

    Poisson, ça prend un « s » ou deux ?
    ft. RYOMEN SHIRO
    À peine était-il rentré que le marchand dévoila sa charrette, qui renfermait trois poissons ronds, gonflés, enfermés dans la glace : ils étaient bien entreposés, intacts et parfaitement conservés; il fallait l'admettre lorsque c'était le cas, Shiro avait fait un bon travail dans le transport de ces sujets. Il ne lui dit pas, mais n'en pensait pas moins. Toutefois, Wenqing ne laissait pas son invité sans surveillance, se retournant toutes les quinze secondes pour s'assurer qu'il ne bougeait pas d'un cil.

    Il avait d'ailleurs remarqué son bref intérêt pour ses livres concernant la médecine et la toxicologie, et se tenait prêt à le cogner s'il s'en approchait un peu trop près, mais à la grande surprise et au soulagement du médecin, celui-ci s'en abstint et s'assis sur une chaise, à distance de tout, si ce n'est de Wenqing lui-même. Finalement, il n'était peut-être pas si problématique au sein de ce laboratoire. Le médecin décida de passer aux choses sérieuses et de saisir l'un des poissons à pleine main, protégée de ses gants, en l'extirpant de la glace. À première vue, ces poissons étaient nettement plus légers que ce qu'ils ne pouvaient laisser paraître, d'où le premier questionnement d'ores-et-déjà répondu.

    Wenqing : Comme tu peux t'en douter, ce poisson est rempli d'air. C'est sa façon de devenir plus imposant et d'effrayer ses prédateurs. De plus, en aspirant une telle quantité d'air, les petites épines qui recouvrent sa peau gonflent elle-aussi mais ne sont en réalité que de la peau. C'est tout moelleux. ajouta-t-il, tout en jouant avec son sujet d'étude pour l'expliquer à son invité. Mais ça, tu t'en étais déjà rendu compte... n'est-ce pas ? le questionna-t-il sarcastiquement. Il espérait que Shiro ne s'en soit pas rendu compte afin de lui faire comprendre qui était l’intellect... mais après une brève réflexion, s'il travaille le poisson, il y a déjà posé ses mains. Il cessa en se rendant compte que frimer à ce propos ne servait à rien. Autant passer au gros du travail.

    Sans attendre plus longtemps, Wenqing saisit une petite lame et entailla la chair du poisson pour que ce dernier se dégonfle; après quoi, il agit par déduction : s'il effraie ses prédateurs, c'est que ce poisson n'est pas un chasseur lui-même. Difficile de croire que le poison pour lequel il est réputé soit utilisé comme une arme, mais plutôt comme un dernier recours. Ainsi, trois solutions sont possibles : heureusement, trois poissons étaient disponibles et livrés entre les mains du scientifique. Tout en râpant sa lame contre la peau du poisson pour s'assurer que celle-ci ne sorte pas des pores de l'animal, il fit part de sa théorie à son invité. Quitte à avoir quelqu'un dans le laboratoire, autant le considérer comme un collègue... pensée à laquelle Wenqing réagit par un frisson et une chair de poule : il ne souhaitait clairement pas ça.

    Wenqing : J'émet trois hypothèses. La première est que le poison soit présent dans la chair du poisson elle-même, ce qui supposerait une auto-immunité aux toxines qu'il dégage. Ce serait une incroyable découverte pour moi, mais une mauvaise nouvelle pour toi, car cela impliquerait que ce poisson n'est pas comestible. Il prit un instant avant d'émettre la seconde. Une autre hypothèse serait que l'animal possède une "poche" de poison, quelque part dans ses organes. Ce serait une bonne chose pour nous deux : pour moi, un nouveau poison à étudier et pour toi, il te suffirait de retirer cette poche avec précaution pour travailler sa chair sans risques. Puis, il annonça la troisième théorie, avec une voix glaçante. La troisième solution est que le poisson expulse un poison qui se révèle en contact avec l'oxygène. Dans l'eau, il ne serait mortel que pour l'organisme de son prédateur, mais une fois sortis de l'eau, et tués à l'air libre... alors nous sommes tous condamnés.

    Puis, il jeta un regard froid à Shiro, avant de s'adresser à lui de nouveau.

    Wenqing : Eh, je plaisante. La troisième théorie serait que son poison s'extirpe par ses pores, mais je viens de la vérifier et ce n'est pas le cas. Rassure-toi, dans tous les cas tu ne risques pas de mourir ce soir. Il venait de plaisanter, mais le ton de Wenqing était toujours aussi glaçant, difficile de rire aux vannes du médecin. Celui-ci prenait un instant pour laisser respirer son invité, et en profitait pour mettre en place ses prochains ustensiles, notamment divers outils pour en savoir plus sur la nature chimique du poison qu'il s'apprêtait à identifier.
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    Message par Ryomen Shiro Mar 7 Avr - 2:49





    POISSON, ÇA PREND UN « S » OU DEUX ?



