Nom : Tsukuri (作り)
Prénom : Sensai (繊細 - Délicat, Subtil)
Genre : Homme.
Année de naissance : -24, donc 26 ans d'existence.
Signe particulier : Des bandages autour du cou et des poignets.
Pouvoir : Meiton.

文化人 Bunkajin – Erudit, Brillant

Sensai est avant toute autre chose un intellectuel. Philosophe et politicien de formation, il aspire à devenir le plus grand essayiste de sa génération. Bercé depuis l'enfance dans les plus éminents ouvrages historiques et littéraires, il est passionné par les récits de l'ancienne civilisation Kenchikuka et de sa chute. Il croit qu'une étude plus approfondie de cette dynastie légendaire permettrait aux humains d'aujourd'hui – et particulièrement les Tsukuri – de prospérer de nouveau. L'homme apprend de son passé, mais encore faut-il qu'il sache s'y intéresser. Ainsi, vous le trouverez toujours dans l'une des grandes bibliothèques du quartier des arts, ruminant dans les archives poussiéreuses.
Il prône une philosophie rationnelle qui omet tout besoin humain superflu. L'homme, peu importe son sang, devrait vivre simplement, privilégiant le bien de la cité à son intérêt personnel. L'opulence des grandes familles ne le dérange pas, toutefois il estime que le jardin de l'esprit doit être cultivé avant celui des biens matériels.
De par sa lignée, il fut élevé pour intégrer la classe politique. Ce garçon calme n'étant point de ceux qui font des vagues, il ne s'y opposa jamais, bien que l'idée ne l'enchantait guère. Il a d'ailleurs retardé tant qu'il le put son entrée en politique au profit de ses études, expliquant sa faible reconnaissance actuelle. Malgré son désintérêt, toutefois, il admire les grands orateurs capables de galvaniser une foule dispersée et d'imposer leur voix dans un débat ; s'imaginant alors lui-même dans les traits de ces génies rhétoriques.

丁重 Teichou – Poli, Respectueux

Sensai est un membre de la noblesse et s'est vu inculquer les codes que cela impliquait dès son plus jeune âge. Le respect pour ses aînés et supérieurs hiérarchiques est inscrit dans son sang. Il en va de même pour les règles de bonnes manières. Également, il parlera toujours d'une voix posée, agréable et travaillée – pouvant ainsi passer pour quelqu'un d'hautain.
Malgré le décalage intellectuel qui le sépare de nombreux Tsukuri, notamment au niveau de son manque d'ambition, il reste l'un d'eux et le montre. Par exemple, il n'envisage pas de s'unir avec quelqu'un qui ne soit pas de haut sang, car il souhaite préserver l'héritage et la qualité de sa lignée. Son cercle d'amis ne s'étend d'ailleurs qu'en de rares occasions en dehors du micro-univers dans lequel il a toujours évolué.

超然 Chouzen – Distant, Détaché

Le brun est un homme au caractère détaché. En tant que Tsukuri, il reste en marge et se refuse pour le moment à tout engagement qu'il ne saurait tenir. Il ne s'implique jamais pleinement dans ses relations, n'ouvrant son cœur qu'à son travail. Ainsi, il n'est pas quelqu'un d'émotif ou attaché de trop. Peut-être cela vient-il de son mode d'éducation, puisque grandir au sein de la noblesse implique nécessairement une certaine distance mise entre l'enfant et le reste du monde.
Il est donc capable de changer d'avis ou de se séparer des personnes et objets relativement facilement. Quand une chose nouvelle se présente, il est d'abord perplexe, préférant analyser le phénomène d'une certaine distance confortable avant de le considérer de plus près. C'est ce trait de caractère qui en fait quelqu'un de discret, ne s'engageant que s'il a la certitude du succès. Il en alla de même avec l'apparition du chakra.

