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    Wu-tang
    硬派 Kouha
    Faction : Tsukuri.
    Région : Stade de l’Épreuve.
    Rang de puissance : B
    Exp. Totale : 128
    Messages : 67
    Inscription : 08/02/2020
    Wu-tang

    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] Empty YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%]

    Message par Wu-tang Sam 8 Fév - 18:34

    Identité
    素性 Sujou


    Prénom social : Wu Tang (Wu-tang) (武當 ― Nom donné au chef dans la tribu Katōjin).
    Genre : Mâle alpha.
    Année de naissance : -26 (28 ans).
    Âge social :  104 ans (Sachant que deux années équivalent à un combattant, humain ou animal, mangé, environ).
    Signe particulier : Une odeur âcre, musquée, très puissante, qui attire les bêtes, les senseurs et certaines personnes.
    Pouvoir : Absolument aucun pour le moment.

    Personnalité
    人格 Jinkaku

    BUSHIN (武神 — Maître des armes, dieu de la guerre) :

    Très tôt, à ses 5 ou 6 ans, Wu-tang est devenu un BUSHIN (武神 — Maître des armes, dieu de la guerre). Il s’est, pour ainsi dire, éveillé à la passion de la guerre et a commencé à orienter sa vie dans ce sens. D’aucuns pensent qu’il est né avec ce don et qu’il s’agit d’une bénédiction à proprement parler, certains autres y voient simplement un travail acharné, une dévotion furieuse, qui n’a cessé d’être alimenté par l’effort, par la pratique. Il dort avec des armes, mange avec des armes, joue avec des armes ; son quotidien tourne autour de leur utilisation, de leur entretien et de leur réparation.

    Qu’importe l’arme, il sait lui parler, la comprendre, saisir son histoire et l’épouser en quelques mouvements. À ce titre, il est d’ailleurs un grand amateur de lames et préfère, assez subjectivement, les armes tranchantes aux contondantes, considérant que les entailles qu’elles font sur la peau sont plus belles, plus nettes, plus claires. Une chaire découpée finement est plus appétissante qu’une chaire battue sur peau, car le contact répété, les dégâts internes, altèrent les fibres et rancissent la viande. En cela, les armes de jet et de distance sont tout aussi effectives, ce sont, dit comme tel, des outils de cuisine qu’il juge intéressants. Les lignes qu’elles tracent, les traces qu’elles laissent, les particules de poussières qu’elles déplacent, dessinent des courbes enchanteresses, splendides. Elles sont même porteuses de poésie à son sens.

    S’il se considère toujours sur une voie d’apprentissage, il détient néanmoins un véritable savoir-faire à ce sujet, que ce soit sur la ferronnerie d’arme en tant que telle, la stratégie militaire ou les arts martiaux pieds-poings-coudes-genoux, de préhension, de soumission et de percussion. Pourtant indifférent aux affaires de société, à la politique, aux traditions pacifiques dans leur globalité, il prend toujours du temps pour discuter quand il s’agit d’échanger sur le domaine de la guerre, et quand il s’en donne la peine, il s’avère être assez bon pédagogue – toujours avec ses méthodes, évidemment. Les forgerons sont régulièrement impressionnés par la dissonance entre son attitude rustre, sauvage, et sa connaissance pointue, très fine, des armes ainsi que son analyse profonde des combats.

    MASURAO (益荒男 — Grand chasseur) :

    Les Katōjin sont, avant d’avoir été transformés en ethnie massacreuse par Wu-tang, et seront éternellement considérés comme l’une des tribu de chasseurs-cueilleurs les plus vieilles et les plus averties. Certaines traditions orales parlent d’une longévité de plus de dix milles années, d’autres seulement deux milles. Il n’empêche qu’ils connaissaient leur environnement à la perfection, ils étaient capables de lire l’histoire d’un arbre dans la nervure de ses feuilles et de déterminer l’intégralité de la vie d’un animal en triturant ses boyaux. Il est même dit, autre légende, que les grands hommes et les grandes femmes de cette tribu ont su dompter des bêtes inconnues qui, jadis, sévissaient sur terre… Toutefois, même si elles sont justifiées par l’incroyable lecture de la nature dont ils et elles étaient nantis, ce ne sont que des mythes, des oralités frivoles que les chamanes aimaient raconter aux chefs pour les galvaniser.

