Autrefois un bel établissement, aujourd'hui, une pile de cendres, voilà ce qu'il restait du Kyu San Boryoku. Un regard vide animait l'égide de la ceinture noire, l'on pouvait presque y ressentir une certaine forme de détresse lorsqu'il repensait aux moments qu'il avait passé ici. Un chapitre entier de sa vie gravitait autour de ce bar, le chapitre qui relatait son ascension au sein du clan, lui qui n'était qu'un étranger venu de la colline, lui qui représentait tout ce qu'abhorrais les habitants.
Des souvenirs, c'était tout ce qu'il restait, alors qu'il écrasait sa cigarette sur le pas de ce qui fut autrefois la porte de l'établissement. Seijaku était résolu à faire ce qu'il fallait pour venger ceux qui avaient payé de leur vie leur allégeance à la quatrième tête de la triade. Son poing se resserra dans sa poche, tandis qu'il tournait les talons, avec pour objectif : Partir à la rencontre de celui qui était la cause de tout ces problèmes.
Mais avant tout ça, il lui fallait faire quelque chose, quelque chose qu'il redoutait depuis des années. Il se devait d'aller voir une personne, celle qui, malgré lui, n'avait jamais cessé d'alimenter ses pensées les plus noires ; au point ou il en avait fini par se haïr lui même. Oh oui, l'heure était enfin venue pour lui de prendre les devants, de se confronter à son destin... car aujourd'hui, il n'avait plus le choix, il lui fallait agir.
Sa marche était lente, mais décisive. Hors de question de faire demi-tour, il s'en refusait le droit, il n'y avait qu'une seule fin à cette histoire et elle ne serait pas heureuse... mais plutôt douce-amère. Car avec la révélation de la calamité des profondeurs, il ne pouvait plus se permettre d'attendre plus longtemps, le destin d'Asatsuyu était en jeu quand bien même personne ne semblait s'en être rendu compte.
Une simple histoire de vendetta s'était changée en soulèvement, d'un soulèvement était né de nouvelles préoccupations... Mais la cité noire n'aurait aucun rôle à jouer là dedans, cette fois, c'était une affaire de Shinryo, donc il agirait seul, pour le bien de tous. Un sourire s'était dessiné sur le visage de Seijaku, qui, alors qu'il marchait inlassablement en direction de ce qu'il restait des portes d'or, ne pouvait s'empêcher de se moquer de sa propre situation.
On peut dire qu'il l'avait bien cherché... Ses agissements étaient maladroits, mais motivés par une pure volonté de briser les frontières entre faible et forts, de chambouler l'équilibre... voilà pourquoi, jusqu'aujourd'hui, il s'était refusé d'être considéré comme ce qu'il était : Un héritier Kenchikkuka. Pour le bien de tous, il se devait de renouer les liens avec son passé, mais combien seraient capable de comprendre son revirement de situation ?
Sans d'autres explications... il ne pouvait le faire, car il savait que d'autres problèmes plus important méritaient d'être résolu. Il leur faisait confiance, car la Cité Noire était bien plus qu'un groupuscule... elle était un idéal qui, même face aux plus grandes menaces, ne romprait jamais. Certes, elle pliera, mais jamais ne perdra son intégrité.
Des souvenirs, c'était tout ce qu'il restait, alors qu'il écrasait sa cigarette sur le pas de ce qui fut autrefois la porte de l'établissement. Seijaku était résolu à faire ce qu'il fallait pour venger ceux qui avaient payé de leur vie leur allégeance à la quatrième tête de la triade. Son poing se resserra dans sa poche, tandis qu'il tournait les talons, avec pour objectif : Partir à la rencontre de celui qui était la cause de tout ces problèmes.
Mais avant tout ça, il lui fallait faire quelque chose, quelque chose qu'il redoutait depuis des années. Il se devait d'aller voir une personne, celle qui, malgré lui, n'avait jamais cessé d'alimenter ses pensées les plus noires ; au point ou il en avait fini par se haïr lui même. Oh oui, l'heure était enfin venue pour lui de prendre les devants, de se confronter à son destin... car aujourd'hui, il n'avait plus le choix, il lui fallait agir.
Sa marche était lente, mais décisive. Hors de question de faire demi-tour, il s'en refusait le droit, il n'y avait qu'une seule fin à cette histoire et elle ne serait pas heureuse... mais plutôt douce-amère. Car avec la révélation de la calamité des profondeurs, il ne pouvait plus se permettre d'attendre plus longtemps, le destin d'Asatsuyu était en jeu quand bien même personne ne semblait s'en être rendu compte.
Une simple histoire de vendetta s'était changée en soulèvement, d'un soulèvement était né de nouvelles préoccupations... Mais la cité noire n'aurait aucun rôle à jouer là dedans, cette fois, c'était une affaire de Shinryo, donc il agirait seul, pour le bien de tous. Un sourire s'était dessiné sur le visage de Seijaku, qui, alors qu'il marchait inlassablement en direction de ce qu'il restait des portes d'or, ne pouvait s'empêcher de se moquer de sa propre situation.
On peut dire qu'il l'avait bien cherché... Ses agissements étaient maladroits, mais motivés par une pure volonté de briser les frontières entre faible et forts, de chambouler l'équilibre... voilà pourquoi, jusqu'aujourd'hui, il s'était refusé d'être considéré comme ce qu'il était : Un héritier Kenchikkuka. Pour le bien de tous, il se devait de renouer les liens avec son passé, mais combien seraient capable de comprendre son revirement de situation ?
La Cité Noire n'avait reçu qu'un message, affiché sur le tableau installé au beau milieu de la ceinture noire
La Cité Noire doit se rendormir et plus jamais ne s'éveillera.
La Cité Noire doit se rendormir et plus jamais ne s'éveillera.
Sans d'autres explications... il ne pouvait le faire, car il savait que d'autres problèmes plus important méritaient d'être résolu. Il leur faisait confiance, car la Cité Noire était bien plus qu'un groupuscule... elle était un idéal qui, même face aux plus grandes menaces, ne romprait jamais. Certes, elle pliera, mais jamais ne perdra son intégrité.