尊大 Sondai – Arrogant, Hautain

Tout comme l'érudit tire ses notions du respect dans son éducation familiale, il a également développé inconsciemment une forme d'arrogance vis-à-vis du peuple. En revanche, contrairement aux autres élites Tsukuri, cette légère forme de mépris ne s'étend pas aux autres familles. Il est certes fier d'appartenir à cette dynastie, mais ne dénigre pour autant pas l'importance des deux autres grands clans.
Non, son arrogance ne se développe pas contre ses rivaux, mais plutôt contre la masse. Le garçon estime que le peuple non-éduqué lui est inférieur et, bien qu'il ne rejettera jamais un individu pour cela, pense qu'il serait contre-productif d'accorder la souveraineté à la masse populaire. Elle doit d'abord apprendre avant de pouvoir diriger.
C'est la raison pour laquelle l'un de ses efforts principaux est d'éduquer la population, toute la population, y compris parmi les familles rivales. Il essaie donc de cacher cette arrogance derrière de belles paroles et un but noble, bien qu'il n'arrive pas toujours à tromper son monde.

Que pense votre personnage des trois clans fondateurs d'Asatsuyu no Sato ?

Dans ses intérêts et dans ses recherches, le jeune Tsukuri a toujours regardé vers le passé avec les yeux d'un enfant, avide de découvrir tous les merveilleux secrets du siècle dernier. Il admire donc ces grandes familles qui, suivant leur déchéance respective, ont convergé et se sont unies pour bâtir le monde tel qu'il est aujourd'hui.
Dès lors, il considère ces clans fondateurs comme une source de connaissance inépuisable. Il privilégie forcément l'histoire de sa propre famille qui, pour lui, détient les réelles clefs de la réussite, mais ne néglige pas l'importance des deux autres qui, malgré les différences, ont su apporter leur pierre à l'édifice.
Quand il regarde vers le présent, en revanche, il se méfie des élites des deux familles rivales. A vrai dire, il se méfie même de la politique de la sienne, mais la suivra quoiqu'il arrive. Il craint un conflit inévitable, c'est pourquoi il essaie de l'empêcher via la culture et la philosophie.

Comment votre personnage a-t-il grandi dans la cité ? Quelle place occupe-t-il ?

Sensai a toujours vécu parmi les siens. Il n'a connu que l'opulence et la noblesse, avant de se mêler à la population plus basse par son intérêt pour les belles lettres. Il grandit sur la colline qui surplombe le quartier des arts, où il ne manqua jamais de rien. Son enfance fut en de nombreux points écrite par ses parents, qui redoublèrent d'efforts pour le permettre de rivaliser avec la famille royale.
En tant que neveu du Seigneur et cousin de l'héritier, il fut contenu dans le microcosme de la Colline dont il ne sortit que quand il atteint la majorité. Bien qu'il ne dispose encore d'aucune influence particulière – et qu'il n'en a pas l'ambition – il reste quelqu'un dont les mouvements sont en permanence observés. Un homme de son sang se doit de véhiculer l'exemple le plus pur de la noblesse.


Comment votre personnage a-t-il vécu l'apparition de son pouvoir ?

Le pouvoir de Sensai n'est pas de ceux qui se remarquent le plus, en tout cas à première vue. Lui-même n'eut conscience de sa mutation que bien après la première vague de transformation. En fait, il ne s'en rendit compte que lorsqu'il fut confronté pour la première fois à cette nouvelle énergie, le chakra.
Il a d'abord craint ce pouvoir, qu'il considère comme une évolution en réaction à la première mutation. En effet, il paraît naturel qu'après un premier changement introduisant le chakra dans la vie des hommes, un second leur permette de le faire disparaître. Le philosophe en a peur, car il le pense convoité. Ainsi, il s'est efforcé de rester discret jusqu'à présent et seulement quelques proches membres – haut-placés, cela va sans dire – de la famille Tsukuri sont au courant de sa bénédiction.
D'un autre côté, une fois qu'il eut accepté la présence de ces nouveaux pouvoirs, il commença à considérer le sien comme spécial. Tel un élu, il avait été de ceux choisis pour limiter la propagation des dons chakratiques. Son pouvoir était pur et il lui parut logique qu'il revienne à quelqu'un de grande lignée comme lui.