    Dans les faits, Wu-tang n’est pas une exception et possède également cette capacité caractéristique des Katōjin. Il sait traquer une bête, l’affaiblir, l’achever, la vider, la dépecer sans bavures et conserver ses parties pendant longtemps. Toutefois, son amour du combat s’étend jusqu’aux affrontements avec les animaux et il ne rechigne jamais à la tâche quand il s’agit de livrer bataille avec plus gros que lui ou de faire durer un « beau » combat. À cet effet, il possède un instinct monstrueux, qui, entre des intuitions abracadabrantes, un odorat surdéveloppé, une bestialité démoniaque et une ténacité de canidé, pousse souvent les autres espèces, en tout cas, les plus faibles, à se cacher ou à se soumettre en sa présence.

    En sa qualité de grand chasseur, il est capable de survivre pendant plusieurs années dans la nature hostile, sans s’installer, en bougeant en permanence et en maîtrisant la cueillette, la médecine d’appoint, l’agriculture de forêt, l’orientation géographique, la lecture météorologique. Autrement dit, quand il cible quelqu’un ou quelque chose, il ne le lâchera jamais, au grand jamais, et sera le poursuivant le plus tenace, le plus pénible, le plus imprévisible qui soit. Alors, autant éviter d’être la proie de Wu-tang.

    ONIMUSHA (鬼武者 — Chercheur de guerre) :

    Exaspéré par la paix, état d’immobilité et de mort, négation la plus absolue de la vie à ses yeux, il voue un culte fanatique à la guerre et au conflit d’une manière générale. Ce sont, pour lui, des moments cruciaux de l’existence, des instants qu’il faut célébrer, qu’il faut sanctifier. Il n’y a pas de choses plus importantes que cela ; la vie et la mort, le temps et l’espace, le vide et le plein, tout n’est que dual et réciprocité, tout n’est que duel finalement.

    Il est prêt à tout pour accéder à la grâce de la « TAISEN (大戦 — la plus belle guerre) », la sensation transcendante de participer à la bataille la plus épique de tous les temps, au choc ultime qui déterminera le futur de l’humanité. En attendant cela, il s’amuse avec son environnement, l’attaque, s’en défend, le sauve, et conçoit tout un monde, toute une esthétique, toute une symbolique autour de l’affrontement.

    À ce titre, quand il fut nommé chef de sa tribu, après le rituel du feu, à ses 24 ans, il instaura des pratiques initiatiques similaires aux Épreuves des Tsukuri, basées sur le combat à mort des enfants de 10 ans pour leur passage à l’âge adulte. Étant à l’origine même de l’extinction des Katōjin, Wu-tang a été et sera toujours considéré, dans l’histoire de son peuple, comme le meneur le plus sanguinaire et le plus téméraire de tous.

    Sans être inconscient pour autant, il ne refuse jamais un combat quand il se présente à lui et cherche même à les provoquer, lorsqu’il estime pouvoir satisfaire son appétit. Son analyse des autres est d’ailleurs basée sur leurs odeurs et par extension, leurs goûts. Il sent littéralement les gens : leur soif de sang pue le fer, leur peur fleure l’excrément, leur colère sent une douceur florale éthérée, leur puissance dégage un agréable parfum sucré. C’est ce sens aiguisé qui a mené son train jusqu’au clan Tsukuri, juste après la déchéance de sa tribu, pour qu’il puisse y dévorer l’Invaincu. Une odeur de chocolat caramélisé, de cacao, de vanille et de lait, très sucrée, très prononcée, hante le Quartier des Arts et le pousse à sortir la nuit, le nez en l’air, comme un animal à l’affût.

    KENJA (賢者 — Philosophe tribal) :

    S’il fait partie de la noblesse d’Asatsuyu depuis peu, il demeure un guerrier de la tribu Katōjin, porteur de leur philosophie indigène si particulière, de leur coutume ubuesque. Il y est resté fidèle, il le restera jusqu’à la fin. Que ce soit dans la musique qu’il écoute, la nourriture qu’il affectionne et sa manière de la manger, sa sexualité complètement débridée, sa mystique paganiste, il faut se le dire, sa culture est bien loin de la civilisation dans laquelle il réside.

    Il ne digère pas le riz et les céréales. D’une manière générale, il ne fait pas confiance aux mets issus de l’agriculture et de l’élevage. Fidèle à ses traditions, à ses habitudes, il préfère manger à même le sol, sans assiette, ni couverts, ce que la nature lui offre : fruits, légumes, racines, graines, animaux et parfois même, certains cailloux. Le plus troublant concernant son alimentation est toutefois cette pratique rituelle, très décriée, de cannibalisme, qu’il s’évertue de respecter après un affrontement d’anthologie, pour voler la puissance de son ennemi et remercier son âme. À ses yeux, l’amour véritable n’est accessible que par cette voie-là. Tout le reste n’est que discrimination.

