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Le RP se passe juste après les menaces, avant la fête du soleil, les épreuves, etc. donc après notre rencontre avec Hanae. Donc Riku, t'es mal en point, mais on va faire "que" marcher pendant une journée entière, ça devrait aller.

Riku avait reçu une mission difficilement refusable quand bien même son état n'était pas tout à fait optimal. La mission lui avait été confiée par le fils du seigneur Izaya, l'héritier du "trône" ou plutôt du clan Tsuruki, le frère de Kurogane : Tsuruki Raytoku. Quand bien même Riku se savait hors des faveurs de Kurogane il n'avait aucun contentieux particulier avec Raytoku. Ce dernier requerrait ses services malgré son état. L'on pouvait penser -et Riku l'avait pensé- que c'était Kurogane qui était derrière cette requête pour diverses raisons qui lui permettraient de se rapprocher du Lion Écarlate plus tard ou selon d'entacher sa réputation naissante. Au final, les faits étaient têtus, la requête venait du prince héritier et il était difficile de la lui refuser dans la mesure où il mettait quasiment tout en oeuvre pour que Riku puisse participer à ladite mission. Il s'agissait de surveiller un homme que Riku connaissait. Une connaissance, non un ami : Tanaka Shuzo. Un noble que le Kobayashi avait connu par le biais de sa sœur. Shuzo avait un projet à réaliser visiblement, une histoire d'académie. Un projet assez loin des centres d'intérêts de Riku, mais un projet qu'il savait nécessaire : la population -et lui au passage- devait être éduquée et instruite. C'était nécessaire. Seulement d'après ce qu'on lui avait dit, Shuzo souhaitait ouvrir son académie à tout le village, là où les Tsuruki voulaient que l'accent soit mis, durant les apprentissages, en faveur des Tsuruki. Une forme de lavage de cerveau allant de pair avec tout enseignement de ce type. N'était-ce pas ainsi qu'étaient orientés les contes, les légendes, les récits historiques ? Toujours en faveur de quelqu'un dans un dessein inavoué. Sans savoir lire, Riku avait suffisamment réfléchi sur ce genre de question pour se faire son avis : l'homme n'était qu'un animal que l'on oriente, façonne, formate par le biais des informations qu'on lui met dans la tête.

Riku était arrivé au point de rendez-vous en chariot - qu'est-ce qu'il y a ? - tiré par un homme fort et énergique. Posé sur une chaise, il avait les jambes, tendues vers l'avant de sa "cabine", encore serrées par les atèles. Ses jambes ne pouvaient être vues dans la mesure où le chariot les couvrait et couvrait même son corps jusqu'à hauteur de ses assailles. Seul son buste et sa tête étaient visibles. Telles étaient les dispositions du seigneur Raytoku afin que le Lion Écarlate puisse participer correctement à cette mission. En entrant dans cette "voiture", Riku, désormais connu au sein des Tsuruki après son exploit aux Portes d'Or, avait la certitude qu'il ne servirait pas seulement de semi-espion pour le seigneur Raytoku. Ce dernier souhaitait montrer autre chose, donner une autre image des Tsuruki, probablement montrer un sens de l'abnégation et du dévouement de ses hommes pour le village ?

_ Salutations Shuzo san ! J'espère que vous allez-bien, pour ma part je vais devoir rester un maximum dans cette "cage" en espérant que ce ne soit pas gênant pour vous... Avait dit Riku à l'entame de son propos. Il salua également la femme qu'il ne connaissait pas encore en prenant le soin de se présenter : Kobayashi Riku... Et vous ? Enchanté...

Après cela, Shuzo déroula son plan. Riku acquiesça. Il ne se fatiguerait pas à marcher. Il aurait quelqu'un pour le tirer et augmenter au maximum son confort. Présent dans son chariot, le marteau d'arme était prêt à être utilisé en cas d'extrême nécessité. Mais Riku espérait sincèrement qu'il n'aurait pas à combattre. Si cela devait arriver, il avait déjà demandé à son "conducteur" de le tirer d'affaire de façon à préserver au maximum son image : après tout, il était désormais héros de guerre et un héros de guerre, ça ne fuit pas.

Ainsi donc la jeune femme au sabre qui les accompagnait s'appelait Akamatsu Hanae. Le Kobayashi inclina la tête en signe d'approbation. Il allait retenir ce nom et il s'en souviendrait. Riku était un homme qui avait de la mémoire. Il n'oubliait pas facilement un visage ou un nom, encore moins un avec qui il allait passer du temps. Quoi qu'il en soit, l'arme et le comportement de Hanae allait l'intéresser davantage au fil de cette mission. Elle était une bretteuse. Lui aussi, de quoi leur valoir un petit face à face amical ? Si la mission se déroule bien et que le feeling passe un minimum entre les deux, dans plus d'un mois, à la guérison totale du Kobayashi, ce dernier demanderait un combat à la jeune femme. Il appréciait beaucoup ce type d'apprentissage, c'était à ses yeux le meilleur moyen de se maintenir en forme et d'améliorer ses techniques de combat.

