La journée avait terminé mal pour la jeune femme, une certaine mauvaise humeur l'avait prise au début de cela. On pouvait la voir à travers son visage dont on pouvait remarquer la veine à la tempe, et sa peau transpirante quelque peu rougie par la chaleur de l'été plombant de Kusa no kuni. Dans un des célèbre bistrot au sein des quartier des arts ( 鱸 の 入日 - Suzuki no Irihi - Bar du soleil couchant ), il n'était pas rare que lorsque le travail des artisans de divers métiers se terminait, ceux-ci pour la plupart se dirigeait dans ce bar en pierre taillée au divers ornements qui faisaient tant la fierté des artisans du Clan Tsukuri, afin de profiter de la soirée. Tant bien que ce lieu se désignait comme plus un bar qu'une auberge, il y avait tout de même des menus simples, tel des brochettes de viandes ou quelques crudités pour accompagner un bon verre d'alcool.

Son entrée se faisait quelque peu "fracassante", puisque la blonde à son entrée venait à frapper au comptoir une fois assis sur un des tabouret devant le comptoir, afin d'avoir au plus vite l'attention du serveur, et par la même occasion des autres individus présents dans la salle, pour commander une coupe de saké, et ceci rapidement. Sa patience semblait bien limiter. Ceux étant aussi assis au comptoir à côté de celle-ci braquait par réflexe de par son geste brusque leur regard vers la nouvelle arrivante, qui elle-même à l'encontre de ses divers regards médisant se permettait de prendre d'un mauvais œil ce groupe d'homme. Voulait-il aussi des ennuis ?

" - Vous voulez peut-être aussi que je vous fasse bouffer ce qui fait encore de vous des hommes ? "

Venait d'annoncer l'itinérante, sous l'impulsion de la colère. Une sorte de mine de sel qu'était devenue la guerrière au deux sabres. Mieux ne valait pas la déranger quand cette dernière était dans cet état, et les deux trois gaillard à sa droite l'avait bien compris. La blonde avait sa petite image péjorative au sein de certains, qui certains la considéraient comme un "garçon manqué", de par son comportement loin d'être celle d'une femme "normale" au sein d'Asatsuyu. Une dame qui injuriait de cette manière n'était pas vraiment une femme dans cet ère. On attribue en général la douceur et la soumission, la sérénité et la politesse. En cette phrase, cet idée fut brisée en miette. Hanae se montrait plus en tant que femme rebelle que femme humble, la mauvaise humeur une cause de cette soudaine montée de masculinité. Sa coupe servies quelque secondes après la demande, sa main gauche se saisissait de sa coupe pour poser le bord contre ses lèvres, pour ensuite lever depuis l'extrémité opposé afin que le liquide alcoolisé puisse entrer dans son palais et se diriger dans l’œsophage. À cul sec buvait-elle sa coupe. D'habitude elle qui ne boit qu’occasionnellement de l'alcool à quantité modérée, l'envie d'oublier cette journée misérable la poussait à boire plus rapidement. Un long soupire de plaisir eut-elle à sa gorgée de saké, relâchant son corps dont les muscles semblaient crispés, alors que peu à peu celle-ci se calmait. Néanmoins une voix, plutôt aiguë à entendre, venait à l'interpeller. Son regard tournait à 180 degré pour en connaitre la provenance de la voix, mais rien. À regarder droit devant elle, rien n'était perceptible, néanmoins au moment ou ses yeux descendait plus bas, une silhouette d'enfant se tenait face à elle. La bretteuse prenait la parole, sa coupe en main vide dévisageant le petit.

" - Que me veux-tu gamin ? "

C’est l’odeur de viande et de houblons qui m’amena jusque dans ce restaurant. Il y avait beaucoup d’adultes qui buvaient de l’eau coloré et qui réagissait bizarrement. Trop drôle à voir, y’avait la même chose au quartier, mais c’était différent. La bas, ils s’amusaient avec plein d’autres liquides, pleins d’autres jouets hilarants. Genre euh... une poudre qui se fume. Un jour, un monsieur m’avait expliqué l’intérêt de la plante qu’ils fumaient. C’était super passionnant du coup bah je m’en rappelle plus quoi. La vie d’artiste.