    Concernant ses pratiques sexuelles, elles sont également tributaire d’une orientation orgiaque  léguée par la tribu. Wu-tang ne se reproduit qu’avec plusieurs congénères femelles en même temps,  il nage dans des bains de peau et de chair et est, tout autant que dans le combat, un animal insatiable. En effet, il entretient des relations assez bestiales avec ses partenaires : il ne séduit jamais et attend finalement l’occasion parfaite à saisir, mais de la même sorte qu’il ne les cherche pas, il ne les retient pas non plus. Sans leur faire subir aucune violence, il ne les aimes pas, ne les chérit pas et se contente d’être, sans réflexion, sans affect, ce que la situation le pousse à être. Il n’est pas particulièrement attaché à la notion très civilisationnelle d’homme et de femme, de mâle et de femelle ; il considère davantage le sexe, la répartition de genre et la sexuation, comme des moments donnés, voués aux partages nuptiaux, des remerciements à la nature en somme, des préhensions du réel par la chaire.

    Il n’est pas particulièrement beau, n’use pas de charmes, sent une odeur très particulière, parle assez étrangement. Ses manières rustres ne plaisent qu’à un certain type de personnes, assez restreint finalement, homme ou femme, qui voient en lui un chef de meute, capable de fournir une descendance digne et robuste.

    Enfin, si son comportement est témoin d’un foisonnement d’attitudes hors-normes, qu’il serait vain d’expliquer exhaustivement ici, il est important d’évoquer un dernier thème de sa conception tribale des interactions. Wu-tang ne croit en aucun projet de société basé sur la sédentarité et se moque ouvertement des philosophies contemporaines qui, il le dit haut et fort, ne comprennent rien à l’essence du TENGEN (天眼 — Œil divin) ; principe fondateur de la mythologie Katōjin. Selon ce concept métaphysique, tous les êtres vivants ne seraient qu’une seule et même personne, éternellement et rétroactivement réincarnée afin d’appréhender tous les versants de la réalité, de vivre chaque vie qui doit être vécue, pour devenir un dieu et d’émerger, enfin, dans le GENJITSUSEKAI (現実世界 — Monde véritable)  – le monde, l’univers visible et invisible, tel que nous les percevons, ne seraient, en cela, qu’un œuf et l’intégralité de la vie, animale, végétale et minérale, passée, présente et future, tout n’y serait qu’un seul et même embryon en développement.

    Suivant sa logique spirituelle, tuer quelqu’un revient à se tuer soi-même. C’est là un paradoxe sémantique qui trahit une énorme contradiction entre ses croyances et son mode de vie, mais il en est conscient et n’a pas de honte à l’avouer. Il affirme, d’ailleurs, qu’en mangeant l’Autre, le combattant qui périt dans une lutte sans merci, son plus fidèle reflet en somme, il contribue à l’aimer, il continue à le porter en lui pour toujours. Cependant, les adversaires qu’il ne juge pas assez bons… sont généralement laissés au dépérissement et rendus à la nature.

    Philosophie
    思想 Shisou

    Que pense votre personnage des trois clans fondateurs d'Asatsuyu no Sato ?

    Wu-tang ne porte aucun intérêt à l’histoire d’Asatsuyu no Sato ; seules les Épreuves du clan Tsukuri, qu’il estime comme pouvant permettre l’émergence de la TAISEN (大戦 — la plus belle guerre), suscitent réellement son attention. À vrai dire, il voit plutôt d’un œil méprisant la cohue civilisatrice des fondateurs, qui se sont évertués à créer la ridicule illusion d’un monde de paix. Ce ne sont pour lui que des mensonges falsificateurs, qui servent à créer une stabilité dans la hiérarchie entre les groupes et entre les individus, qui contribuent à immobiliser les rapports de force et à les étouffer pour éviter un désordre dans les rangs si bien fixés.

    Un monde sans guerre est un monde prisonnier, un monde qui est l’exact inverse de la nature, un monde qui est en réalité déjà mort. Les cataclysmes, les catastrophes naturelles sont des bénédictions en tant que tel, qui pousse la vie à vivre, et l’hostilité du monde extérieur ne l’est que parce que les gens sont devenus fragiles, peureux et vaniteux.