Comment s'est passé le recrutement de votre personnage par son clan d'allégeance ?

Sensai est le clan. Il ne fut pas recruté mais hérita du grand nom de Tsukuri de ses deux parents. Sa mère est la petite sœur de Tsukuri Izaya, seigneur actuel et père de Raytoku, héritier.
Il ne dispose toutefois pas des mêmes aspirations politiques que tous ces gens-là, voyant son rôle comme étant utilitaire et non directif.

Quels sentiments votre personnage éprouve-t-il pour l'art, la politique, et la culture Tsukuri ?

Dans son plus grand rêve, Sensai serait le plus grand historien, philosophe et essayiste de l'histoire Tsukuri. Il serait un penseur dont les quelques mots posés sur un parchemin auraient changé la face du pays. C'est donc tout naturellement qu'il voue une puissante passion à ces disciplines et à l'art produit par son clan. Nulle part ne pourrait-il être plus heureux que dans le quartier des arts qui, à la différence de la Loge, est habité d'une atmosphère envoûtante de savoir et de tranquillité.
Il souhaite promouvoir la culture et la connaissance à autrui, en commençant par ses pairs mais pas seulement. Ainsi, il reconnait également l'importance des cultures Shinnin et Kodama, même s'il ne leur accorde pas le même intérêt.

Quels sont les objectifs de votre personnage ? Donnez trois axes principaux de développement.

1. Devenir le penseur le plus influent d'Asatsuyu no Sato.
2. Éduquer les masses.
3. Pérenniser à tout jamais l'histoire et l'héritage Tsukuri.

Racontez un évènement marquant de la vie de votre personnage.

"Sois comme un promontoire contre lequel les flots viennent sans cesse se briser.*"

Sensai toisa son maître et son maître toisa Sensai. "Tu comprends ce que cela veut dire ?" lui demanda le vieil homme. Le garçon, âgé de douze ans, plissa les yeux plus fortement comme s'il essayait de faire apparaître un second sens à ces mots.

"Je… Je ne suis pas sûr, non, désolé." Il ne fallait pas avoir de honte à ne pas savoir, c'était le sage lui-même qui le lui avait appris. La découverte faisait partie intégrante du chemin des hommes vers les dieux et la craindre était aussi futile que de redouter la mort. Tous ces mots qu'il manipulait et qui revenaient sans cesse devant lui commençaient progressivement à faire sens. L'enfant devenait adolescent et, avec son développement physique, suivait celui de son esprit, plus affûté déjà.
Son percepteur saisit le parchemin jauni de ses doigts poilus et fripés, puis lut à nouveau la maxime. "C'est simple. Cela veut dire que peu importe les épreuves, il n'appartient qu'à l'homme de rester fort. En se réfugiant dans son esprit, il peut faire face à toutes les catastrophes."

Le Tsukuri expira. Il comprenait, mais n'était pas entièrement d'accord. Cette pensée était bien trop facile pour être applicable dans la réalité. Ses ancêtres avaient-ils survécus en se retirant dans leur forteresse intérieure ? Non ! Ils avaient dû fuir la menace, ils n'avaient pas été sauvés par cette philosophie stupide ! Il sembla pris d'une soudaine fureur, comme cela lui arrivait à chaque fois qu'il pensait au passé et à la mort.

"Comment est-ce qu'on peut dire quelque chose comme ça ? Les Kenchikuka, eux, ne s'en sont pas sortis ! Leurs livres n'ont pas su terrasser la bête, alors pourquoi devrais-je les écouter ?
- Enfin, mon enfant, tu ne comprends pas. Mets de la distance et pense. Ne fais pas l'erreur d'associer deux choses qui n'ont rien à voir.
- Expliquez-moi, je vous en prie" dit-il alors qu'il sentait que la situation lui échappait. Il était devenu rouge et sa respiration n'était plus régulière. Il semblait sur le point de craquer.

Le vieillard se leva et prit une puissante inspiration. Cela faisait maintenant cinq ans qu'il avait pris en charge l'éducation du jeune Sensai. C'était un bon garçon qui avait juste besoin d'être débloqué. Le potentiel était là, mais bien enfoui sous une trop grande couche de sentimentalisme larmoyant.