Je pénètre le restaurant comme une ombre. Mon objectif est simple, j’dois graille deux trois morceaux de viandes pendant que les hommes font leur jeu de boisson. Une mission facile pour le ninja que je suis devenu. Je vous ai déjà dit que j’arrive à marcher sur les murs ? Jamais ? Ouais j’avoue j’abuse. Mais bientôt, j’en serai possible, c’est sûr. Hop, petite cabriole. Hop. Petit pas chassé. Je glisse sous une table. Je marche à quatre pattes.

La porte du restaurant s’ouvre avec force. Je regarde vite fait, un homme vient d’entrer. Il ressemble beaucoup à une femme. C’est étrange. On dirait la version féminine de Tengen. Euh la version masculine du coup. J’ai toujours du mal avec ceux qui ressemble à leur contraire. Alors que je laisse ma main se balader sur l’une des tables, le temps s’arrête. Il part en pause face à la provocation de la femme. Le groupe où je suis se chauffe. Ils ont pas l’air d’aimer ce que leur dit le garfille face à eux. Oui c’est la contraction de garçon et fille. J’suis pas un génie pour rien héhé.

Il m’a ouvert une porte sur laquelle je saute dessus. M’voilà avec un bon morceau de viande. Ni vu, ni connu, je croque dedans, me relève, perds l’équilibre, glisse en plus de cela sur une flaque collante. Je sais pas comment j’ai fait, mais à me retrouver à l’opposé de l’endroit où j’étais : dans les jambes de la firçon – vous avez déjà compris j’suis sûr. Je cherche à reprendre mon équilibre, j’arrive pas. Mes bras gesticulent un peu n’importe comment. Je cogne mon pied contre son tabouret, j’ai mal, la viande pleine de salive quitte ma bouche contre mon gré et...

Oh mince...

J’ai donné un coup dans le morceau, sans faire exprès. La viande fonce vers son visage. J’explose de rire en avance. Comme c’est drôle. Elle faisait la fière et maintenant un morceau de viande fonce vers elle. J’suis l’meilleur. Ça lui apprendra à faire et dire n’importe quoi. Gne, gne, gne. Pour la peine, je lui tire la langue et retourne me fourrer, en vitesse, derrière les adultes pro de la boisson bizarre. J’arrive pas à m’empêcher de rire. C’était trop drôle. J’ai même pas fait attention si la viande avait couvert son visage plein de salive et de sauce. J’espère qu’elle ne le prendrait pas mal.

De toute façon je suis un héros. J’pas peur.

Donc là, elle avait un enfant d'âge assez bas pour se demander ce qu'il faisait ici, sa tête sur les jambes en train de gigoter dans tout les sens sans même réfléchir ne serait-ce qu'une seconde sous la panique, et en réussissant par quel miracle se frappait le pied contre le tabouret sur lequel la bretteuse était assise. On rajoute à cela le morceau de viande remplis de salive qui vient foncer sur elle et s'accrocher quelques instants sur son œil gauche avant de peu à peu tomber sous l'effet de viscosité du bout de viande mastiqué et mélangé avec la salive du garçon. Un rendu bien dégueulasse. Il pourrait avoir tout et n'importe quoi dedans, mais rien de bien hygiénique, ça c'est sûr.  Sa journée avait si mal fini, et la blonde qui pensait que la journée ne pouvait guère s'empirer, voilà une preuve que si.