    Au fond de lui, il aimerait savoir pourquoi certains êtres vivants ne désirent pas combattre, il aimerait savoir comment ils et elles en arrivent à considérer leurs vies comme étant si importantes, si précieuses, au point de se priver de la liberté, de refuser même une belle mort, de s’enfermer dans une geôle de coton. Ces questions le taraudent fréquemment.

    Comment votre personnage a-t-il grandi dans la cité ? Quelle place occupe-t-il ?

    Le guerrier tribal n’est arrivé que récemment dans la cité et n’occupe pas une place des plus prestigieuses, malgré l’importance du clan qu’il a intégré. Cela fait maintenant plus d’un an qu’il est officiellement membre des Tsukuri et il ne s’est jamais montré très enthousiaste à l’idée de politiser son regard sur la cité, ni d’ailleurs de se placer quelque part. La seule chose qui l’intéresse, en réalité, ce sont les Épreuves et de goûter à la puissance des bénédictions dans un affrontement dantesque. C’est pour cela qu’il se mobilise dès que l’occasion se présente, pour croiser le fer avec quelqu’un au nom du clan et assouvir sa soif goulue, insatiable, de combat.

    D’aucuns le considèrent comme un vulgaire mercenaire, d’autres comme un fauve incontrôlable, mais certaines personnes ont vu en lui une denrée rare sur laquelle investir pour mener des guerres. Finalement, la plupart le perçoivent comme un guerrier, comme un soldat véritable, dans l’âme, dans le cœur, jusqu’au bout des doigts et des orteils, qui ne respire à plein poumon seulement quand il est sur un champ de batailles.

    Comment votre personnage a-t-il vécu l'apparition de son pouvoir ?

    Il n’en possède pas à proprement parler.

    Cependant, en ce qu’il a déjà été capable de repousser, à de rares moments, les limites physiques de l’être humain, il se considère comme le versant négatif des maudits et des bénis, comme leur opposé, comme une autre incarnation de la nature, finalement, mise au monde pour les chasser, les réguler. Il est incapable de l’expliquer intelligiblement, mais à son sens, il est déjà doté d’un pouvoir puissant, bien plus que tous les autres : celui de posséder le poids du clan Katōjin sur les épaules, d’être le dernier legs de cette tribu de grands chasseurs, leur dernier héritage, celui en qui s’est cristallisé toute la force mystique de ce peuple millénaire et qui portera leur souvenir jusqu’à l’Éternel.

    Comment s'est passé le recrutement de votre personnage par son clan d'allégeance ?

    Wu-tang a été un barbare presque toute sa vie. Il n’a jamais eu de honte à se percevoir lui-même comme tel, il s’en est même revendiqué souvent, et c’est justement ce qui a plu aux membres éminents du clan Tsukuri. Dès les premiers contacts avec les gens de la cité, aux abords d’Asatsuyu, il a su montrer d’emblée à quel point il était un être exceptionnellement belliqueux et un terrible adversaire. Les Épreuves sont faites pour les gens de son espèce, les chiens de guerre, les soiffards de mort, et les petites rixes qui lui furent proposées en attendant le grand jour, furent toutes soldées par des affrontements à sens unique, conclus au bout de quelques secondes seulement.

    Le flegme et l’exotisme de son style font de lui un combattant très efficace, mais aussi spectaculaire et divertissant, qui, s’il est utilisé judicieusement, peut s’avérer très rentable. Ça a toujours été très clair : il n’est pas là pour construire quoi que ce soit avec les Tsukuri, il est juste là pour mener leurs guerres et distraire la plèbe dans l’arène.Toutes et tous l’ont très vite compris, et c’est tout à leur honneur.

    Quels sentiments votre personnage éprouve-t-il pour l'art, la politique, et la culture Tsukuri ?

    La plus grande indifférence… Voire, dans quelques moments d’exaltation citoyenne, d’hubris général, de galvanisation, une certaine forme de mépris.

    Comme répété, il a bien mené les Katōjin à la mort, tous et toutes, femmes, enfants et vieillards, sans sourciller, sans pleurer une seule seconde et sans le regretter ; pour autant, il n’a jamais renié ses racines et son appartenance à cette tribu. Ce n’est seulement parce qu’elle n’existe plus et qu’il n’a pas trouvé de meilleurs endroits pour se livrer à sa passion, le combat, qu’il a décidé de rejoindre cette faction. Il continuera de respecter ses traditions avec une rigueur ancestrale, aussi sauvages semblent-elles aux yeux des autres, et pestera les rites profanes jusqu’au bout.

