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    Morrigan
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    En attendant la première seconde de l’éternité [Solo] Empty En attendant la première seconde de l’éternité [Solo]

    Message par Morrigan Jeu 30 Avr - 23:24



    Le revoilà, ce champ élyséen aux multiples senteurs et couleurs, sa beauté s’imposait au sensible Shosei. Son corps ployait le genou devant un décor si angélique, si gracieux, si divin. Ce n’était que la seconde fois qu’il foulait ses terres, et pourtant, du plus profond de son âme, il aurait juré les connaître depuis toujours. Ce sentiment, bien ancré dans son cœur, était jumelé avec une sérénité sans pareil. Que ce soient les légers cliquetis du courant donnant vie au ruisseau, le chant mélodieux des oiseaux, messagers des dieux, ou encore le doux parfum des fleurs, envoûtant les âmes du fait de sa superbe, tous tempéraient l’esprit torturé de l’érudit. En paix, il contemplait ce jardin d’Eden, peut-être était-il mort ? Était-ce cela l’au-delà auquel certains esprits se raccrochaient ? Il ne pouvait le savoir et au fond, peu importait. Il préférait savourer cet instant de quiétude, plutôt que d’essayer de comprendre, de réfléchir, de savoir. Rares étaient ces moments où Ren préférait succomber aux délices du corps et du ressenti, au détriment du plaisir de la connaissance. Toujours immobile, ses pensées, elles, dansaient avec le vent.

    C’est en sentant cette douce brise, lui caresser la joue, que l’homme tatoué réalisa que ses amis, les « murmures du vent » étaient de retour. Peu à peu, les volutes d’air prirent vie et valsèrent dans ce décor onirique, en se teintant de divers pigments à chaque contact avec un être vivant. Ce ballet aérien était magnifique, il faisait frissonner le savant d’émerveillement. Les fils d’Eole semblaient heureux, en pleine forme et surtout, libre. Cela changeait tellement de la vision horrifique qu’avait eu l’archiviste dans la sépulture. Voir les souffles amoindris, prisonniers et muets, fut une véritable épreuve pour lui. Il ne voulait plus les voir ainsi, il souhaitait les protéger et leur permettre de se déchaîner sans crainte. Mais pour le moment, il les admirait et les enviait de son doux regard brun.

    Plusieurs minutes passèrent, l’Akemi était resté là, agenouillé, à observer son environnement avec beaucoup de curiosité et de tendresse. Si bien qu’il lui fallut quelques instants de plus pour quitter cette transe contemplative et remarquer que derrière lui, « elles » étaient de retour. Sentant les deux bourrasques qui leur donnait vie, le Kodama se retourna et vit les deux entités qui lui avaient rendu visite il y a quelques temps déjà. L’une noire et l’autre blanche, ces deux tornades à forme humaine se présentaient en toute bienveillance devant leur compagnon de voyage. Elles l’intimèrent de se lever avec un geste tranquille et synchrone, leurs deux mains droites se levant doucement. Comprenant leur volonté, l’homme à la cape s’exécuta, il était ravi de les revoir.

    Soudain, un flash jaillit de derrière ces deux typhons élémentaires, l’éclat aveugla quelques instants le mercenaire. Là, lorsque ses yeux retrouvèrent leur capacité, un miracle apparut. « Il » était de retour. L’enthousiasme et la passion entraînèrent le corps de l’érudit. D’instinct, il pencha son corps en avant, prêt à aller rejoindre l’être opalescent. Néanmoins, les deux cyclones vivants interrompirent son élan. Leurs bras tendus, l’un vers l’autre, faisaient barrage à son initiative. Bloqué, devant rester immobile, la frustration gagnait le cœur de l’humain. Pourquoi ne pouvait-il pas rejoindre son allié, son guide ? Pourquoi ces deux manifestations chakratiques lui imposèrent une telle distance ? Comment expliquer cet interdit, comment le justifier ? Perdu, tel enfant ne comprenant pas les règles qu’on lui donnait, Ren avait le regard hagard et l’âme lourde d’incompréhension. Il désirait tant retrouver le Patriarche, et alors qu’il se trouvait à sa portée, des parts de son identité, faisaient obstacles. Néanmoins, il respecta leur volonté et attendit leur prise de parole. Même si durant les minutes qui suivirent, le silence restait toujours la règle, le Cerf lui, commençait à avancer vers le trio. Bientôt, toujours inaccessible, il formait avec les deux entités un triangle équilatéral parfait. A l’unisson, les trois voix se mêlèrent et brisèrent le tabou du son.