    Feat. BYOKI WENQING

    La loi du plus fort...
































    L'homme en face de moi au comportement bizarre s'attela à la tâche. Son visage semblait avoir changer, ainsi que son regard. Le silence s'installa dans la pièce. Sa concentration fut palpable. Devenant complètement sérieux, j'étais comme pris dans une grotte faisant face à un ours. De mon faciès narquois, je ne montrais guère de sentiment mais cela m'émoustillais. Ce scientifique semblait vivre que pour son travail. Scrutant ces faits et gestes, tout semblait parfaitement calculé sans aucun mouvement aléatoire. Tout était dicté selon un protocole dans sa tête. Prenant un outils après l'autre, retournant le poisson afin de l'analyser sous toutes les coutures, je restais silencieux. Ne pouvant que contempler les prouesses techniques de ce scientifique celui-ci pris la parole.

    Sans m'y attendre et d'un air plutôt sérieux, il échangea avec moi ces trouvailles. Sur ce coup, je ne compris plus l'homme devant moi. Etant d'un pur désagréable et ingrat juste avant, il semblait être devenu une autre personne, m'englobant dans son travail. La bête m'avait-il accepté dans son antre ? M'expliquant très correctement sa première trouvaille, j'avais également constatais que son corps se gonflais, ces informations je lui en avait fait part, mais ces épines ne seraient alors qu'illusion ?

    Rythmant cette salle avec comme tempo le pouls de nos cœurs, la mélodie se faisait entendre de plus en plus avec nos respirations en fond. Les percussions des outils posés sur la table après chaque geste du scientifique venaient agrémenter cette symphonie. Les silences se faisaient entendre, jusqu'à nouveau écouter le couplet de l'homme aux outils acérés.

    Rentrant dans le vif du sujet cette fois-ci, il semblait annoncer des choses encore plus technique. M'annonçant 3 hypothèses sur la possibilité de la localisation du poison et de son système de défense, une de ces hypothèses m'inquiéta sur le coup, même s'il semblait pas du tout inquiet pour sa part. Etait-il réellement fou ? Où mourir par un poison était une mort divine pour un scientifique ? Puis il m'annonça la blague. Cet homme à première vu asocial parvenait à créer de telles inepties. Dans ce lieu, il semblait totalement dans son élément. N'ayant fait qu'une légère grimace du visage, je n'avais pas tellement réagit. En effet, mon cerveau commençait déjà à chercher une quelconque solution. Au vu de la conclusion de Wenqing, il restait donc 2 hypothèses à tirer au clair. Peu importe la réponse à ces hypothèses, l'une était potentiellement dangereuse en train d'être délivré au peuple, et l'autre me permettrait à la fois de vendre ce poisson mais de faire tomber la concurrence pour avoir vendu un tel poisson découvert sans une étude approfondie.

    "Et bien, je vous laisse poursuivre Wenqing. Ces informations sont excellentes. Espérons une bonne nouvelle pour nous deux."

    Je pensais peut-être m'ennuyer dans ce domaine qui m'était totalement inconnu, mais en voyant la passion du scientifique et se partage d'information, cela me tenu en haleine jusqu'à présent. Nous allions maintenant atteindre la fin du spectacle. Attentif toujours, l'homme allait reprendre certainement son travail acharné.




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    Message par Byōki Wenqing Mar 7 Avr - 3:07

    Poisson, ça prend un « s » ou deux ?
    ft. RYOMEN SHIRO
    Dans un premier temps, il fallait à Wenqing testait la véracité de sa première théorie, qu'était la présence de poison dans la chair du poisson. Pour cela, rien de plus simple : il lui suffisait de fileter ce poisson comme un autre, en prenant d'utiliser une autre lame que celle dont il se sert usuellement pour ses expérimentations. Le contact avec une toxine pourrait contaminer ce dernier et mener à l'échec un grand nombre d'études. Ainsi, ouvrant le poisson en deux, il prit soin d'en retirer les organes internes et, à sa grande découverte, remarqua un liquide visqueux sur la chair du poisson. Celui-ci était un liquide avec une densité supérieure à celle de l'eau, il s'agissait probablement de graisse, ou du poison tant recherché : mais quelle mauvaise manœuvre aurait pu exécuter Wenqing ? En y regardant plus près, il remarqua aussi que dans les organes internes qu'il avait retiré de l'animal se trouvait une petite boule de muqueuses perforée, qui ressemblait et avait la taille d'un haricot.