    Ses interactions avec les autres membres sont d’ailleurs à chaque fois très coquasses, puisqu’il ne connaît absolument aucun code Tsukuri ; leur culture lui parait complètement infâme. Cela donne ainsi à voir toute l’inter-dimensionnalité des paradigmes, l’interactivité des jugements qui se livrent mutuellement au rejet de l’autre, qui se renient et se confrontent en permanence. En effet, de leurs points de vue respectifs, Tsukuri et Katōjin, ce sont les autres les barbares, ce sont les autres les bizarres, les hérétiques, les excentriques. Les assertions vont bon train. Qui a raison, en réalité ? Question rhétorique.

    Quels sont les objectifs de votre personnage ? Donnez trois axes principaux de développement.

    I — Dévorer, littéralement, l’Invaincu ; devenir le maître des Épreuves.
    II — Mener le monde à un état de guerre totale ; déclencher la TAISEN (大戦 — la plus belle guerre).
    III — Être pénétré par la grâce en affrontant les plus grands ennemis ; parvenir à dompter les bêtes inconnues que ses ancêtres ont combattu jadis ; goûter la viande la plus sucrée.
    VI — Porter la légende des Katōjin jusqu’au Ciel ; montrer que son peuple n’a pas donné son cœur pour rien ; faire mûrir quelque chose en lui, qui, quand il mourra, apportera un gain de maturité à ses différentes (ré/dés)incarnations et lui permettra, enfin, de naître dans le GENJITSUSEKAI (現実世界 — Monde véritable).

    Racontez un évènement marquant de la vie de votre personnage.


    -2 av. l'apparition du chakra
    Kusa no Kuni – Jonction Sud-Est
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    HIGISHIKI

    (火儀式 — Rituel du feu)


    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] Hhqr


    Il y avait, dans l’air, une chaleur étouffante, qui brûlait les poumons à chaque inspiration et enivrait les cœurs d’un courage insensé. L’horizon dansait, les arbres ondulaient, des cendres rouges volaient dans l’obscurité, et au loin, une aube incandescente commençait à éclairer un décor de plus en plus hostile. Tout ici semblait flou, indistinct, incertain... Les éléments s’étaient rassemblés pour se confondre et ne plus jamais se séparer.

    Il était très pénible, en effet, de ne pas pouvoir voir ce qu’il se passait réellement dans cette forêt, mais la fumée aveuglante et la noirceur de ce bois n’étaient finalement rien face à ce qu’il se passait réellement. Car, dans ce vacarme ambiant, entre le crépitement du bois et le bruit des broussailles chahutées, régnait un cri monstrueux, un cri terrible qui transperçait le calme grandiose de cette jungle immense. Le sol frémissait d'effroi. Les feuilles et les pierres tremblaient. Des nuées chauve-souris s'enfuyaient entre les arbres, apeurées par le déchaînement d'une telle puissance.

    Un combat à mort avait débuté et il laissait, derrière lui, des ravages inéluctables.

    Deux créatures s’affrontaient, parfois en se fuyant, parfois en se confrontant. Malgré leur différence de taille, et tandis qu’un incendie dévorait les parages, une bête et un homme semblaient alterner respectivement le rôle de la proie et du chasseur.

    Comme si une mélodie fracassante les rythmait, d’énormes fracas venaient ponctuer chacune de leurs percussions. Les instruments de la mort chantaient un requiem métallique et cadencé. Et sur ce tempo endiablé, ils s’abandonnaient, de concert, à l'harmonie d'une danse macabre, au beau milieu des flammes. Les assauts ne s’arrêtaient pas et ils n’allaient pas s’arrêter de sitôt. Il fallait que l'un d'entre eux succombe pour cela. À chaque coup, les frondaisons explosaient, la terre se marquait, le sang giclait et le feu gagnait de plus en plus d'ampleur... Cette scène paraissait défier les enfers.

    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] 2bm2

    Essuyant une gerbe de sang qui coulait le long de son menton avec le dos de son poignet et expirant un grand râle, le jeune guerrier se redressa face à ce qui semblait être le protecteur de ces lieux sacrés. Le corps de la bête se gonflait et se dégonflait dans un mouvement régulier, et la poitrine du guerrier semblait suivre le même rythme. Il la regardait avec hargne, en serrant fermement le manche de son épée entre ses deux mains. Des gouttes de sueurs perlaient son front, elles venaient couler entre le serpentement insolite de ses veines. Ses dents se resserraient, et alors qu’il avait encore le monstre dans son champ de vision, il jeta quelques coups d’œil accusateurs à sa lame, avec l’air de lui reprocher quelque chose.

