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    Ajitsuke Seido
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    Ajitsuke Seido

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    Message par Ajitsuke Seido Ven 1 Mai - 18:53

    Alors qu’il venait de participer à l’abat du tigre géant, une vague d’énergie aussi sombre et froide que celle projetée par l’Invaincu venait saisir les tripes du chasseur de monstre. L’épicentre provenait de l’extérieur des murs, dans une direction que trop bien connue de l’orphelin : la Ceinture Noire. Un mauvais pressentiment macabre parcourait les inquiétudes de Seido. Alors en train d’aider ce qui restait des troupes anéanties du champs de bataille, le chasseur délaissait son action présente pour s’engager corps et âme dans une course effrénée, en dehors du temps. Les rues défilaient. Ses angoisses s’accumulaient.

    **
    Seido aimait la ceinture. C’était le coeur de tant de souffrances et de difficultés. Ses parents avaient vécu la même chose. Il ne se rappelait plus très bien de l’histoire de ses géniteurs. Pourtant, ils étaient importants. Une histoire de profession perdue. Ses souvenirs étaient nébuleux, symbole d’un passé enfantin. C’est dont l’orphelin était sûr, c’est que leur domicile avait été saisit, la famille mise à la rue n’avait pas eu le droit à une seconde chance. Sans-logis, les nuits d’hiver étaient rudes. Le froid mordant pénétrait la chaire, la pluie déjouait le sommeil. Les misérables, les pouilleux étaient réduit à être des mendiants et des voleurs pour subvenir à leurs besoins. Tiraillé par la faim dans les bidonvilles ou la salubrité omniprésente était légion et prospère, les maladies florissantes s’étaient emparés du père et de la mère. La faim. L’enfant ne l’avait jamais connu jusqu’ici. Il se rappelait. Ils s'étaient sacrifiés pour lui, dans leurs ultimes preuves d’amour. Le bambin expérimentait cette désagréable sensation à la suite de leurs décès.

    L’aide était rarissime mais salvatrice quand elle survenait. Un miracle parmis les merveilles. Un aumône à la vie. Une charité d’autant plus belle que les donateurs n’étaient pas aisés. Les moins fortunés étaient les plus enclin à la miséricorde et à la l’altruisme. La philanthropie véritable naissait lorsqu’un pauvre concédait et accordait sa générosité à un semblable. Un sentiment de camaraderie et de solidarité inimitable. C’était de cette fraternité qu’il avait à son tour recueillit Hayai. Seido était devenu assez fort et assez bon chasseur jeune, très jeune. Débrouillard comme tout, il avait remarqué les yeux fragiles de son protégé, lui confectionnant des lunettes avec des matériaux de récupération. Leur grande histoire avait ainsi débutée. Une histoire de confiance et de joies simples mais fort efficace de la vie. Assez rapidement, le duo avait rencontré Shiro, devenant trio, inséparable comme les trois dent d’un trident. L’entrepreneur qu’était le nouvel arrivant transformait leur quotidien en une situation bien confortable, où l'euphorie, l’extase, le bonheur et l’aventure occupait chaque espace de chaque journée. Nul autre endroit ne pouvait procurer un aléas si chanceux. Seido aimait la ceinture.
    **

    Le chasseur avait enfin quitté les quartiers Tsukuri pour pénétrer dans la panacée. Il se devait de protéger cet endroit où résidaient les êtres chers. Le quartier le rappelait comme un oiseau qui avait quitté son nid trop tôt. La chevelure cramoisie possédait cette forte appartenance à la ceinture et ne pouvait faire autrement. Seido atteignait enfin les murs, dans un spectacle horrifique. Des corps jonchaient le sol. Des cadavre noircis sans être calcinés, des yeux globuleux. Le bidonville qui ne payait pas de mine ressemblait à l’enfer sur terre. L’homme natif des rues écarquillait les yeux. Lui qui pensait avoir sauvé son quartier en ayant participé à la déroute de la horde bestiale, tombait de haut. Le peuple de la ceinture avait été décimés par un mal inconnu. Devant ce constat, sa détresse toute entière se dirigeait vers ses deux précieux amis, frères et famille :

    HAAAYAAAIII !!! SHIROOOOO !

    Il les cherchait du regard, comme un animal apeuré traqué, criant tel un enfant cherchant avec désespoir ses parents dissimulé dans la foule. Sa voix se voulait forte et puissante, audible comme un core de guerre. Ses mouvements étaient agités, ses déplacement confus mais nerveux et frétillants. Le chasseur bousculait sans s’apercevoir quelques passants. La panique avait prit le dessus. Il se dirigeait, tantôt vers un lieu, tantôt vers un autre. A force d’errer comme un chien abandonné par son maître, il entendit que les corps étaient réunis dans une fosse commune. C’était un emplacement de réunion et de retrouvaille pour les survivants. De deuil également. Sans réfléchir il y accourait.

    HAAAYAAAIII !!! SHIROOOOO !