_ Ah Tsubaki... Hanae la connait aussi. Excellent. Sinon que devient Tsubaki ? Cela fait un moment que je ne l'ai pas vue... avait demandé le Kobayashi en réponse aux propos de Shuzo.

_ Pas de problèmes pour l'entraînement ! Je suis toujours preneur. Avait tout de suite répondu Riku puis sourire aux lèvres il continua alors que son conducteur répondait en souriant presque bêtement Faut pas vous inquiéter pour Bram's. Je crois qu'il tire à longueur de journée bien plus lourd ! Plus nous passerons de temps ensemble, plus il y gagnera. N'est-ce pas Bram's ?

_ Oui c'est vrai ! Eheheh ! Prenez votre temps surtout ! Pas d'soucis eheheh ! Avait répondu le gaillard. Il était payé par le prince héritier pour un boulot de fillette à ses yeux. Il y gagnait doublement : quasiment une journée de repos et des pièces sonnantes et trébuchantes à la fin de la journée. Plus ils y passeraient du temps, plus le bonhomme saurait faire monter les enchères au moment d'être rémunéré.

C'est alors que Shuzo remit des tracts à Riku. Ce dernier récupéra la pile de papiers qui lui avait été tendue. Il en prit un et le tournant dans tous les sens, Riku baissa la main de sorte à ce que ses manœuvres ne soient pas remarquées. Il essayait de trouver des images, des couleurs quelque chose qui lui parle autrement que du texte car les mots... il ne les comprenait qu'à l'oral et ses concitoyens dans l'écrasante majorité étaient dans cette situation. Tenez par exemple, dans la famille du Kobayashi, seul une seule personne savait lire et écrire : un des plus jeunes, son frère. Il avait été pris en charge sur ce plan par un précepteur des Shashutsuki afin d'aider la famille de Riku à être indépendant sur ce plan. Disposer de quelqu'un dans son entourage ayant ce genre de compétences était important. Riku n'avait pas voulu apprendre à lire et écrire. Il n'avait pas le temps avait-il répondu avec une pointe de fierté mal placée. Il est vrai que le travail lui prenait beaucoup de temps, mais plus le temps passait plus Riku regrettait de ne pas avoir pris le temps d'apprendre. Il rattrapait désormais le temps perdu avec des cours avec son petit frère seulement les résultats et progrès étaient pour l'instant catastrophique.

La mission avait alors commencé par le quartier Tsuruki, celui des arts. Riku était en terrain connu. S'il avait été en meilleure forme, il aurait pu être -d'après lui- d'une bien meilleure aide. C'était sans compter avec sa prise de notoriété soudaine suite au combat aux Portes d'Or. C'était la première fois depuis cet épisode que le Kobayashi sortait de sa demeure. Sa forge était restée fermée deux semaines durant tandis que les commandes augmentaient petit à petit et que celles urgentes étaient déviées vers l'atelier de son confrère et ami Watanabe Dodo. Certains clients avaient fait le forcing pour voir Riku, mais ils n'étaient guère nombreux.

_ Hey ! Là bas dans le chariot, l'homme à la tignasse rouge ! Le forgeron ! Un quidam s'exprimait en pointant du doigt le véhicule du Kobayashi. Il parlait à son ami, un jeune homme environ du même age que lui : 15 ans. Les deux accoururent tandis que progressivement d'autres voies se faisaient entendre et que des têtes se tournaient et que des visages, plus marqués par le passage du temps, se déridaient.

_ Le Lion Écarlate ? C'est lui ? Vous êtes sûr ? Un petit groupe de jeunes filles entre les 16 et 20 ans s'amassa près du chariot du forgeron les yeux plein d'admiration. Des femmes d'âge mûr arrivèrent également remerciant chaleureusement le forgeron pour son exploit aux Portes d'Or. Bien entendu, un héros ne fait jamais l'unanimité. Certains restaient en retrait probablement jaloux par ce qu'ils voyaient ou peut-être pour une autre raison. Une femme au loin sembla soudainement triste comme rattrapée par le fantôme d'un être cher tombé au combat ce jour-là. Mais le résultat globalement était là : une foule s'amassait autour du trio facilitant leur action.

Riku garda soigneusement les tracts par devers lui. Ne sachant pas lire, il ne souhaitait pas utiliser ce moyen pour véhiculer le message qu'il avait à partager.