    Avant de procéder à l'étude du poison, il devait s'en assurer. Le premier poisson fut jeté dans une corbeille qu'il prendrait soin de jeter plus tard. Un second poisson fut extirpé de la charrette et mis sur la table, subissant la même découpe mais plus délicate, notamment à l'approche des organes internes; et la découverte que fit Wenqing était intéressante : la petite poche précédemment remarquée est en effet une poche de poison, identique à celle que peuvent posséder les serpents, mais plus petite et nettement plus fragile. Lorsque le poisson est déchiqueté, que ce soit par les crocs d'un prédateur ou une lame, il suffit que sa membrane se brise pour libérer les toxines. Présentées telles quelles au scientifique, il prit garde à ne pas perforer la membrane mais la retirer soigneusement, en coupant chaque lien organique de la membrane, conservant dans sa main un petit haricot de poison. Il devait se trouver environ 0.3cl de ce poison, soit environ cinq gouttes... mais sa concentration ne fait aucun doute, il s'agit bien d'une toxine redoutable.

    Wenqing s'empara d'une petite fiole au-dessus de laquelle il perfora la membrane afin d'en récupérer le poison et pouvoir l'étudier plus tard. Si quelques gouttes étaient capables de mettre à mal le système immunitaire humain, au point d'être considérées mortelles, il était évident que cette toxine pouvait être utilisée comme un poison pour des armes ou des applications indirectes, encore fallait-il s'assurer de la stabilité dans le temps de cette toxine, de sa tolérance à l'oxygène, à l'hydrogène et à l'azote... beaucoup de questions auxquelles il avait probablement des réponses, mais il s'inquiétait du fait qu'on ne lui ait posé aucune question; et par "on", il entendait Shiro. Celui-ci le regardait fixement depuis sa chaise, sans bouger, à tel point que le scientifique se sentait mal à l'aise.

    Wenqing : Eh. Ne t'endors pas dans mon labo. lui envoya-t-il froidement, afin de s'assurer que ce dernier reprenne ses esprits. Le Fugu, ça peut se manger cru, n'est-ce pas ? conclut-il interrogatif.

    Sans attendre la réponse du professionnel, il prit une nouvelle lame n'ayant pas été mise en contact avec les toxines, trancha le filet du Fugu, planta la pointe de sa lame dans sa chair et la porta sans hésitations à sa bouche. Tout en mâchant ce qui lui servait de repas (ironiquement, il n'en avait pris qu'une bouchée. Il préférait un bon repas par la suite), Wenqing s'adressa à son invité de nouveau.

    Wenqing : Il semblerait que je me sois bien débrouillé. Je n'ai pas l'impression que ce poisson soit toxique lorsqu'il est bien travaillé. Il est même plutôt fameux. ajouta-t-il. Tout en avalant sa bouchée, il désigna les organes du poisson qu'il avait soigneusement mis de côté, et expliqua la méthode à Shiro. Imagine que dans ton poisson, tu as cette... petite boule, près de ses intestins. On dirait un petit pois. C'est une membrane qui contient la toxine, et qui s'avère sans danger si elle est manipulée avec précaution, comme tu peux le voir. Ce n'est pas à moi de t'apprendre ton métier, mais si tu veux fileter ton poisson, il va falloir être prudent, lui confia-t-il tout en saisissant le troisième poisson et en le plaçant sur la table. Tout en se déplaçant, le toxicologue reprit un bout de poisson qu'il grignota, tout en s'adressant à Shiro. Il en reste un, alors à toi. La première règle est temporairement suspendue, tu peux toucher un de mes ustensiles. Oh, et sers-toi dans les gants face à toi, mieux vaut limiter le risque si tu te plantes et crève cette membrane. Je n'ai pas envie d'avoir encore la mort d'un mandataire sur le dos.

    Venait-il de dire "encore" ? Wenqing plaisantait... peut-être. En tout cas, c'était au tour du poissonnier de briller. Le médecin, quant à lui, préférait manger du poisson.
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    Ryomen Shiro

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    Message par Ryomen Shiro Mar 7 Avr - 18:23





    POISSON, ÇA PREND UN « S » OU DEUX ?



    Feat. BYOKI WENQING

    La loi du plus fort...































    Avais-je l'air de m'endormir ? Je me surprenais moi-même, mais tout ce déroulement de découverte du spécimen était plutôt intéressant. Le laissant encore travaillé un moment, je le vis découper un morceau du poisson afin de le manger cru. Il me montrait en réalité la confiance qu'il pouvait avoir dans son travail. Me levant de ma chaise afin de me rapprocher du scientifique, il me montra alors scrupuleusement la méthode pour découper le poisson. Écoutant attentivement toutes ces consignes, je compris rapidement. Cela était mon métier et je connaissais fortement l'anatomie du poisson. Puis dans un gage de bonté de la part du scientifique il me permit de m'exercer avec son couteau tout en me stipulant bien que la première des règles fut suspendue. Mettant des gants posé sur le côté de l'établi, je regardais le scientifique puis :