    Encore une fois, il scandait leur noms. Ses yeux se posaient partout. Son chapeau le gênait, il le jetait à terre. Sa mèche empêchait son second oeil toujours caché de percevoir à son paroxysme. D’un de ses couteaux, il la coupait, dévoilant des veines gonflées ou éclatée, et une pupille injectée de sang. Son regard croisait le visage d’Hayai. Un sourire commençait à naître sur le visage de l’orphelin. Son visage était gris, sa peau et le miroir de son âme avait renoncée à leurs éclats. Son corps étaient parsemés de coupure, disposé au seins d’autres cadavres dans le même état. Hayai était dans la fosse. Bouche bée, les lèvres du chasseur s’étaient crispées. Une perte de conscience animait Seido. Il avançait, pâle comme si la mort lui avait susurré à l’oreille, pied lourd comme s’ils pesaient deux montagnes. Il chutait dans cette fosse lugubre, grimpant par dessus les macchabés pour rejoindre son frère. De ses mains, il entourait les joues de son acolyte de toujours. Sa vue se figeait sur lui, puis prit d’une soudaine énergie, il portait la dépouille en dehors de cette tranchée indigne de son ami, avant de la déposer délicatement au sol à quelques mètres.

    Qu’e- HAyai. NON, Non non non !

    Sa voix faiblissait. Tremblante. Son corps frissonnait. Ses poils et sa peau chancelaient d’un froid funeste, ses os résonnaient et claquaient sinistrement. Ses muscles s'atrophiaient. Seido le serrait dans ses bras. Pleurant à même le corps, pour sentir le réconfort et la chaleur de la fraternité.

    NOOOOOOOOOOOON, Pas TOIIII, Pas TOI !!! HAYAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

    Son coeur subissait le même destin que ses muscles, se serrant à n’en plus pouvoir. Une dague le transperçait mais l’organe continuait de battre et de saigner contre le fer. Relevant la tête pour pouvoir admirer le visage angélique malgré qu’il soit déformé pas la maladie, une larme se déposait sur ses lunettes. Un flash. Le sol se fissurait dans un vrombissement sourd. Une fois. Deux fois. Trois fois. Le terrain n’avait pas pu supporter les coups portés par la colère de Seido, d’une étonnante force. Les regards s’étaient succinctement dirigé vers lui, sans qu’il ne le remarque. La douleur des méandres de ses pensées était telle qu’il n’avait pas réalisé que son poignet était fracturée. Petit à petit, quand les blessures du coeur s’apaisait et que celles du corps reprenait ses droits, cela l’aidait à réfléchir. Portant avec grand respect Hayai, avec passion, avec un amour véritable, il se dirigeait vers la forêt.

    Dans une minuscule clairière connue que de lui, il commençait à creuser une tombe dans un déchirement et un chagrin à perte de vue. Une fois terminé, il n’y voyait pas que lui. A côté était édifié à l’aide de pierre et de bois deux autres tombeaux. Dans cette partie de la forêt, on pouvait y compter son père, sa mère et son frère. Leur grande histoire s’achevait. Le trèfle à trois feuille du trio commercial et fraternel avait cessé d’être. Le trident était brisée. Les survivants aussi. Il devait rentrer, annoncer la triste nouvelle à Shiro. En réalité, il détestait la ceinture noire. La voilà la vérité. Ce lieu maudit n’apportait que malheur et tragédie. Il haïssait ces rues désolées parcourues par le peuple démunis qui l’avait créée et qui les faisait vivre tant bien que mal, contre vent et marrée. Pourquoi cette réalité faisait si mal, comme si des chaînes le retenaient ici et nul part ailleurs. Un lien invisible et intrinsèque à son être et à son existence travaillait son dogme.

    Il détestait la ceinture noire.
    Il aimait ceux qui y vivaient.

    Le réalisant, il n’avait plus qu’à retrouver l’unique trésors qui lui restait. Il se faisait tard. Si il y avait bien un lieu ou il pourrait le retrouver, c’était aux milles poissons, à leurs boutiques qui ne sera plus jamais la même. Le coeur lourd, auquel on avait pourtant ôté de sa superbe en lui arrachant sa famille, le chasseur s’en allait. Passant avec morosité devant la fosse, il s’enfermait dans la poissonnerie, attendant l’arrivée de l’entrepreneur. Le jour se levait. Sa némésis, sa jumelle complémentaire faisait de même. Un cycle, peut-être même plusieurs. Un matin, du bruit se faisait entendre. Il reconnaissait le bruit atypique de cette porte si intime. Seido marchait, se servant des murs pour ne pas choir. De sa silhouette à contre jour, il reconnaissait la couleur de ses cheveux. Reprit d’une vigueur nouvelle, l’orphelin se jetait contre lui. Son ventre gargouillait, signe qu’il s’était privé de repas. Il peinait à tenir debout.

    Shiro. Shiro, Hayai, il est.. J’suis désolé, il est-

    Les yeux humides, il levait la tête vers l’homme. Il n’avait pas le même visage qu’attendu. S’essuyant d’un revers de manche, son visage se fermait.