_ Merci... Merci à vous... Nous n'avons fait que notre devoir ! Merci... Avait-il commencé par dire. Très vite, il profita de la première occasion pour orienter tout ce beau monde vers la seule personne qu'il était nécessaire d'écouter :

_ Nous sommes ici pour vous faire part d'un projet d'importance. Un projet pour nous autres, gens du peuple ! Tanaka Shuzo san ici présent, un noble de la famille Tanaka, alliée des Tsuruki, a pour ambition de doter le village d'un établissement permettant aux plus jeunes de savoir lire, écrire et apprendre un métier avec l'aide des meilleurs professeurs du clan ! Mon jeune frère y est déjà inscrit et si j'avais des enfants je les y aurait tous envoyé ! Ne ratons pas cette opportunité formidable d'améliorer nos vies, d'offrir un avenir radieux à nos plus jeunes frères et sœurs, à nos enfants... Venez au Kiosque ce soir, Tanaka San y sera pour répondre à vos questions et prendre les premières inscriptions ! Ne ratons pas cette opportunité, les places sont évidemment limitées...

Le Kobayashi serra des mains, remercia encore, rassura les uns, rappela aux autres qu'il n'avait fait que son travail aux Portes d'Or.

A la loge de la perfection, Riku accepta de distribuer des tracts. Dans les autres sous zones du quartier des arts, Riku ne fit que parler, profitant de sa cote de popularité naissante pour en faire bénéficier le projet de Shuzo... Il se prit curieusement à apprécier la mission en s'impliquant peut-être plus que nécessaire. Pourtant, en sortant du quartier des arts, Riku glissa un mot à Shuzo :

_ [b]Shuzo San... Peut-être devrions nous éviter les tracts sauf dans un endroit où le niveau d'éducation est plus ou moins élevé ? Chez les scientifiques peut-être, mais ailleurs, notamment dans la ceinture noire, ce serait peut-être contre productif. Qu'en pensez-vous ?[/b]

Au final, le passage dans le quartier des arts avait été assez fatiguant. N’étant pas encore totalement remis de ses blessures, Riku s’était beaucoup impliqué à ce stade de l’aventure, dans le projet de Tanaka Shuzo. Il avait essayé, avec des résultats à priori plutôt satisfaisants, d’utiliser sa notoriété naissante pour en faire bénéficier un projet qu’il estimait fort utile. Mis à part des réactions négatives ou encore parfois des absences de réactions, la plupart des gens semblaient intéressés par ce qu’ils entendaient du projet. Quoi de plus normal ? Le village, d’un point de vue global manquait de bien des choses, à commencer par un centre d’éducation, ce que proposait Tanaka Shuzo.

Tanaka Shuzo avait accepté en partie la proposition du Lion Écarlate. Ce dernier lui avait suggéré de ne pas utiliser les tracts dans les quartiers populeux surtout dans la ceinture noire, la banlieue où le niveau d’éducation était très faible et dont l’allégeance n’allait pas aux Tsurukis. Ce geste pouvait être vu facilement commune provocation. Shuzo semblait d’ailleurs vouloir aller plus loin et carrément zapper la ceinture noire, à priori il avait quelques mauvaises aventures dans ce coin du village.

Finalement le périple se poursuivit notamment dans le quartier des épices. Riku y ayant une côte nettement moins importante qu’au quartier des arts –c’est-à-dire une cote similaire à n’importe quel quidam- il se cantonna à son rôle de départ soit : distribuer des tracts et orienter les gens vers le promoteur du projet : Tanaka Shuzo.

Vint l’heure du déjeuner. Shuzo avait tout prévu et voilà que chacun se restaurait avec un bol de crudités et des brochettes de porc. Bram’s se régala mangea 4 fois la quantité du plus gourmand d’entre les trois Tsurukis. C’était à ce moment que Hanae lança une pique amicale au Kobayashi. Ce dernier, tout sourire, répondit alors :

_ Ahahah… Oh cette notoriété m’a coûté cher tu sais… Mais l’Akamatsu serait-elle jalouse de toutes mes admiratrices ? Riku avait prononcé ces mots avec une expression faciale qui en disait long sur le fait qu’il tançait son interlocutrice. Mais comment prendrait-elle ces mots ?