Le gosse tirait la langue et se permettait en plus de se moquer d'elle. Une fois de plus dans cette journée la jeune femme allait virer au rouge, sa colère suivant la courbe par la même occasion. Subitement la blonde se levait et en dégageant brièvement d'un geste brute le tabouret qui la gênait, celle-ci fit les cent pas pour s'approcher de ce gamin, avec un air à vouloir la bagarre, même si c'était un gosse. Là était le mauvais jour pour venir ne serait-ce que de faire une gaffe. L'un de ses mains avait les phalanges qui se contractaient fortement, et sûrement était-elle prête à coller son poing sur la première personne qui se mettait en travers son chemin, chose qu'évidemment plus d'un se permettait de faire pour protéger le gosse de ce que la battante pourrait lui faire subir si elle venait à se saisir de Saigo. Ses dents se serraient fortement, l'air de se retenir de ne pas gueuler à tout bout de champs dans le bar. Mais bon, cela ne sera que de très courte durée. Dès que la première personne se saisissait de son poignet pour la retenir, d'un mouvement de poignet en celle-ci venait à son tour avec sa main saisir le poignet et avec l'ongle enfoncer son pouce contre une artère pour le forcer à lâcher son poignet.

Elle reprenait son avancée, néanmoins ça sera l'ivrogne devant le garçonnet qui viendra à faire barrage de son corps - en partie contre son gré - pour empêcher l'itinérante de s'approcher plus. Avec sa corpulence massique, l'empêcher d'avancer serait facile, comme la maîtriser par ailleurs si ce dernier le souhaitait. Physiquement Hanae tant bien qu'endurcit ne pouvait guère atteindre la force physique d'un videur pourrait avoir. Le gamin avait de la vaine pour cette fois. Elle avait eu ce réflexe de saisir son arme courte de mêlé mais se rappelle que n'en saisissant que du vide, cette dernière s'était faite voler son wakizachi par un type masquée. Cela avait tout de même alarmé les divers personnes autours, qui allaient vite s'occuper de maîtriser cette dernière en la plaquant au sol. M'enfin agité comme elle était, c'était déjà la galère à la saisir même à deux ou trois ivrognes qui eux n'étaient pas forcément aussi baraqué que le protecteur. Ils se prenaient des coups de coudes ou de pieds à cause de son agitation alors qu'on saisissait ses bras, tandis qu'elle venait à jurer milles et une fois qu'il allait se faire le gosse, qu'ils allaient regretter s'ils ne la lâchait pas et tout autres menaces accompagnés de vulgarités aux individus. Il y avait un gaillard de côté, qui lui gueulait au petit :

" - COURS FOREST, COURS ! "

Ouai on connait pas le gosse du petit, faut bien lui trouver un nom d'emprunt pour le désigner.

Ah ouais, mais c’est une sauvage elle. Elle a de la chance que ce ne soit pas un animal, j’aurai dégainé ma meilleure arme légendaire pour la découper en sushi. Réfugié derrière les adultes, la moche cherche à venir vers moi. Elle a la pêche. Hihi. Faut que j’arrête de rire pour rien moi, dans quelle bêtise je me suis encore lancé. Elle veut clairement ma peau et j’ai pas prévu de perdre aujourd’hui. Heureusement que y’a des hommes pour me protéger des sorcières. HEUREUSEMENT. Mon premier gardien s’avance, j’ai confiance en lui. Il attrape son poignet et je lâche mon meilleur cri d’encouragement. Oh... Il se fait maîtriser par la moche. Mince. Faut que je me taise, je lui ai porté malchance.

Bon, heureusement que j’ai d’autres protecteur. Sûrement des amis de l’ange du paradis, Tonjon. Elle continue à se débattre comme un monstre, j’en ai la bouche qui s’ouvre. Elle est forte. Mais je suis plus fort de toute façon. Je passe mon pouce sous mon menton à plusieurs reprise, je murmure mes meilleurs « Cheh ». Elle pourra pas se sortir de cette prison de muscle. Un adulte arrive sur mes côtés, je sursaute. Son visage m’a fait peur. On dirait un mélange entre une serpillère et un mikado... Ah non ça c’est Tengen. Bref, il est pas beau à voir, mais il s’inquiète pour moi. Mince, elle va s’en sortir ? J’avoue que pour l’instant j’ai rien dit et les hommes gère bien.