    T’qui ?
    Shitamuki Hyozan
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    Message par Shitamuki Hyozan Ven 1 Mai - 21:59

    「 UNE NOUVELLE CHEVELURE ARGENTÉE 」

    “Un frère par le cœur est plus proche qu'un frère par le sang. ”


    Il était temps de faire face désormais. Je devais en avoir le cœur net. Cette absence de nouvelle de la part de mon frère semblait bizarre. Ornée d'une écharpe verte, et d'un kimono noir et un haori blanc, je poussais avec volonté la porte de la vieille ville afin de me diriger vers le fameux échoppe. Plusieurs jours que j'aurais du recevoir une lettre m'expliquant les détails. La dernière que j'avais reçu concernait un certain Tanaka Shuzo. Digne noble du clan tsukuri voulant ouvrir une académie. Les explications de mon frère à son sujet étaient claires, cet homme semblait avoir une vision futuriste du village et un amour inexpliqué du clan Shinnin. Quelque chose dont j'allais m'occuper entre autre.

    J'avais absorbé toutes les informations données jusque là. Des noms et quelques explications brèves à leur sujet afin de situer ces contacts. Je ne savais pas pourquoi il faisait ça, mais c'était sa façon tordu de me raconter ces journées. Mais celles où il y avait le plus de détails étaient ceux de ces frère de cœur depuis l'enfance. Hayai et Seido permettaient alors à Shiro de mettre en place leur commerce de base enfantin à plus grande échelle. Le génie et la connaissance du poissonnier prit de l'ampleur au sein de la ruelle du safran. C'est à ce moment là que ma mère me parla alors de la manipulation de Shiro à mon égard. J'appris qu'en réalité que j'étais le propriétaire de cette habitation. Je me sentis vexé et trompé sur le coup. Cependant, je ne pouvais lui en vouloir. Son action était légitime et en réalité cet endroit était le magasin de ces parents. J'étais propriétaire sur le papier mais ce que Shiro a vécu dans ces lieux était certainement irremplaçable.

    Connaissant le tempérament de ma mère, je la rassura en lui disant que je laissais Ryomen Shiro vivre son épopée commercial. Tout cela était mes mots autrefois. Aujourd'hui, cela prenait une autre ampleur. Je ne pouvais laisser cet endroit tant aimé par mon frère se perdre dans le temps. En route pour les 1000 poissons, je savais qu'Hayai, futur gérant ne serait pas là. La triste nouvelle me parvint également. C'est pour cela que je devais agir aujourd'hui. Qu'avait fait Shiro ? Comment Seido réagirait face à la mort de son frère ?


    De

    A Shitamuki Hyozan

    Comment vas-tu ?

    Je te parle de mon frère de cœur Seido aujourd'hui. Je n'ai pas fais grand chose aujourd'hui mise à part vendre quelques poissons. Alors tu avais eu un épisode Hayai, voici celui du dernier de mes frères (sans te compter bien sur).

    Comme tu peux le savoir, tu va tout savoir d'eux de mon point de vue, mais eux ne te connaîtront même pas.

    Seido est quelqu'un de très fidèle tout d'abord. Même s'il se disperse très rapidement, je le sais, nos leçon d'apprentissage à la lecture avec Hayai ont été compliqué. Obligé de lui faire des dessins sur chaque tableau de l'alphabet. Il n'est pas très mental, mais plutôt physique si tu vois ce que je veux dire. Il est très rentre dedans. J'imagine même pas sa réaction si l'un de nous venez à mourir.

    Je sais pas comment te dire ça, mais il lui faut quelque chose à quoi se tenir ou un objectif sinon il se disperse.

    Mise à part le fait qu'il galère en lecture et en écriture, il reste quelqu'un de très compréhensif. Et justement, son côté casse cou, aventurier, fidèle, tout cela sans quelqu'un pour le tenir, je sais pas ce que ça peut devenir...

    Il a toujours été notre chasseur depuis l'enfance. Il est des Yoaketsume maintenant. Sans lui pour nous nourrir a l'époque ou même aujourd'hui pour nous emmener ces cargaisons de poissons je ne serais pas comment je ferais. Il m'a ramené du Fugu récemment. C'est super bon ! Il est fort ce Seido. A part ça, il garde toujours la pêche et à beaucoup trop d'énergie.

    Bon voilà tu en sais encore un peu plus sur Seido...

    Je t'écris dans quelques jours mon frère...

    Signé : Hebi (Seido m'a donné ce surnom, a cause de ma tête peut être ?) Sacré Kuma... Cet Akakuma.

    J'avais scruté et regardé d'une vue de haut tout ce qu'il se passait. J'arrivais devant MON lieu. Poussant la porte d'entrée, je vis au loin dans une pièce sombre puant la tristesse, un homme d'une chevelure rouge sang, me rejoindre prononçant dans une tristesse une phrase pas fini. Me prenant pour Shiro dans un premier temps, il essuya son visage perlant, pour me demander qui j'étais. Je vis son visage rougie par les émotions. Se tenant au mur comme s'il allait tomber à tout moment, je comprenais qu'il était certainement perdu.

    Je ne vis pas non plus mon frère. Ce mauvais pressentiment que j'avais ressenti commençait petit à petit à se faire un dessin dans ma tête. Je pris la parole pour répondre à Seido :

    "Je suis Washi alias Shitamuki Hyozan. Je suis le demi-frère de Shiro. Tu te poses certainement plein de questions Kuma. Je ne sais pas trop par où commencer. Viens t'asseoir j'ai beaucoup de choses à te dire."