    Il fallait dire que la situation tournait très légèrement à son désavantage.

    Cette créature titanesque, à laquelle il faisait face, se releva soudainement. Dans un éternel hurlement de colère, elle s’était cabrée pour ne plus jamais retomber sur ses pattes avant. Ce sanglier géant, pourtant si sauvage, si féroce, se tenait désormais debout, dans une position étonnamment stable. Du haut de ses cinq mètres, il observait ce petit homme qui était venu le défier sur son territoire avec une hardiesse suicidaire. Sa gueule béante se referma et ses narines recrachèrent une fumée trouble. Les blessures infligées par les puissants coups d’épée du guerrier Katōjin, devenaient de plus en plus douloureuses ; sa chaire ressentait les sévices du fer et son esprit animal comprenait, doucement, qu’il avait affaire à un prédateur. Et ce n’était pas n’importe lequel. En effet, Wu-tang n’en était pas à son premier coup d’essai, il chassait depuis longtemps déjà et il n’allait pas laisser sa vie s’affaisser sous les sabots d’un porc. Même si, de son côté, il n’était pas pleinement satisfait de sa performance, il avait tout de même un plan bien charpenté.

    Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il visualisait ces instants, qu’il préparait le rituel et il était, à présent, en train de les vivre. En y repensant, un sourire coupable apparut au coin de ses lèvres.


    Comme avant chaque élancée, un silence pesant gagna la scène. Le temps se figea. L’atmosphère se compacta. Le sol brûlant s’arrêta de trembler. Et puisque le vent ne soufflait plus, le feu, perdu dans ses mouvements enchanteurs, se calma tout-à-coup. Une spirale était en train de les absorber et tout se tournait vers eux, comme si, finalement, plus rien d'autre n'avait d'importance. Leurs regards attentifs se heurtèrent l’un à l’autre, dans une animalité partagée. La détermination de Wu-tang n’appartenait pas aux hommes, et ce gardien redoutable n’en était pas un. Ils s’étaient, vraisemblablement, bien trouvés.

    Toujours empli de la même rage, le barbare s’avança, d’un pas lourd, jusqu’au maître de la forêt. En levant sa lame au niveau de l’ennemi, et en gardant toujours la même cadence, il s’exclama :

    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] 7e50
    ⸺ On se fait un peu chier, tu ne trouves pas ?! Ses pas devenaient des foulées. Pour un rituel du feu censé déterminer l’avenir de notre tribu, pour un duel menant à l’aboutissement ultime de la vie d’un homme Katōjin, tu fais un bien piètre adversaire… Il s’était mis à courir, en faisant tournoyer son épée autour de lui. Elle valdinguait de gauche à droite… ALLEZ, GARDIEN ! DÉCHAÎNE TOUTE TA PUISSANCE ET OFFRE MOI UNE CHASSE D'ANTHOLOGIE ! Ses enjambées devinrent félines, bondissantes, et sa propulsion dévora la distance d'une seule bouchée.

    En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, il arriva aux pieds de la bête, qui, captivée par l’aura démoniaque qui se dégageait de lui et ne comprenant pas tant l’étendue de la situation, ne trouva pas le temps de réagir. Il venait, à l’instant, d’augmenter son explosivité de manière significative. C’était là le premier aspect de sa stratégie : habituer l’adversaire à un faux rythme, en retenant sa vitesse tout au long du combat, et le briser d’un coup, d’un seul. À pleine puissance, l’animal n’était pas moins rapide que Wu-Tang, mais il s’était accoutumé à une régularité particulière… On lui avait chanté une musique, il s’était laissé bercé et malheureusement, cela ne pardonnait pas.

    Dans un bond paniqué et incontrôlé, le gardien de la forêt se recula pour se mettre hors d’atteinte, mais il était déjà bien trop tard. Le corps tout entier de Wu-tang pivota sur lui-même, ses hanches, ses épaules, et ses poignets s’assemblèrent dans une synergie parfaite et avec toute la démultiplication de sa force, il envoya un coup circulaire dans la jambe gauche du sanglier.

    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] F0jb

    Dans une effusion de sang gigantesque, le membre de l’animal voltigea et alla s’écraser au loin. Passer de quadripède à bipède, pour impressionner son prédateur, était donc sa seconde erreur, et sans doute celle qui allait le conduire à sa perte... En vérité, qui était vraiment le monstre, ici ? Cette créature colossale, aux défenses acérées, et à la musculature herculéenne ou ce chasseur, qui, de son mètre quatre-vingts, paraissait pourtant si terrible ? Les rôles, qui s’interchangeaient depuis le début de la joute, semblaient s’être ainsi stabilisés.