    - Eveille-toi. Brise tes limites. Embrasse le Chakra. Le triumvirat, que nous formons, te guidera sur cette voie. En équilibre, tu dois nous maintenir. Aucun ne doit être délaissé, tous doivent être renforcés. Pour trouver ton Maître, laisse la puissance te guider. Digne de lui, tu dois être pour le rencontrer. Vents, encre et Sylve, tous les trois forment la clé de ton avenir. Soumets-les. Domine-les. Contrôle-les. Ainsi seulement, ton âme et ton cœur seront prêts à affronter Rakka, ton némésis à présent. N’oublie jamais ton rôle et ton destin, jeune héritier.

    Suite à ces mots, à ces conseils, à ses injonctions, les trois formes fusionnèrent. Sans aucun bruit, le cervidé se para d’un manteau fait d’encre et d’air. Une parfaite harmonie se dégageait de ce tableau. Sa signification était limpide, s’imposant presque même au mortel, il ne fallait plus qu’il considère ces énergies de manière séparée, mais plutôt tel un ensemble indissociable. Instinctivement, ses mains se chargèrent en chakra. Sa dextre fut enveloppée par un cyclone à taille réduit, tandis que sa senestre, elle, baignait dans un flot d’encre semblant infini. Ces deux gants si particuliers protégeaient l’afflux de chakra neutre qui circulait dans ses mains. Puis, l’érudit rejoignit ses deux extrémités, après le choc, vint l’association. Les trois types de chakra entrèrent en collision dans un premier temps, toutefois à force de volonté, Ren les soumit et arriva au résultat escompté : un tout en osmose et dont la puissance dépassait les attentes du Shosei.

    - A présent, Héritier, conquiert le Temple. Abats les ennemis de ton Maître. Régit le monde en attendant son retour.

    Tout à coup, le chakra contenu par le savant explosa. Le souffle crée renversa ce dernier et le propulsa bien loin de son ancien allié. La violence de ce phénomène fut tel, que tous les champs élyséens furent pris de tremblement. Le rêve s’achevait, Ren avait toutes les clefs à présent pour progresser. Dans cette geôle inviolable, il attendait son heure. Il devait sculpter son corps, durcir son mental et maîtriser son destin. Rien ne l’arrêtera, sa volonté est aussi affutée que la lame légendaire, Excalibur. Pour se rassurer, il répéta durant tous ses efforts cet ancien conte transmis de génération en génération.

    « Au-delà de l’horizon se trouve la montagne de diamant. Cette montagne a une lieue de hauteur, une lieue de largeur et une lieue de profondeur. Tous les cent ans, un oiseau vient s’y poser, gratte la montagne avec son bec et enlève une parcelle de diamant ; quand il aura de la sorte fait disparaître le mont tout entier, la première seconde de l’éternité sera écoulée. »
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    En attendant la première seconde de l’éternité [Solo] Empty Re: En attendant la première seconde de l’éternité [Solo]

    Message par Morrigan Ven 1 Mai - 16:35



    Combien de temps était-il là ? Enfermé, affamé, dénué de compagnie, ou du moins ayant pour seule compagne la douleur d’un corps meurtri par le jeûne. Sans la lueur du jour pour le guider, le rassurer, lui donner un repère, Ren sombrait peu à peu dans la folie. Non pas qu’il perdait véritablement la raison, mais plutôt que son esprit, jadis fragile, avait dû s’adapter, évoluer à ces conditions draconiennes. En vérité, cela avait commencé par la fascination de son propre chakra, par les hallucinations sensorielles, sentant, voyant, entendant les « murmures du vent ». Ces fruits de son imagination, ou plutôt la matérialisation de son instinct, l’aidaient à chasser la solitude qui l’accablait. Il se convainquait ainsi, qu’à tout moment, un ami était à portée de main, prêt à le récompenser d’une caresse, d’un souffle chaleureux.

    Ensuite, ce furent sa résolution, ses ambitions, sa volonté qui subirent des mutations en profondeur. Ses songes lui parlaient, lui dictaient la marche à suivre. Sous la forme éthérée du Patriarche et de deux cyclones anthropomorphiques, sa conscience était voilée. Cachée, elle essayait de garder l’érudit sur la voie de la raison et de sa « prétendue destinée ». Se raccrocher à ce destin, à cette force invisible qui le guiderait tout au long de sa vie, était pour lui une délivrance. Tel un fanatique, il acceptait son sort et la souffrance au nom de ses valeurs.