    Prenant place dans l'arrière boutique, je pris la parole en tant qu'aigle :

    "Déjà, toutes mes condoléances pour Hayai, je suis au courant depuis peu. Si je suis là, c'est parce que Shiro a disparu. Il m'écrivait des lettres, pour cela que je sais tout de vous. Ce bâtiment est en réalité ma propriété. Pourquoi il ne t'a jamais parlé de moi ? En parti à cause du magasin. Tu connais Shiro mieux que moi pour savoir qu'il a un don de manipulation hors normes. Ce magasin à été racheté le jour où tu l'as rencontré dans la ceinture plus jeune. Mon père était le père de Shiro. Il a menti afin de faire prospérer les 1000 poissons en tant que commerçant accompli. J'ai également acheté les 1000 viandes récemment lui permettant d'avoir Bo Komei en tant qu'employé. C'était un peu un cadeau dans l'ombre que je lui faisais. Je ne lui en veut pas du tout de son mensonge, cet endroit était celui de ces parents après tout. Peut-être que tu connais mon nom au sein du clan. Le gyousha au nom de Shitamuki. C'est bien moi. Désormais, je suis là afin de pouvoir trouver des réponses sur la disparition de Shiro. Peut-être que tu ne me crois pas, mais connaissant Shiro, il a certainement du placer des coups d'avances. As-tu connaissances d'une lettre scellé ou quelque chose dans le genre ? Cela fait beaucoup d'information. Je n'ai pas l'habitude de parler autant."

    Tout avait été dis plus ou moins afin de poser la situation face à Seido. Comment allait-il réagir face à tout cela ? J'avais utilisé les surnoms qu'ils étaient donnés exprès afin de lui montrer que je connaissais beaucoup de chose. J'espérais qu'il prenne bien la situation.[/size]
    Ajitsuke Seido
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    Ajitsuke Seido

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    Message par Ajitsuke Seido Jeu 7 Mai - 22:08

    Le comportement de Seido se verrouillait, sa main empoignait l’homme, pour le retenir et s’en servir d’appui tout à la fois. Son visage, en plus d’afficher des joues tachées par la tristesse, arborait désormais un regard plein de véhémence. Il venait de l’appeler Kuma. Il n’y avait que deux personnes au monde qui connaissait ce surnom. Hayai et Shiro. Un frère mort et un frère disparu. Par quelle légitimité cet illustre inconnu venait s’accaparer la complicité d’une trinité qui appartenait désormais à un précieux passé. Une vive leurre de haine et de colère se reflétait dans les pupilles du chasseur. Son éclat disparaissait aussitôt. Il n’avait pas la force. Ni physique. Ni mental. Plus assez. Ses sentiments l’avaient détruit.

    Faiblissant, à demi-appuyé contre le sol, ses jambes tremblaient. Hyozan l’aidait à se placer sur une chaise, pouvant à tout moment chuter. Il commençait à lui présenter ses condoléances quand les seules et faibles pensées de Seido se concentrait sur une même question : Qui était cet homme ? Plus il parlait, plus ses propos lui semblait juste. Manipulateur, visionnaire, prudent. Tout cela justifiait les facettes les plus intelligentes de Shiro. L’histoire des milles poissons était dur à avaler, Seido était méfiant. Mais cette ultime barrière s’écroulait à l’évocation de.. la lettre. Personne au monde en dehors du trio fraternel ne possédait à la fois leur surnom et la présence d’une lettre cachée. Allié à la couleur de ses cheveux, Hyozan venait de convaincre l’orphelin.

    T’es.. Ok.. D’accord. J’te crois. Aid’moi.

    Peinant à se relever, le chasseur se dirigeait vers un lieu très précis de la boutique. Au niveau de la porte arrière, il dégainait un de ses couteaux de chasse pour venir sortir l’habillage du bas-mur. Encore une fois, il utilisait une arme, celle portée à la ceinture : son Nagamaki, plongeant sa lame dans l’espace nouvellement créée. Un cliquetis détonnait. Une planche se soulevait. En son sein, un long étui en tissu y était préservé, rempli de sable. En vidant le contenu, un manuscrit enroulé d’un autre parchemin tampon se révélait. Seido le déroulait, conscient qu’il n’était à ouvrir qu’en cas ultime. Qu’en cas de mort. Il chassait cette dernière pensée. Il en lisait les premiers mots, difficilement, mais il reconnaissait des noms. L’orphelin tendait au demi-frère les écrits officiels des Milles Poisson, semblant s'abandonner à lui.

