Réveil Difficile

Un simple signe incantatoire m’avait suffit pour qu’une petite flamme apparaisse au bout de mon index, je m’en servais alors pour allumer un des cigares que je venais de chiper au patron, le pauvre, il était en panique voyant la tension qui régnait à l’intérieur de son enseigne entre le blondinet et moi-même, enfin c’était plutôt lui qui semblait avoir un problème, moi je n’avais fait que dire la vérité, mais comme on dit « la vérité  blesse » et il ne semblait non plus pas trop apprécier mon comportement.

Mais peu importe il devait faire avec ou alors m’éliminer et l’histoire serait finie, mais le cran, le courage ça il ne l’avait donc pas, alors je continuait à crapoter le cigare qui ne manquait pas de me faire tousser à plusieurs reprises ;waouh c’était bien plus corsé qu’une simple cigarette de pacotille, ça s’était pour les vrais hommes, les durs, le patron ne méritait pas ces cigares.

Alors que le blondinet tentait de raconter sa médiocre vie, il enchaînait en même temps des signes incantatoires ouvrant des portails. Quel tour de passe-passe me réservait-il ? Peu importe cela n’aurait aucun effet sur moi. Bien joué, il m’avait surpris depuis mon angle mort, sa dague accompagnée e son bras entrait légèrement en contact avec ma gorge, ce qui ne me faisait même pas suer, bien au contraire. Il continuait à raconter je ne sais trop quoi comme délire, mais ce qui m’embêtait plus qu’autre chose c’était de devoir le punir tel un gosse pour avoir posé sa lame sur moi.

Un signe incantatoire plus tard et mon corps fut revêtit d’un halo de flamme qui de peu manquait de légèrement brûler le poignet de Sano, fort heureusement pour lui ce dernier avait retiré sa main au bon moment.

« Bla-bla-bla. Tu parles beaucoup, blondinet. »

Je me levais lentement afin de lui faire face et lui montrer comment ce bat un vrai sauvageon, mais il venait de prendre la fuite au travers de l’un de ses portails laissant derrière lui l’écho de sa voix s’adressant au patron. Moi je m’enfoutais royalement qu’ils savent que j’avais été à cet endroit au moment des faits puisque de toute façon personne n’oserait venir chercher un élu dans ce genre d’affaire. Quel idiot ce blondinet, d’un bond je traversais la fenêtre tout en annulant ma technique. J’allais poursuivre Sano.

« Je vais te cuir à point, microbe. »

ft. Manjiro Sano

Réveil Difficile

La course poursuite battait son fort au-dessus des toits de la Panacée et plus aucun son ne sortait de nos bouches, moi je ne désirait rien de plus que de l’achever ce vieux blondinet sans charisme qui puait la défaite dans tout Asatsuyu, franchement il avait vraiment pas de chance d’être en vie c’est pour ce fait que j’allais lui rendre un énorme service en éradiquant sa présence de la surface terrestre ce dont après quoi, je n’avais pus qu’à dire à Bunji que l’envoyé Sano ne désirait plus se rendre au village.

Plus je lui courrais après et plus cette idée farfelue s’évaporait de mon esprit car finalement ce n’était rien e plus qu’un déchet ambulant n’ayant rien à faire de ses journées, si ce n’était que de se la jouer justicier et franchement je n’avais pas que ca à faire.

Mes pas s’accéléraient au fur et à mesure que je concentrais mon chakra à mes pieds, chaque pas de courses que j’effectuais laissait une petite gerbe de flamme à l’impact du sol. Je le rattrapais à chaque foulée, qu’est-ce qu’il était lent, pitoyable, ennuyeux à mourir. Comment un type comme lui pouvait être doté de Chakra ? franchement. Alors que Sano tournait sa tête afin de mirer ma position dans son dos, il fut étonné de ne plus me voir à ses trousses, normal.

D’un bond, je l’avais dépassé avant même qu’il ne put le réaliser et lorsqu’il contemplait à nouveau son parcours, il put m’observer, posé sur pic d’une maisonnette. Sa course s’arrêtait net, il semblait enfin réaliser qu’il ne pouvait pas m’échapper et que j’étais bien plus fort que lui, dans un combat singulier je l’aurais plié, j’en étais sur, mais bref.

D’un signe incantatoire, j’activais une technique qui me permettait d’enflammer ou de bruler toutes matière inflammable au contact et sans prononcer ne serait-ce qu’un mot, je m’approchais aux cotés de Manjiro Sano qui était visiblement sur ses gardes, après un court échange de coups, je touchais la manche de sa veste au niveau de son poignet, ce qui enflamma dans la seconde le tissu. Il n’avait pas d’autre choix que de laisser tomber la mallette que j’amortissais avec mon pieds.

« Pauvre de toi, Manjiro Sano. Tu n’en vaut pas la peine finalement. Je vais rapporter moi-même cette mallette à Asatsuyu, je te suggère de ne plus pointer le bout de ton nez dans le quartier des épices, minable. Tu devrais te prendre un logement à la Ceinture Noire, haha. »

C’est sur ces mots que je disparaissais de la vue du blondinet, sans doute à tout jamais. Je me dirigeais vers le quartier résidentiel du clan Shinnin afin de retrouver Bunji et de lu faire part de toute cette histoire tournée à ma manière. Quelques instants plus tard, je frappais à la porte du bureau de Bunji – que dis-je, je rentrais sans frapper – puis posa la mallette sur son tas de document.

« La voilà votre mallette. Je ne sais pas ce qu’elle contient en réalité, mais tu peux la remettre à son vrai propriétaire. Pour ce qui est des deux gosses que vous avez envoyé, je crains que vous ne les reverrez pas d’aussitôt, l’autre avec sa coupe bizarre là, il m’a dit il compte retrouver une fille ou j’ai pas trop bien compris son délire et le blond là, alors lui pfffiouu. C’est la déprime totale il m’a fait clairement comprendre qu’il partait se ressourcer ailleurs. Enfin bref de toute façon ils étaient pas vraiment fiables, ils trainaient dans des histoires un peu bizarre ca n’aurait fait qu’entraver le business du clan et en parlant de ca. Envoyez moi mon dut directement à mn domicile, il se trouve que j’ai à faire là.. à plus. »

Je ne lui laissais même pas le temps d’en placer une que je quittais le bureau tel un voleur ayant accompli son crime.

ft. Manjiro sano