Le quotidien d'un Érudit l'obligeait à sortir de sa zone de confort pour progresser, tant personnellement que professionnellement. Le principe même de la science était d'abandonner les sentiers battus pour exprimer sa voix intérieure, sa curiosité scientifique, et aller là où aucun esprit errant ne s'était encore aventuré. Ce jour-là, Sadaharu devait rejoindre ses proches amis du clan Kodama afin de parcourir, ensemble, la luxuriante jungle de Kusa no Kuni. Même si le biome naturel du pays regorgeait de danger, l'alchimiste s'était convaincu qu'une escouade de trois aventuriers compétents – @Nonoko Noko comptait définitivement pour trois – pouvait suffire dans leur tentative de survie. L'hiver s'échappait doucement du quotidien du peuple d'Asatsuyu, et les premières plantes se développaient çà et là après un hivernage bien trop long. L'occasion parfaite pour faire usage de sa main verte.
« Mir ! » beugla le balafré au travers de la cour du Monolithe, devant la structure antique aux glyphes encore insensés. « J'ai fini de me préparer. Noix de coco n'est toujours pas arrivé ? »
L'alchimiste était chargé comme une mule – et cela n'était que la partie émergée de l'iceberg. Derrière ses épaisses atours, son sac à dos en cuir, ses bourses de poudre, et ses besaces en bandoulière, se cachaient des dizaines de runes greffées directement sur sa peau d'albâtre. De quoi transporter un maximum de biens lors de ses trajets.
« Je n'ai pas eu le temps d'affûter ma lame. Je vous laisse zieuter les environs, une fois sur place ~ Je risque de ne pas être très à l'aise, avec tout ce barda dans les pattes. Et oui, j'ai pensé à la bouffe. Et oui, c'est encore de la poudre. C'est l'eau qui prend le plus de place ! »
Le jeune homme avait hâte de partir à l'aventure avec ses compagnons. Sortir du village lui vendait des rêves, comme des cauchemars. Intérieurement, il était tiraillé entre l'envie de caresser la nature du bout des doigts, et celle de rester bien au chaud dans les serres de l'Atelier. Par chance, @Tomoe Mirai le tirait vers le haut.
« Mir ! » beugla le balafré au travers de la cour du Monolithe, devant la structure antique aux glyphes encore insensés. « J'ai fini de me préparer. Noix de coco n'est toujours pas arrivé ? »
L'alchimiste était chargé comme une mule – et cela n'était que la partie émergée de l'iceberg. Derrière ses épaisses atours, son sac à dos en cuir, ses bourses de poudre, et ses besaces en bandoulière, se cachaient des dizaines de runes greffées directement sur sa peau d'albâtre. De quoi transporter un maximum de biens lors de ses trajets.
« Je n'ai pas eu le temps d'affûter ma lame. Je vous laisse zieuter les environs, une fois sur place ~ Je risque de ne pas être très à l'aise, avec tout ce barda dans les pattes. Et oui, j'ai pensé à la bouffe. Et oui, c'est encore de la poudre. C'est l'eau qui prend le plus de place ! »
Le jeune homme avait hâte de partir à l'aventure avec ses compagnons. Sortir du village lui vendait des rêves, comme des cauchemars. Intérieurement, il était tiraillé entre l'envie de caresser la nature du bout des doigts, et celle de rester bien au chaud dans les serres de l'Atelier. Par chance, @Tomoe Mirai le tirait vers le haut.