    J'dois l'r'trouver. J'lui ai parlé d'une affaire, d'message codé. Il a pt'être trouvé quelqu'chose. De plus gros qu'lui. Ou un concurrent. J'y arrive t'jours d'habitude, mais c'te fois, j'trouve rien. Il a dû s'mettre dans un bourbier pas possible, et j'suis pas là.
    Shitamuki Hyozan
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    Message par Shitamuki Hyozan Ven 8 Mai - 16:44

    「 UNE NOUVELLE CHEVELURE ARGENTÉE 」

    “Un frère par le cœur est plus proche qu'un frère par le sang. ”


    Le haut de mon kimono se froissa sous la poigne du chasseur. Je pouvais saisir son état d'esprit, son énervement, tout mes mots précédemment annoncé était lourd de sens. L'homme au cheveux écarlate flageolait, il semblait en manque d'énergie. Depuis combien de temps était-il là ? L'attrapant au moment où son corps venait de descendre de quelques centimètres, je pu apercevoir ses jambes à moitié fléchie, prêt à tomber. L'asseyant sur une chaise, je savais que le mot Kuma l'avait touché. Seul le trio s'appelait comme cela. Shiro avait donc tout prévu à ce point ? Pourquoi était-il absent ? Sur quoi avait t-il pu tomber ?

    Seido se mit alors à me croire comme s'il n'avait rien d'autre à faire. Évoquant une lettre et connaissant mon frère, je savais qu'elle nous donnerait les réponses. Le chasseur semblait savoir où elle se trouvait. Arrachant l'habillage du bas mur avec l'un de ces couteaux, sortant un long étui rempli de sable. Kuma en sortait alors un lettre scellé, un parchemin enroulé, après avoir vidé tout le sable. Essayant de lire quelques mots, le chasseur me donna la lettre. Une première lettre que je lisais tout haut. Cette lettre contenait toutes les informations sur le droit de propriété.


    Année - 13 :

    Je soussignée Mme Shitamuki Hana achetant la propriété des Ryomen avant saisit par la triade en l'absence des résidents depuis plusieurs mois sans information conformément à la loi.

    Je déclare que le propriétaire de cette habitation sera au nom de Shitamuki Hyozan, mon fils, dans quelques années.

    En l'absence de Hyozan sur le lieu, Mr Ryomen Shiro pourra alors résider et en faire ce qu'il souhaite en tant que locataire du lieu à titre gracieux.

    Signé : Mme Shitamuki


    Cette première lettre lu à Seido permettait alors de me donner raison :

    "J'ai jamais rien dit, cette boutique lui revenait de droit en quelque sorte, c'était celle de ces parents et il en a fait quelque chose d'extraordinaire n'est-ce pas ?"

    Posant le premier parchemin sur la table, une seconde lettre scellé également était présente. Elle ressemblait plus aux lettres que je pouvait recevoir. Sur le coup, je me demandais bien ce qu'il pouvait y avoir à l'intérieur. En réalité cette lettre se trouvait entourait à l'intérieur du parchemin. Une lettre cachait dans une autre. M'asseyant avec Seido, je commençais alors la lecture :


    Mes frères,

    Seido, Hayai et Hyozan. Pour commencer, Hyozan est le quatrième frère. Vous devez le respecter comme vous le faisiez avec moi. Vous apprendrez à le connaitre.

    Si vous lisez cette lettre, c'est que quelque chose m'est arrivé. Une chose tellement grave que vous avez du l'ouvrir. A part la mort, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas présent dans cette boutique, elle est tout pour moi. Donc je m'envoie mes propres condoléances Ahahah !!!

    Je tiens à m'excuser pour ce mensonge sur la boutique, mais j'aimais beaucoup trop ce que je faisais. Hayai, tu deviendras directement le gérant de cet endroit. Seido rien ne change pour toi, mise à part que peut-être tu devras livrer toi-même les cargaisons en attendant un nouveau livreur.

    Hayai gères la boutique comme tu le fais si bien depuis que tu es avec moi. Je te fais confiance.
    Seido, ne laisse pas libre cours à ta colère en mon absence. Tu es le protecteur du groupe, ne l'oublie jamais.

    Maintenant, je vais vous révéler une dernière chose... Quelque chose, que je ne vous ai jamais dit... Je déteste le clan Shinnin. Je déteste ce village, je déteste ces frontières, ces clans. Je pense que Bo Takeshi est une très grande menace pour ce clan. J'aimerai me rapprocher de lui pour avoir des informations, mais je n'ai jamais osé, son empire est trop vaste.

    Je cherche une solution pour déstabiliser le village afin de casser les clans. Un village doit être un village. Il ne doit pas y avoir de frontière à l'intérieur d'une enceinte. Je n'ai rien d'autre à vous dire...

    Ah si ! Hyozan, ce jour là, ta main était aussi froide que ma glace. Es-tu un élu de glace comme ton frère ? Si tel est le cas, deviens le pilier de ce village. Vous trois, devenez un symbole. J'ai confiance en Hayai et Seido, le jour où je les ai rencontré dans la ceinture. Vous êtes mes frères...

    Zuku, cette lettre est faite pour que tu la lises à Seido. Ce Kuma n'a certainement pas du évoluer en terme de lecture... Washi, gardes un œil sur eux...

    On se reverra là-haut... Devenez fort !