    Enfin, pour se préparer à son avenir, fait de luttes et de sacrifices, ce ne furent pas seulement son aura, sa psyché qui changèrent. Son corps devait aussi devenir plus résistant, plus solide, plus adroit. Bref, il devait devenir plus fort, beaucoup plus fort. Malgré la peine, la faiblesse dû au manque de vivres, il s’attelait à de nombreux exercices de renforcement musculaire dans sa nouvelle demeure. Il s’écroulait bien souvent, mort de fatigue, sans avoir fini son programme. Pourtant, ces échecs l’importaient peu, le savant savait que ce qui comptait vraiment était la flamme qui animait son être. Cette résolution intacte, rien ni personne ne pouvait l’arrêter, c’était sa nouvelle conviction. Son ego n’avait pas été atteint, pire encore, il en était renforcé. Sa confiance en soi atteignait des sommets, cette épreuve avait fait de lui un autre homme.

    Toutefois, son mental et son corps ne furent pas les seuls impactés par la rudesse de cette captivité. Se préparant aux combats à venir, il répandait son sang sur tous les murs. Son corps était parsemé de blessures à force de frapper son environnement. Il ne cherchait pas vraiment à détruire sa geôle, c’était davantage un entraînement au-delà de ses limites physiques. Ses poings, ses coudes, ses pieds, ses jambes, sa tête, tous étaient bandés avec les moyens du bord. Tant bien que mal, Ren essayait d’éviter l’anémie. Pourtant, malgré le risque et la lente agonie de son enveloppe charnelle, il tapait, encore et encore, variant les angles et les coups. Il essayait d’éduquer son être, de lui faire intégrer des mouvements, des réflexes, quitte à monter artificiellement son seuil de tolérance à la douleur. Était-ce vraiment efficace ? N’était-ce pas plutôt une tentative désespérée de combler l’attente et de s’auto-mutiler, afin d’expier ses fautes ? Répondre n’était pas nécessaire, les réflexions internes et les tourments auxquels ils s’adonnaient autrefois, n’avaient pas leur place dans ce nouveau quotidien.

    En plus de tous ces efforts, de ses larmes, de ce sang versé, l’homme aux tatouages réfléchissaient à comment améliorer sa maîtrise de ses « trois » chakras. Essayant de les respecter, de les comprendre, de les dompter, il usa beaucoup de temps à expérimenter comment user de cette force invisible. L’enceinte de son nouveau foyer était le témoin de ses essais, de ses réussites et de ses échecs. Coups de paume, lacération, encre, toutes les facettes de ses pouvoirs étaient exploitées. Tout était encore brouillon, il lui manquait un adversaire, un partenaire d’échauffement, un tuteur. Néanmoins, le contexte ne s’y prêtait pas. C’est pourquoi, Ren ne voulut pas perdre de temps et se tortura sans ménagement.

    C’est ainsi que son séjour se déroulait, entre efforts bien trop élevé pour le faible archiviste et sommeil imposé par une détresse inavouée. Sept jours, sept jours s’écoulèrent. Trop peu pour forger quoique ce soit, mais assez pour planter les germes d’une nouvelle vie. Ce qui se passa ce jour-là, ne marqua pas le retour à une vie passée idéalisée. Non, c’était l’avènement d’un nouvel homme : Karasu.
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    Message par Morrigan Ven 1 Mai - 16:36



    Les yeux mi-clos, alourdis par les conditions infernales de sa prison et par son comportement à haut risque, l’archiviste mit bien longtemps avant de saisir ce qui venait de se dérouler. Les sons et les images étaient confus, il ne percevait plus aussi bien son environnement. S’il prenait le temps d’arrêter ses exercices, de se poser, de prendre du repos, il aurait perçu bien plus vite l’opportunité qui se présentait à lui. Cependant, il était borné, il s’entêtait à respecter ses engagements. Ce n’est que lorsqu’il entendit un écho, une voix qu’il se mit à l’arrêt. Jamais il ne l’avait entendu, du moins, c’est ce qu’il pensait. De toute façon, vu son état, il aurait été incapable de reconnaître qui que ce soit en se fiant uniquement au son déformé par les souterrains. De ses bruits lointains, un avertissement retentit : sa condition de prisonnier était actée aux yeux de tous et devait le rester, pour sa sécurité.

    Ainsi, une vie de troglodyte, de paria, de réfugié l’attendait… Il s’y refusait, son honneur était en jeu. Même si sa famille l’avait renié, même s’il n’avait plus sa place en surface, même s’il devait rester caché, il ne renoncera plus. Sûr de ses croyances, de ses envies, de ses ambitions et de son identité, l’érudit se préparait à savourer cette nouvelle liberté. Quitter ces lieux n’était pas signe de renoncement, bien au contraire. Son esprit était limpide, sa clairvoyance insolente, l’ancien prisonnier se redressa avec noblesse. Le destin venait de lui offrir une nouvelle chance. Saluant cette main tendue de la Providence, il amassa ses biens, cachés ou visibles, et se dirigea avec prudence à l’extérieur de son trou.

