Auri sacra fames Contrat personnalisé de rang BOuvrir
Des rumeurs intéressantes viennent du Quartier des Épices, certains gros bras ayant mentionné des contrats officieux au salaire ahurissant. De plus, des quantités non négligeables de fer semblent être transférées aux quatre coins de la cité, jusqu'à avoir convaincu certains commerçants visionnaires de racheter les objets personnels du peuple à prix d'or. Si cette tendance étrange continue, le cours du fer pourrait dépasser celui du cuivre, et donc des wén.
Vous n'êtes commandité par aucun clan, ni par la cité d'Asatsuyu no Sato, mais vous avez bel et bien entendu parler de cette affaire. Que ce soit de par votre appartenance au clan Shinnin, et donc votre proximité au peuple travailleur ; ou par votre appartenance au clan Tsukuri, et donc votre accès aux informations sur cet ancien allié des Bâtisseurs.
Creusez le sujet. Une chose est sûre : cela ne présage rien de bon pour la stabilité de la cité.
Objectifs
☐ En apprendre plus sur le commerce émergent du fer.
☐ Faire le lien avec le clan 射出機 Shashutsuki.
☐ Gratter la surface pour en découvrir davantage.
☐ Apprendre l'existence de l'élu affin au Kôton.
☐ S'assurer du contrôle de cette vague.
☐ Optionnel : donner le mérite à votre clan.
Précisions
⬩ L'ennemi peut utiliser du chakra (rang B).
⬩ Une Fiche Technique est la bienvenue.
⬩ Vous pouvez demander une Narration.
L’agitation dans le quartier des épices battait son plein, le moment idéal pour s’éclipser et mener l’enquête ailleurs, tout en laissant quelque chose à se mettre sous la dent à la triade afin de ne pas être dérangés. Remontant en direction des collines nobles, il ne put s’empêcher de regarder le déferlement incessant des sbires du Gardien, il était clair que la ceinture noire allait être bouclée pour la journée, tant que l’affaire n’aura pas été résolue.
Peu importe, au terme de cette petite enquête, nul doute qu’il arrangerait cette situation et dans le cas contraire, alors il se battra pour imposer sa vision des choses. S’il agissait ainsi, c’est qu’il était intrigué plus que tout par le mystère qui se cachait derrière ce fer d’origine inconnu… et plus il croyait avoir percé son secret, plus le flou s’épaississait.
En commençant à creuser, il avait fini par découvrir un réseau ayant une influence jusqu’ici inattendue, pouvoir disperser sa marchandise au quatre coin du village sans qu’aucun clan majeur n’en soit averti était une preuve du pouvoir que pouvait exercer les Shashutsuku… Il lui faudrait creuser la piste plus en détail, pour le moment à par un nom il n’avait rien… mais d’après ce qu’il avait obtenu comme information, la réponse se trouverait sûrement chez les nobles.
En effet, les nobles étaient les archivistes de l’histoire du pays. Perchée au sommet d’une colline, les archives d’Asatsuyu serait certainement son prochain point d’intérêt. Seul ces dernières pourraient lui apporter les réponses qu’il cherchait, sans hésiter, il remonta les rues principales jusqu’à pouvoir mettre une image sur le quartier des arts, les nobles qui le fréquentaient mais surtout, cette attitude qui les caractérisait tant.
À la vue de l’insigne du clan brodé sur son costume, les regards changèrent. Il se vit persécuté par une armée d’yeux, de chuchotements, d’inquiets. Que pouvait bien faire un type tel que lui, ici ? Cette question était la hantise des nobliaux qui ne voyaient en Seijaku, qu’un mauvais présage.
Lui ne s’en préoccupais guère, après tout, il était motivé par bien plus que la simple volonté d’arpenter les rues de marbres du quartier des arts. Non, s’il était là, c’était pour bien plus important. Seijaku avait le sentiment que le dénouement de cette enquête pourrait peser sur l’équilibre du village et que s’il ne prenait pas les devants, nul doute que des gens moins bien intentionnés que lui en profitent pour se remplir les poches.
En revanche, il n’aurait jamais imaginé que ce genre d’affaire puisse attirer un tout autre type de personne.
Cigarette au bec, il se tourna afin de constater. Si les regards étaient autrefois jetés sur lui, c’était sur ce nouvel arrivant qu’ils se portaient désormais. Remontant la ruelle principale, en provenance du Quartier des Epices, un homme à l’apparence sauvage, austère, monopolisait désormais toute l’attention des Nobliaux.
À l’aura qu’il dégageait, il ne faisait aucun doute que le Tsukuri qui s’avançait face à lui créait autant la discorde que Seijaku. Et pour cause, face à lui se tenait.
« Wu Tang… l’Artisan de la guerre. »
Oh, oui, il le reconnaissait. Comment aurait-il pu ne pas le faire ? L’Homme qui se tenait devant Seijaku avait été au cœurs de maintes discussions parmis les bookmakers de la Panacée. Le prétendant aux épreuves, celui qui faisait preuve d’une sauvagerie hors pair, l’ultime guerrier. Un mercenaire qui n’allait pas tarder à faire exploser sa renommée, que ce soit en bien, ou en mal.
Un sourire venait de se greffer sur le visage du Shinnin tandis qu’il s’adossait contre la poutre d’un porche, sur la terrasse d’un café. Comme attiré inexplicablement vers ce dernier, Seijaku se demandait ce que quelqu’un comme lui pouvait bien faire dans le quartier des épices… était-il de mèche avec les trafiquants, peut être, cela justifierai que quelqu’un comme lui aie quoi que ce soit à faire dans le ghetto.
Si le clan Tsukuri était impliqué, alors, toutes ses attentes se verraient surpassées.