    Cette lettre était lourde en émotion. Shiro avait pu écrire un maximum de chose. On pouvait apprendre certaines choses même. Pourquoi avait-il peur de Bo Takeshi ? Il semblait plus agir dans l'ombre, mais on en entendait pas trop parler. Je savais qu'il traitait de chose que je n'aimais pas réellement. Mon frère n'aimait pas ce clan ? Il n'aimait pas les clans dans ce village tout court. Cet homme était mort trop tôt. La lettre devait être assez dur pour Seido, puisqu'en écrivant cette lettre, jamais il se serait douté qu'Hayai était également mort au combat. Washi devait garder un œil sur eux. J'étais cet aigle désormais. Regardant Seido ne bougeant pas, je pris alors la parole :

    "Mon frère, ensemble trouvons les réponses et devenons un symbole pour le village. Devenons fort ensemble ! Je suis un élu moi aussi et je pensais qu'il n'avait rien remarqué ce soir-là, mais je maîtrise également la glace..."

    Assis en face de Seido, j'attendais de voir sa réaction, ces paroles, comment se sentait-il mentalement. Il traversait un chemin difficile avec tellement d'obstacle. Même pour un chasseur réputé, cela reste un chemin compliqué. J'étais également dévasté par cette disparition et à travers de lettre, je m'étais imprégné d'Hayai également. Nous devions maintenant rester soudés ensemble...

    Ajitsuke Seido
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    Ajitsuke Seido

    Trinité fraternelle agonisante Empty Re: Trinité fraternelle agonisante

    Message par Ajitsuke Seido Mar 12 Mai - 23:55

    Le courrier secret ne faisait que confirmer les dires de Hyozan. Il était impossible de l’avoir falsifié. La cachette n’avait pas été utilisée depuis des lustres, ni même mentionnée depuis des années. L’étui, avec son contenu, y dormait depuis longtemps. Les paroles du demi-frère touchait Seido. Il ne mesurait probablement pas toute l’étendue de ses mots. Le Goushya pouvait sûrement l’imaginer mais pas le ressentir. Cet endroit, les Milles Poissons, était extraordinaire. La boutique était un refuge dans le refuge, un petit coin de paradi ou les souvenirs joyeux avaient triomphés. Les doigts contre le parquet, commençant à se resserrer, le chasseur semblait s’accrocher à ce passé.

    Ouais.. D’Incroyable.

    Ce n’était pas tout. Une seconde lettre avait attendue patiemment son heure, avant d’y dévoiler les confidences qui y avaient été couché sur son papier. Elle commençait en expliquant que Hyozan était des leurs. Le demi-frère agirait effectivement comme tel dans le futur, épaulant l’orphelin, sans jamais rien attendre en retour, toujours en donnant. Seido ne pouvait pas en vouloir à Shiro pour ce mensonge sans importance, cela ne changeait rien à ce qu’était ce lieu, destiné à Hayai qui n’était plus. Un pincement au coeur. Si seulement l’entrepreneur savait la vérité. Il lui demandait de ne pas céder à la colère, de continuer à les protéger.. Mais à l’instant présent, il n’avait plus rien à protéger, trop touché par la perte rapprochée de ses deux frères de coeur. Leur présence lui manquait. Un sanglot éclatait timidement, tête baissée. Un long râle qui ne semblait plus en finir était crié par son corps tout entier.

    Sa main se levait brusquement, avant de s’abattre violemment vers le sol, ce qui aurait dû l’exploser. Son poing avait refusé, se stoppant net à quelques millimétres de la surface du bois, finissant par à nouveau l’effleurer de ses doigts. Incapable d’attenter à leur paradis. La lecture continuait, Seido était silencieux. Son récent vécu s’accordait avec les révélations de Shiro. Il ne regrettait qu’une seule chose, ne pas pouvoir lui en parler en face. Au final, la fratrie partageait certainement les mêmes opinions, les mêmes doctrines et les mêmes jugements. Le chasseur était peiné qu’il ne l’apprenne pas d’ici quelques années, ensemble, plutôt que dans de telles conditions.

    Il était le protecteur du groupe, lui aussi avait senti le requin Bô Takeshi tourner autour de leurs boutiques, de Shiro, de Hayai. Il n’avait jamais aimé savoir ses frères en danger, repoussant parfois les menaces. L’entrepreneur avait prit les devants sans rien dire, comme à son habitude. De véritables frères se protègent l’un l’autre. Mais Shiro voyait plus loin. Bien plus loin. Il n’était pas qu’un entrepreneur. Il était un visionnaire, un rêveur du futur qui avait voulu donner une chance à cet avenir, derrière un voile de mystère et de manipulation. Étrangement, Seido ne s’était jamais réellement méfier de ce masque. Inconsciemment, il savait. Il voulait en faire des symboles. Un dernier sanglot, court, s’emportait avec la fin de la lettre : des surnoms avaient été évoqués.

    L’clan Ryomen. C’comme ça qu’on l'appellera quand les trois n’f’ront plus qu’un. T’as intérêt d’vite r’venir pour pas manquer ça. Ca s’rait bien non, d’faire c’que t’as fait d’la boutique avec l’village entier. D’en faire un ptit paradis.