    Ce sanglier sanguinaire se retrouvait, donc, face à son bourreau, tandis que les flammes avaient fini par ceindre la forêt dans toute sa largeur. C’était le principe du rituel du feu : créer un cercle de flammes, un incendie de forêt, se renfermant sur les belligérants, dans une chasse qui n'avait de fin qu'à la mort de la proie ou du prédateur. Il n’y avait pas d’échappatoires possibles…  À vrai dire, il n’y en avait jamais eu.

    Son jarret était entièrement sectionné et le saignement ne s’arrêtait pas. Il n'allait pas s'arrêter de toute façon. Un flot continu se déversait sur la litière embrasée et se volatilisait sous l’effet de la chaleur. Forcé de s’accroupir, le porc posa un genou à terre, et alla soutenir sa masse à l’aide de ses deux pattes avant.  C’était la fin. À n’en plus douter.

    Tout laissait penser qu’elle était en train de retrouver sa position initiale, mais tête baissée, et sans crier gare, la bête se rua sur le chasseur à toute allure.

    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] Wtsg

    La charge était sans doute son arme la plus redoutable, et dans ses derniers élans de frayeur, elle se livrait à son ennemi avec l’honneur d’un animal qui ne s’avouait jamais vaincu. La force avec laquelle la proie se jetait sur son bourreau était celle du désespoir et elle était telle qu’elle laissait derrière elle, une profonde saillie dans le sol. Mieux valait ne pas se prendre cette attaque de plein fouet. Le guerrier tribal le comprit très vite, et s’écarta de sa trajectoire, un rictus déformant la courbe de ses lèvres. Car si l’animal se pensait intelligent en feignant une attaque pour prendre la fuite par la seule issue potentielle, il tombait finalement dans le piège que venait de lui tendre Wu-tang.

    Et cela ne manqua pas. Alors que sa cible s’était vraisemblablement mise hors de portée de la ruade, le monstre continua sa course, en défonçant, de toute sa masse, les quelques buissons qui cachaient la sortie, et dévala la pente qui s’offrait à lui. Par chance, cette descente abrupte menait jusqu’à un point d’eau marécageux, un creux qui marquait la jonction Sud-Est de Kusa no Kuni. C’était là le lieu parfait pour continuer la bataille en se préservant du feu et de sa voracité. Et plus le sanglier se rapprochait de cette source salutaire, plus ses grognements affolés se transformaient en nasillements victorieux.

    La ténacité de ce chasseur allait donc le mener à sa perte. En suivant sa proie jusqu’au bout, il mettait finalement les pieds dans le piège que lui tendait ce porc. Après tout, cette forêt était la sienne et rien ni personne ne la connaissait mieux que lui.  

    Du moins, c'était ce que son instinct supposait. Et il se trompait lourdement.


    Se pensant poursuivi, il fut étonné de ne plus le voir. Un ricanement simiesque résonna à travers la forêt, un écho spectral qui vrombissait dans les crépitements du bois.

    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] 75or
    ⸺ Un tigre ou un ours aurait fait un bien meilleur gardien. La voix se faufila derrière l’oreille poilue du bestiau, il se retourna : personne. La panique commença à le gagner. Tu serviras de repas à nos petits et à nos femelles, mais tu n’alimenteras certainement pas les guerriers. Ta viande pue la faiblesse… soupira Wu-tang. Cette épreuve ne vaut rien, il est grand temps de la réformer.

    Tel un démon apparaissant dans la nuit, Wu-tang se fit jour à côté d'un arbre excentré à l'action et frappa contre une corde. Des croulements se firent entendre, incessants, paraissant de plus en plus bruyants Un mécanisme sommaire déclencha un éboulement dans la trouée marécageuse. Attachées par un jeu de cordes tendues, nouées et reliées entre elles, des filets retenaient des amas de roches à six endroits différents du ravin. Lorsque l’une d’entre elles se détachait, toutes partaient ensembles, décousues. Une réaction en chaîne, judicieusement programmée, fit crouler de toutes parts des rocs, des galets et du gravier sur le refuge du sanglier.

    Il hurla, beugla à la mort, et commença à se débattre, pour ne jamais être submergé. Les boulets venaient lui percuter les hanches, le garrot, la gueule. L’horreur le gagnait de nouveau.