Je garde ma bouche fermée, je dis oui de la tête. Je vais courir, partir loin d’ici, mais avant ça héhé. J’attrape un gros verre rempli de l’eau coloré. Je dégaine mon meilleur sourire, elle aurait jamais du se dresser sur le chemin de l’explorateur numéro 1 du monde. D’un mouvement pas fou, faut l’avouer, je lui jette la boisson sur le visage. Bon j’ai mouillé mes gardiens aussi, mais on est là. Sans plus attendre, je prends mes jambes à mon cou. Enfin. Non. Elles peuvent pas remonter jusqu’à mon cou car bah mes jambes sont rattachés à ma corps, peut être que si je m’assois ça peut marcher. Elle est vraiment bizarre la langue des adultes.

Tout ça pour dire que je pars en courant du bar, par la porte principale. Je suis sauvé. Mais je continue quand même à courir.

Le gamin en avait de l'audace, de continuer à toujours provoquer plus la femme à la chevelure argentée en ce moquant de celle-ci de par ses divers propos et mimiques. Il avait beaucoup de chances, beaucoup de chances que des gaillards l'empêchaient de commettre l'irréparable, et que surtout servaient d'un côté de défouloir à cette dernière qui se démenait toujours plus à se libérer des deux trois hommes qui avaient saisis la guerrière par ses bras, mais qui malgré le nombre commençaient peu à peu à lâcher prise. En même temps, le gamin semblait se diriger vers une choppe de bière blonde l'air de vouloir en lancer une nouvelle sur la blonde.

Cette fois-ci, la bretteuse n'allait pas se laisser prendre de l'alcool aussi facilement. Maintenant elle avait des hommes pour leur servir de bouclier humains contre leur gré. Un petit schéma de plan parvenait presque instinctivement dans sa tête pour se débarrasser de ceux qui la gênait tout en pouvant derrière poursuivre ce dernier. Tandis que l'une des personnes lui tirait par l'articulation de son bras gauche, subitement elle relâche toute la pression de ce bras pour exercer une nouvelle grosse pression pour forcer à lâcher son bras, une réussite facile pour cette dernière qui vient donc de se débarrasser en un instant du premier homme qui tombera en arrière sur les tabourets. Quand au deuxième prit d'une brève stupeur sera à son tour pris de court. Son bras gauche libéré, la bretteuse se servit de ce bras pour prendre le haut du guerrier pour le tirer vers elle afin de le positionner devant elle, afin que ça soit lui qui prenne tout ce liquide orangé et mousseux lancé par l'enfant. une partie infime de ce qu'elle devait se prendre ira sur le côté, mais la majorité ira se coller au dos du haut de son bouclier improvisé.

Elle voyait le gosse s'enfuir sous demande de l'un de ses protecteurs. Alors à ce moment là celle-ci n'hésitait pas à rajouter son pied sur le tibia de son bouclier humain avant de balancer ce même otage sur le type baraqué qui aurait pu empêcher Hanae d'avancer, afin de distraire la montagne de muscles avec l'individu moins fortiche. Il se prenait de pleins fouet le gaillard, et à ce moment là, à ce moment là la bretteuse put alors se faufiler rapidement sur le côté du grand musclé pour s'échapper du restaurant à son tour, avec un bon retard néanmoins sur le petit bonhomme pleins d'audaces pour la tenir au ridicule. Cela ne l'empêchait guère de tout de même avoir l'intention de le poursuivre dans la rue, avec peu de personne pour brouiller sa vision en raison de l'heure tardive. Elle courrait vers l'ombre de Saigo, afin de le rattraper et surtout afin ne pas le perdre de vue. Elle a des choses à lui dire, ça c'est sûr et certains. Par ailleurs entre deux souffle, celle-ci se permet de jurer :

- Reviens ici sale morveux !