    Il s’appuyait sur ses chevilles, poussant sur ses bras pour se redresser, avec difficulté. Vacillant, il ne tenait qu’à la force de sa volonté, tandis que sa estomac criait famine dans un gargouillement rocambolesque.
    Shitamuki Hyozan
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    Shitamuki Hyozan

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    Message par Shitamuki Hyozan Mer 13 Mai - 18:50

    「 UNE NOUVELLE CHEVELURE ARGENTÉE 」

    “Un frère par le cœur est plus proche qu'un frère par le sang. ”


    Le chasseur de monstre pleurait. Un sanglot éclata sans aucune retenue. Je pouvais comprendre sa douleur. J'espérais que mon frère soit encore en vie, mais il avait raison, s'il n'était pas à la boutique, alors il devait certainement être mort. Des gestes brusques de la part de Seido. entre colère, regret, remords entre autres la douleur dans son cœur devait être au plus haut point. Mais je devais également lui faire part de quelque chose, même si cela devait lui faire encore un plus mal. C'est cette dernière phrase de sa bouche qui me faisait peur...

    "Seido... Je..."

    Il devait sans douter, il devait l'avoir compris. Même si nous gardions espoirs, nous devions nous préparé au pire. Shiro maîtrisait le Hyoton comme moi, cette bénediction était assez polyvalente. Pour ma part, je savais pertinemment qu'il était mort. J'avais comme un pressentiment. Mais je devais garder la foi et faire face devant son frère qui voyait une lueur d'espoir. C'était pour cela que j'avais retenu mes mots juste avant. J'étais qui pour lui retirer cette lumière qui pouvait guider son chemin. Hayai était déjà mort. Tant que le corps de Shiro ne serait pas encore retrouvé, il garderait l'espoir. Même si j'étais là, je savais pertinemment que je ne remplacerais pas ce trio légendaire pour eux. Je devais donc trouver quelque chose afin de finir ma phrase.

    "Je... Je t'invite au restaurant ?"

    Cette phrase paraissait bizarre, n'ayant pas réellement le même ton que l'air précédent, j'espérais qu'il ne relève pas. Dans l'état ù il était actuellement, je ne pensais pas que son instinct de chasseur soit autant aiguisé à chaque instant. Puis une idée me vint à l'esprit.

    "En fait, je... J'aimerai me présenter encore à quelqu'un si tu veux bien. Même si cela peut paraître bizarre, j'aimerai me présenter à Hayai. Veux-tu m'emmener après manger ?"

    Je devais rencontrer le trio au complet. Même mort, je devais montrer que j'étais là. Pour Seido, je devais devais devenir Hayai et Shiro. Je devais être là pour lui et le protéger comme il le ferait pour moi. Les gens aimaient croire que lorsqu'une personne meurt, un corbeau transportait leur âme au pays des morts. Mais parfois il arrivait des choses si terrible qu'une immense tristesse par avec elle et l'âme ne pouvait trouver le repos. Et parfois, parfois seulement le corbeau pouvait ramener l'âme pour arranger les choses. Est-ce que j'étais ce corbeau ? Je devais arranger les choses. L'âme d'Hayai était certainement en moi et celle de Shiro également, s'il était également mort. Je devais changer mon nom de code. Dans un élan d'émotion en moi, je dis :

    "Kuma, je suis Karasu. Washi n'est plus. Je deviens le corbeau."

    Je devenais ce corbeau afin d'arranger les choses. Je devenais ce messager. Je devenais Hyozan avec l'âme d'Hayai et de Shiro en moi. Je devenais cet animal qui peut touchait et transportait les âmes. Je me sentais de ce fait, plus proche d'eux. C'est ce que je me disais afin d'avancer dans un but précis. Reprenant légèrement mes esprits, j'ouvris la porte de l'échoppe afin de sortir accompagné de Seido pour aller manger.

    "Choisis ce qui te ferais plaisir !"

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    Message par Ajitsuke Seido Mer 20 Mai - 19:15

    Le chasseur avait faim. L’invitation de Hyozan n’était pas de trop, il n’y avait plus rien de comestible dans la boutique alors qu’il venait de jeûner ces derniers jours. Une de ses jambes cédait sous le poids, se rattrapant contre un mur. L'orphelin avait besoin d’aide pour se déplacer. Pourtant, l’annonce de rendre visite à la tombe d’Hayai lui faisait enfiler un de ses bras autour du cou du bourgeois, refusant alors d’abandonner à cause de son corps. Son esprit, même abimé, restait celui d’un survivant et d’un battant. Il portait désormais les espoirs et les fardeaux de ses deux frères, sa guérison devait se hâter pour se fortifier d’une volonté sans faille. Par ce geste, Hyozan ressentait peut-être la lourdeur de la symbolique l’accabler : lui aussi avait été légué de cette providence. Son ventre résonnait une fois supplémentaire.

    J’crois qu’j’irai pas loin sans avaler un p’tit quelqu’chose. P’dant l’coups durs, on s’enfilait d’brioches fourrées au fromage ‘vec m’fréres.

    Un met qui avait le don de leur remonter le moral ou de sublimer les moments forts. Seido ne manquerait pas à y déposer l’une d’elles sur la tombe de bois et de pierre d’Hayai. Le nouvel élan que son nouveau demi-frère lui avait insufflé le faisait tenir bon dans les rues. Un soufflement avait néanmoins fini par être lâché.

    Washi, t’es Washi. C’comme ça qu’Shiro t’appelles, t’comprends ?