    Mais, alors qu’il se démenait pour garder le museau hors des pierres qui l’assaillaient et continuer à respirer, l’épouvante fut d’autant plus saisissante lorsqu’il aperçut Wu-tang, dans les airs, arme en main, fendre la nuit pour fondre sur lui. La grande impulsion qu’il avait prise au moment où l’animal, complètement dérouté, essayait en vain de gérer l’effondrement de roches, lui permit d'atteindre sa cible sans trop de mal. Il avait attendu ce moment fatidique toute la soirée, il l'avait conduit jusqu'ici dans cet objectif précis. Les animaux comme celui-ci connaissaient parfaitement leurs limites. D'une manière générale et assez instinctivement, ils savaient quand il fallait fuir et quand il fallait attaquer. En lui tranchant un membre postérieur, donc un appui, il avait limité et sa capacité de fuite, et sa capacité d’attaque. La meilleure solution pour ce monstre était donc de trouver un endroit sécuritaire, à proximité de sa position et d’où il pouvait combler ses lacunes offensives en se fondant dans la boue et en prenant l'avantage sur un homme, plus petit, qui allait être enseveli jusqu'au cou dans la bourbe. Ce fut sa dernière erreur.

    Le gardien avait le bas du corps immobilisé et le guerrier fonçait sur sa proie avec la force de la gravité. Son prochain coup allait assurément être le dernier. Il n’y avait plus rien à faire. Les dés étaient ainsi jetés. Alors il abaissa sa lame du haut vers le bas, en recourbant sa colonne vertébrale vers l’intérieur et en y mettant toute sa puissance. Le poids de cette attaque fut insurmontable. L’épée s’abattit sur l’omoplate du porc et pourfendit son corps jusqu’à ses jambes.

    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] Qc1e

    Après un atterrissage acrobatique, exécuté en suspension sur son sabre, Wu-tang se réceptionna et regarda fixement la vie de l’animal s’éteindre, s’étioler, lentement. Il leva ensuite le visage et écarta les bras, victorieusement, s’ouvrant à la nature, au monde. Il venait de devenir le chef des Katōjin sur une partie de plaisir.

    Les choses allaient enfin pouvoir devenir intéressantes...

    Alter ego
    分身 Bunshin

    Origine de votre avatar ? Kanki - Kingdom.
    Comment avez-vous connu le forum ? Le petit Ikki.
    Quel est le nom de votre parrain ?Rokuemon le digimon.
    Est-ce un changement de personnage ? Du tout.
    Est-ce un deuxième ou triple compte ? Non plus.
    Connaissez-vous l'univers de Naruto ? Ça va, ouais.
    Est-ce votre premier forum RPG ? Chaque fois, c'est censé être le dernier.
    Autre chose à ajouter ? Challah ça perce.
    Manjiro Sano
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    Manjiro Sano

    YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%] Empty Re: YASEITEKI (野生的) — Wu Tang [100%]

    Message par Manjiro Sano Sam 8 Fév - 20:16

    Bienvenue à Asatsuyu no Sato !
    Une lecture plaisante qui ne permet pas de voir le temps passé accompagnée de combats formidables. J'aime tout particulièrement la vision de Wu-Tang en rapport avec ses croyances spirituelles !

    Mais je dois dire, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'un homme vivant presque essentiellement pour la guerre rejoigne Tsukuri. C'était assez bien tourné de par "l'odeur" qu'il a ressenti, celle du fameux Invaincu ! Sa raison afin de rejoindre ce clan -bien qu'étrange- est très cohérente et je suis impatient de voir les futurs affrontements contre notre cher Invaincu national ! De plus, au fil de la lecture, j'ai remarqué que Wu Tang n'était pas qu'un simple idiot qui n'avait que des muscles pour lui mais qu'au contraire il savait réfléchir et user de stratégie quand il le fallait. Des qualités de (futur ?) général, si tu veux mon avis !

    Et honnêtement, j'adore ce côté de croyances qui a été poussé à son paroxysme. Des coutumes, des idéologies, etc.. totalement en contraste avec ce que pourraient penser les membres de Tsukuri. Et pourtant, tu t'y fais ta place en tant que combattant qui ne s'intéresse pas à la politique. Et j'espère aussi ne pas servir de repas à Wu Tang..

    C’est ainsi que nous avons le plaisir de déclarer le 不敵 Futeki du nom de Wu Tang au rang C.
    Étape importante avant de pouvoir débuter ton aventure, nous t’invitons à créer un sujet dans la partie Réputation. Ta fiche technique et ta couleur te seront générées entre temps.

    P.S. : Tes 20XP de la pré-ouverture ont été distribués.
      herbeherbe