    "Ton travail est exemplaire ! Maintenant je vais te montrer le mien ! Et tu n'auras pas à avoir d'autre cadavre sur le dos Ahahah "

    Répondant à ça petite blague, je saisissais le couteau avec une grande dextérité et je me mis correctement en position pour ouvrir le spécimen. D'une grande précision j'entailla le Fugu sur la longueur sans en enfoncer trop loin le couteau comme il est possible de faire habituellement. Me rappelant les centimètres d'enfoncement du couteau dans la chair, je peux saisir juste après les organes renfermant la poche de poison. Le reste pouvait s'enlever normalement. La difficulté de ce poisson résidait alors dans le fait de voir si cette poche n'avait pas été percé au préalable. Si cette espèce de petit haricot n'est pas présent, on peut alors prétendre que son mécanisme de défense a été soit utilisé dans son environnement soit éclaté pendant le transport. Auquel cas la chair est empoisonné et le poisson à jeter.

    Posant le couteau, j'en pris un deuxième afin de découper un bout de la chair du spécimen avant de le mettre dans ma bouche. Sa chair était succulente comparé aux autres poissons. Coupant un autre morceau je me mis à regarder le scientifique :

    "N'a-t-on pas la 2 génies de leur travail ? Un dernier morceau ?"

    J'étais parvenu à maintenir ma réputation. J'allais maintenant devoir retourner sur les ruelles afin de mettre en place ma dernière stratégie. Récupérant la charrette en me dirigeant vers les escaliers je lança au scientifique la bourse de wén promis pour cette mission :

    "Merci Wenqing ! Je vendrai ce poisson grâce à toi. Et pour sécuriser mes clients, je mentionnerai que ce spécimens a été étudié par le scientifique Wenqing Byoki du clan Kodama. On se reverra surement l'ami ! Que cela te dérange ou non !!"

    Partant de l'atelier sans attendre, je devais maintenant me rendre sur le stand de notre ami Bo Komei afin de l'avertir du danger. Comment allais-je pouvoir procéder ? J'avais une très bonne idée en tête. Passant devant mon échoppe après un moment de marche, je déposais alors la charrette tout en faisant un signe du pouce à Hayai. La dernière étape sur le point de commencer.

    Il me fallut que quelques minutes avant d'arriver sur le stand de mon concurrent. Mais cette fois-ci, j'étais complètement sur de moi. La vie des habitants du village étaient en danger.

    "Yo Komei ! Comment vas-tu ? Dis-moi ce que tu peux me dire sur le Fugu que tu vends ? Il est vu comme exotique. Sais-tu pourquoi ?"

    "Ahahaha bien sur !!! Ces épines peuvent tuer, donc nous enlevons avec soin la peau du poison avant de le vendre !!!"

    "Imbécile !!! Ce poisson à une poche de poison dans ces organes. Si tu ne la retire pas, la chair peut être empoisonner et tuer ceux qui la mangeront. Retire-moi ce poisson de ton étale pour l'instant. J'ai étudier ce poisson avec un scientifique du clan Kodama. Je comprends que tu veuilles vendre ce poisson ! Il est à tout le monde. Je te propose alors de te montrer comment le fileter pour pouvoir le vendre sans risque. En gros, je te forme sur ce poisson pour que tu puisses bénéficier des ventes. Mais il y a une condition. Quand tu vendras ce poisson, tu devras alors mettre "Formé au filetage par Ryomen Shiro des 1000 poissons". Voila la seule et unique condition. Acceptes-tu ?"


    Je venais de créer un coup de maître avec cette condition. Je ne menaçais en aucun cas mon concurrent, bien au contraire. En lui proposant de le former pour pouvoir vendre ce poisson, il ferait alors une pub pour mon échoppe s'il acceptait. De ce fait, je passerai alors au dessus de lui aux yeux des clients, étant le maître dans l'art du Fugu. Si par fierté, Bo Komei ne veut pas accepter cette condition pour pas me faire de la pub aux yeux des clients, il se verra dans l'obligation de retirer ce poisson de son étale. En conclusion, je deviendrai le seul possesseur de la vente de ce poisson... Regardant mon concurrent et ne pouvant pas passer à côté d'un tel poisson, il accepta ma demande ainsi que ma condition. Il comprit également que je n'étais pas la pour menacer son commerce, mais plutôt l'aider à s'épanouir dans celui-ci. Je pris alors du temps le lendemain afin de lui montrer comment fileter le poisson avec précision afin qu'il puisse retirer cette poche de poison dans son intestin. Ma mission fut terminée avec succès... Mon nom et ma réputation grandissais. Pour ma part de mon côté, j'allais mentionner le nom de celui ayant pratiquer l'étude du spécimen exotique, soit Byoki Wenqing...



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