    On ne changeait pas de surnom aussi facilement dans la fratrie. Si Shiro y avait vu un aigle, un noble rapace majestueux aux griffes surpuissante, symbole de soleil, confondu avec le phénix, il s’agissait peut-être de la renaissance d’une lumière nouvelle dont il pensait son frère capable. Son bienfaiteur s’était emporté, Seido l’aidait à le réaliser, à sa manière, d’un argument simple mais d’une efficacité redoutable. Exactement comme le mentionnait les lettres que le bourgeois avait pu recevoir de son défunt aîné. Le duo avait besoin de la force de l’Ours et de l’Aigle pour accomplir leur destin.
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    Message par Shitamuki Hyozan Dim 24 Mai - 22:38

    「 UNE NOUVELLE CHEVELURE ARGENTÉE 」

    “Un frère par le cœur est plus proche qu'un frère par le sang. ”


    Perdu dans mon esprit, submergé par l'émotion de la mort, des messages que je voulais comprendre, je m'étais perdu un moment. Je ne pensais pas que tout cela me toucherai autant également. En réalité, je subissais certainement la pression sur mes épaules de tout ce qu'il venait de se passer en ces lieux. La rencontre, les messages, le futur, les visions, les morts, les disparitions. J'essayais de ne rien laisser paraître, mais Seido me ramena à la raison. Si mon frère m'avait appelé de tel sorte c'est qu'il y avait une raison. Je ne le voyais peut-être pas encore à l'heure qu'il est pourquoi un tel surnom aussi significatif. Avait-il pensait à quelque chose ? Je comprenais qu'il puisse avoir des coups d'avances sur des événements, mais certainement pas autant pour me trouver un surnom qui me montrerait le chemin du futur. Washi ! Pourquoi ?

    "Tu as raison Seido... Je trahirais la confiance de mon frère. L'émotion m'a un peu envahi tout de même..."

    Arrivée non loin de ce restaurant que j'aimais beaucoup, Seido semblait dans un piteux état, du moins son énergie était au plus bas; Le faisant s'asseoir sur un banc, je lui demandais alors d'attendre ici. Quelques minutes plus tard, je revenais avec un petit panier rempli de brioche à la viande et divers brochette de poulet ou de bœuf. J'avais usé de ma richesse pour lui donner un repas digne d'un gain d'énergie. Je mangeais également tranquillement pendant que Seido se goinfrait devant moi sans même m'adresser la parole. J'imaginais bien son état et cela me fit sourire. Le voir en plein regain d'énergie annoncé le début d'une nouvel ère pour nous. On se connaissait depuis peu, mais une relation assez particulière nous liait. Comme si Shiro et Hayai faisait le lien afin d'en faire une relation unique. Regardant fixement le bretteur manger sa potion d'énergie, je pris la parole :

    "Je comprends mieux maintenant... Shiro, il a vu au delà de nos apparences"

    Je sortais cela comme ça. Stoppant net la course de bouffe de mon nouveau frère. Pourquoi donner des surnoms d'animal ? Je me rappel maintenant. Seido était un ours, il était la puissance tranquille et la sagesse. Un animal protecteur d'une grande aide pour épauler les personnes qu'il avait choisi d'accompagner. Puissance et courage c'était ce avec quoi Shiro m'avait décrit Seido à l'époque sans même me mentionnait ce surnom d'ours.et l'aigle alors, il ne m'avait pas réellement décrit dans des lettres. Mais si je connaissais tout cela, alors l'aigle se reconnaissait à la puissance de leur capacité de visionnaire. Avait-il vu en moi cette gentillesse et cet capacité de compréhension pour m'élever dans ce village afin d'en devenir un des piliers ? Il est vrai que ma capacité d'observation était une de mes qualités, mais comment avait-il pu percevoir ce genre de chose ? Evidemment, il était le serpent. Cette capacité de fournir des indications utiles sur les changements de vie et les moments de transition, qu’ils soient au niveau physique, émotionnel ou spirituel. Shiro avait cet instinct primale et inconscient pour capter ce genre de chose. Tout s’emboîtait désormais dans ma tête. A quel point Shiro pouvait-il manipuler les gens ? Que ce soit du bon ou du mauvais côté. Où était-il désormais ? J'avais lu que l'aigle était également un messager du monde des esprits. J'avais donc ce lien. Mais il m'avait certainement surnommé de la sorte pour cette capacité à m'élever et prendre du recul sur les situations. Il savait que je pouvais me concentrer sur les taches à accomplir.

    Seido n'avait certainement pas encore compris ma phrase d'avant, mais elle ne lui était pas réellement adressé. J'avais juste parler à voix haute. Mais maintenant je comprenais mieux désormais. J'étais remis de mes émotions et je me sentais de nouveau bien.

    "Ma position au sein du clan va nous permettre d'élargir notre vision Seido. Tu as toujours était le protecteur du groupe. Toi et moi allons former une très bonne équipe..."

    Terminant notre repas, je comprenais aussi le surnom d'Hayai. Les surnoms donnés avait un lourd sens en réalité sur chacun de nous. C'était la perception même de nos attitudes et nos comportement. Nous devions désormais nous diriger vers la pierre tombale d'un frère. Je devais me présenter et lui parler? Tout cela me tenait à cœur désormais.

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