    Personne. Peut-être que c’était préférable. Discrètement, essayant de se camoufler au mieux, il façonna son retour en surface. Errant dans les souterrains, sans aucun recours, il bénéficia de la bonne fortune. Certains s’étaient pris de pitié pour lui, offrant quelques mets rassis contre du travail. A d’autres moments, la naïveté des résidents de ces grottes, l’amena à voler, fouiller les ordures, récupérer le moindre objet intéressant. Cette vie de mendiant était une transition nécessaire, une éducation à la rude, loin du confort qu’il bénéficiait lors de son service pour le clan Kodama. Autrefois, il aurait trouvé cela insupportable, aurait trouvé un moyen pour obtenir réparation et réclamer son rôle au sein de sa lignée. Néanmoins, ceci était vrai pour Akemi Ren. Karasu, lui, se contentait des miettes pour mieux préparer son retour. Doucement, il retrouva un état de santé viable, tout en continuant son entraînement spartiate. De plus, lorsque son corps et ses réflexes retrouvèrent de leur superbe, il retrouva l’air frais des nuits de la surface. Ce n’était pas par nostalgie qu’il avait fait tout ce chemin. Non, il voulait faire le tour de sa Cité, voir les changements qui l’avaient traversée depuis plus d’une semaine.

    Avançant masqué, couvert d’une cape encore plus grande que dans le passé, l’homme tatoué, jouissait de ces rayons lunaires et de leurs douces caresses. Il y a un peu plus d’une semaine, il n’aurait jamais cru retrouver ces toits, ces ruelles, ces bois. Dans le reflet, il vit sa nouvelle apparence. Il avait bien fait de voler cet ouvrage métallisé, il dissimulait ses traits et modifiaient sa voix. Personne ne pouvait se doutait que le « traître » était de retour en ville. Il n’y avait pas d’envie de vengeance ou de revanche dans sa démarche, en réalité, seule sa curiosité scientifique était intacte. Ces quelques jours lui avaient permis de mettre au clair ses pensées, de revoir ses priorités et de trouver la force de changer.

    Ren et Karasu étaient certes la même personne dans les faits, mais ils aspiraient tous deux à des vies bien différentes. Le premier était obnubilé par le savoir, l’honneur et les découvertes scientifiques. Son ambition se résumait à vouloir transcender les limites de l’homme, de transgresser la morale et l’éthique afin de connaître toutes les Vérités du monde. Il cherchait ainsi l’immunité, le pouvoir, et avoir les mains libres pour assouvir sa faim de connaissances et de reconnaissances. Karasu c’était émancipé du clan, de ses attentes, de ses règles. Libre, il pouvait ainsi chercher son maître, confronter Rakka, son ennemi, devenir le noble Héritier du Patriarche. Sa vie n’avait de sens que via ce prisme. En quête de puissances et d’informations, il ne renoncera pas à sa destinée.

    Que faire de cette nouvelle vie ? Par où commencer ? Les réflexions s’entrechoquèrent, les solutions étaient nombreuses. Pourtant, il se décida à s’enfoncer dans les profondeurs de la terre. De s’y forger un foyer, un laboratoire, une cachette. Cependant, ce n’était pas un grand voleur, il ne pouvait pas se contenter « d’emprunter » des affaires. Il allait avoir besoin d’argent. Retourner à son ancienne maison était impensable, si le clan ne l’y attendait pas, la Matriarche le ferait. Par conséquent, il devait travailler en tant que mercenaire, devait-il agir sans se lier à un clan ou devait-il plier le genou une nouvelle fois ? Cette question resta en suspens.

    Pour le moment, son objectif était de reprendre les travaux de Ren, sans compromettre l’identité de Karasu. La quête des Vérités concernant le joyau rouge notamment. Dans le passé, il avait envisagé d’utiliser un enfant comme test, mais était-ce encore d’actualité ? N’était-ce pas trop risqué, une langue trop pendue et la couverture allait voler en éclats… De plus, vu les remous à la surface, il n’était pas très bon aux dires des rumeurs de trainer dans la ceinture noire, et plus grossièrement dans tous le quartier Shinnin. Il allait devoir y penser sérieusement et éviter les erreurs. Sa place dans ce monde était fragile, s’il voulait avoir des indices sur ce Grand Temple et ses mystères, il allait devoir faire preuve de prudence.

    En réalité, comme ses plans pour le clan, la ceinture, l’Hypogée, sans influence, il ne pouvait pas faire grand-chose. Et à vouloir trop se faire connaître, sa supercherie risquerait d’être mis à mal… Cependant, peut-être qu’avec de la finesse et un grand sens politique, il pourrait agir dans l’ombre et asseoir une certaine autorité… Mais à quoi ? Il fallait encore laisser mûrir tout ça, rien ne devait parasiter le destin du jeune Héritier.
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