Je suis vraiment trop fort comme garçon. C’est qui l’enfant le plus malin de sa génération ? Inutile de répondre, on connaît déjà tous la vérité moi et mes amis imaginaires ! C’est Saigo, c’est bangbang. C’moi quoi. Franchement, dès fois, j’avoue queeeeee, j’en ai un peut marre d’être le héros le plus brillant du village. J’dois prendre ma retraite, c’est fini les bêtises de mon côté. Faut montrer le chemin à suivre. Héhé. Oh tiens, qu’est-ce que je faisais déjà dans le coin ? J’crois que j’avais faim et... Non j’ai oublié.

Quelqu’un court. Une voix, méchante, crie.

Tiens, tiens, tiens. C’est bien étrange tout ça. Je me retourne, je gonfle les pectoraux comme le meilleur gladiateur que je suis et... OH. Mince. Zut. Flûte. Quel idiot. J’me rappelle maintenant pourquoi je courrais. Y’a l’autre sorcière qui me suit. Ni une, ni deux, je reprends ma course effrénée. J’suis tellement rapide que je glisse sur les nuages quoi. Franchement personne peut m’arrêter sa-... Mon corps forcément. Bah oui. Cet idiot apprécie toujours me balayer quand je réussis enfin ce que je fais.

Je suis là, je cours pour ma vie et lui il me fait perdre l’équilibre. Résultat, je tombe là tête la première, je tape un stand de marmites, mon corps roule et fini par atterrir dans un wok. La pente est plutôt raide, en même temps les Tsukuri vivent sur une montagne. Sans forcément contrôler ce qui se passe, le wok me sert de luge. J’suis trop aerod-... aerodan-... Bon voilà, j’suis rapide. Encore plus que quand je cours. Je me retourne vers la sorcière. Je lui tire la langue et lui fait une jolie pied de nez. Elle pourra plus me rattraper.

Hein.
Hein...
Hein ?
N’est-ce pas ?
J’espère...
Non car ça pourrait mal finir pour moi.
Voilà quoi...

« Vers l’infini et l’oo delooooo. »

Perché sur ma casserole-luge, je dévale la pente Tsukurijin. Une colline c’est toujours cool pour ce genre de chose. Dommage que d’autres personnes n’y ont pas pensé. Après en même temps, normal j’ai envie de dire. Je suis un peu le héros le plus intelligent de ce village. Je tourne la tête vers l’arrière et ... Je ne vois plus la folle. Enfin si. Je vois bien une sorcière à l’autre bout de ma position, mais à l’heure qu’il est, c’impossible de m’atteindre. Genre faudrai avec des pouvoirs magiques pour le faire. Savoir voler, avoir une super vitesse, créer des montagnes russes. Bref faire quelque de ses deux mains en connectant son cerveau. Vu que c’est une fille, qui plus est folle, je suis tranquille à ce sujet. Le point se confond avec l’horizon. Ma luge percute plusieurs bosses terreuse.

Je m’accroche tant bien que mal. Mon corps quitte la luge de nombreuses fois. Heureusement que j’ai des biscotto d’aciers.

Il n’empêche que je fini quand même par faire un putain de vol plané. Y’a au moins 830 mètres entre moi et le sol. Un saut de l’ange. Tout ça car cette casserole a tapé un rocher un peu trop solide. Les Tsukuri je vous jure. Pas capable de construire une colline sans problème. Ils veulent ma peau c’est sur. En même temps quand tu vois que certains partent en expédition et qu’ils reviennent à moitié mort... Normal qu’ils soient jaloux de mes capacités.

Bref, là je me sens comme un oiseau. La poêle est à côté de moi. Je l’attrape. J’ai une idée de génie. Je place mes pieds dessus. Le surfeur en moi s’éveille. Je vois la scène au ralentit. Y’a un arbre devant moi. Je vais slider sur des branches, me servir de mes bras pour me rediriger, en bref faire un truc stylé quoi. Manque de pot, je me graille la première branche en plein ventre. La poêle continue sa course sans moi. Je tombe ko sur le coup. On aurait dit un punch de Seiki. C’est grave.

Une maman qui a assisté à la scène vient me voir et me prend sous son aile. Enfin ça c’est ce qu’elle m’a dit après que je me sois réveillé trois jour plus tard. Quelle vie d’artiste.