"Ce qu'il faut comprendre de cette maxime, c'est que l'on ne peut prédire ce qui va nous arriver. Certains évènements se produisent car il en a été décidé ainsi. Si les hommes n'ont pas su s'en protéger, c'est également qu'il en avait été décidé ainsi. C'est dur, je sais, mais il faut l'accepter." Il regarda avec attention le garçon dont les yeux marrons commençaient à s'imbiber de larmes. Pour ne pas qu'il ne cède à l'humiliation des pleurs, il reprit rapidement. "Un évènement, par nature, est neutre. Ce qui le rend mauvais ou, au contraire, bon, c'est simplement notre jugement. Ainsi, en t'érigeant comme un promontoire, tu tiendras fièrement face aux évènements, sans leur attribuer de jugement de valeur. Tu en seras plus heureux."

Sensai n'eut pas la force de répondre. Il fit toutefois un signe de la tête pour assurer à son maître qu'il avait compris. L'ancêtre était un homme bon, mais il avait également appris par expérience qu'il valait mieux ne pas contester son enseignement. C'était un homme qui avait passé sa vie à étudier le passé et, s'il était pour cela tenu en haute estime par sa famille, il n'hésitait pas non plus à se fier à des méthodes plus ancestrales d'enseignement.

Cette maxime, qu'il avait d'abord eu du mal à comprendre, commençait à raisonner dans ses oreilles. "C'est notre jugement qui rend l'évènement mauvais". C'était, pour un gamin de douze ans, une phrase qu'il pouvait accepter. Ce promontoire, qui devait lui apporter sa protection, n'était pas contre les évènements physiques, au contraire. Il était contre cette faculté néfaste de l'homme de juger ce que la nature avait décidé pour lui. Il était contre ceux qui s'appelaient juges pour exercer leur pouvoir personnel sur une foule abrutie.

C'était devenu très clair à ses yeux : le salut de l'homme ne repose pas dans cette moquerie de justice, mais bien dans l'Histoire. Dès maintenant, son rôle serait de l'enseigner aux autres.

* Phrase originale par Marc-Aurèle.

Origine de votre avatar ? Osamu Dazai, de Bungo Stray Dogs.
Comment avez-vous connu le forum ? Ancien de SnD (j'étais Kuro, marionnettiste).
Quel est le nom de votre parrain ? Yagyū Sadaharu.
Est-ce un changement de personnage ? Nop.
Est-ce un deuxième ou triple compte ? Nop.
Connaissez-vous l'univers de Naruto ? Oui.
Est-ce votre premier forum RPG ? Non.
Autre chose à ajouter ? Non.

Je ne m'attendais pas à une lecture si tranquille, voir un homme qui préfère la paix à la guerre et cherche à gagner son influence non pas par les poings mais par les mots.

Un enfant qui rêvait déjà de paix et qui regardait vers le passé afin de ne pas commettre de nouveau les erreurs des ancêtres, qui malgré tout a cette petite touche d'arrogance propre au clan Tsukuri. Il a l'air de détester l'ignorance et ceux ne souhaitant pas se cultiver, mais plutôt que de les dénigrer il cherchera d'abord à leur apprendre, à les éduquer. C'est ce que j'aime chez ce personnage si humain.

Sa vision de son don non pas pour la violence mais pour contrôler les débordements des gens est clairement dans son tempérament tranquille et j'adore énormément le relief que tu as mit ici. Sans compter la relation qu'il avait avec son maître.. J'aime énormément ce personne et j'attends de grandes choses pour la suite !

C’est ainsi que nous avons le plaisir de déclarer le 不敵 Futeki du nom de Tsukuri Sensai au rang C.
Étape importante avant de pouvoir débuter ton aventure, nous t’invitons à créer un sujet dans la partie Réputation. Ta fiche technique et ta couleur te seront générées entre temps.

P.S. : Tes 20XP de la pré-ouverture ont été distribués.