Spoiler:

Le Kobayashi remarqua l’attitude de la bretteuse. Cette moue sur son visage. Il sourit. Sa blague qui en même temps était en réalité une manière de sonder la personne avait fait mouche. Bientôt, il saurait ce que peut-être même l’Akamatsu ne savait pas. Celle-ci avait répondu plutôt sèchement puis avait ignoré pendant tout le temps qu’ils avaient pris pour se restaurer, le Kobayashi. Gardant son sourire et bien conscient de la manœuvre de la jeune femme, Riku lâcha quelques petits mots à la kunoichi en se moquant :

_ Tu es encore plus belle quand tu boudes ahahah. Avait-il dit sur un ton taquin. Puis il se tourna vers le Tanaka écouta ce que ce dernier avait à dire avant de manger goulûment tout en échangeant par moments avec Bram’s. Ce dernier lançait des blagues à tout va. Bon viveur, il était expert pour détendre l’atmosphère. Il ne manqua pas de taquiner la bretteuse, gentiment, de telle sorte qu’elle ne lui en veuille pas. Puis il se mit à parler du projet de Shuzo d’une façon si sérieuse avec des arguments si pertinents que l’on eut cru qu’il avait fait les bancs et qu’il était instruit. En somme, le quatuor passa un bon moment avant de reprendre la route.

La suite de leurs activités les mena au quartier des lumières. La forêt blanche cœur dudit quartier. Sa vue imprenable, ces arbres à l’écorce blanche et aux feuilles rouges. Le passage dans cette partie sous contrôle des Kodama, avait été intéressant. Ici, à cause de l’influence des intellectuels et savants Kodama, la population était un peu moins laissée à elle-même que dans la ceinture noire. Riku, de sa carriole, sans hésitation distribua les tracts de Shuzo conscient que chaque personne qui le recevrait pourrait trouver âme charitable pour lui déchiffrer ce qui se cachait derrière les mots couchés sur le papier. Riku continua avec le même procédé dans les autres parties du quartier des lumières soit la cour de l’ascension et l’atelier. Dans ces deux parties du quartier, plus que jamais, Riku délivra des tracts sans sourciller, laissant à chaque fois un message succinct explicatif : une académie allait ouvrir ses portes pour le bien de tous. Ici, le niveau était bien plus élevé probablement que partout ailleurs dans le village. Arrivé à ce stade, le Kobayashi se rendit compte d’une chose : ce projet d’académie, aurait pu facilement voir le jour ici dans ce quartier. C’était probablement même ce qu’il y avait de plus logique. Certainement, Shuzo, après avoir ouvert son école viendrait trouver des précepteurs ici, des hommes de science qui feraient avancer sa cause.

Le quatuor poursuivit son chemin vers la porte nord en passant par la porte ouest. La ceinture noire, tel que prévue, avait été évitée. Pendant le trajet, Riku laissa Shuzo s’exprimer, il ne distribua aucun tract, devenant soudain moins joyeux et plus taciturne. Commençait à accuser le coup ? La fatigue le submergeait-il ? Non, quiconque était observateur pourrait remarquer que tel n’était pas le cas. Plus le quatuor s’approchait des Portes d’Or et plus la tristesse s’emparait de l’esprit du Kobayashi, ridant son visage d’une expression sombre. Il se souvenait, les sacrifices, la folie de ce combat meurtrier et les vies qui l’avaient suivies au combat et qu’il avait perdu. Lorsqu’ils arrivèrent enfin, son regard parcouru le mur en reconstruction. Il était encore grandement délabré. Ici s’était joué le sort du refuge. Ils étaient passés de peu devant la destruction totale.

Lorsque Shuzo évoqua ce combat et le sacrifice des uns et des autres, profitant donc de la présence d’un combattant émérite de cet exploit, Riku comprit qu’il devrait parler. Il n’en avait guère envie. Mais n’était-il pas là pour faire avancer la cause Tsuruki et par ricochet ce projet d’Académie ? Il devait se mouiller… Mais quel lien entre les sacrifices, cette bataille dantesque et l’académie ? Riku inspira un bon coup. Il y avait bien une partie liée à l’apprentissage martial… Le Kobayashi relâcha sa respiration…

_ Asatsuyujins ! Les Tsuruki ont beaucoup appris des événements récents ici même. Nous avons livré un combat dur, terrible, effroyable et pourtant, bien des morts auraient pu être évitées ce jour-là. Savez-vous pourquoi ? Le savez-vous ?

Il marqua un temps d’arrêt comme pour interroger les gens qui avaient bien voulu s’arrêter ou qui écoutaient en poursuivant leurs activités. En ce lieu, l’action des Tsuruki avait été si déterminante que forcément le respect pour cette faction allait grandissante.

_ Nous manquions d’informations mais surtout de formation à tous les niveaux ! Si nous avions une meilleure formation martiale, nous aurions pu mieux faire face. Si nous avions une meilleure connaissance de notre environnement, nous aurions pu faire face, si nous avions tout simplement une meilleure organisation individuelle et collective, le résultat aurait pu être tout autre !

Il se tourna vers Shuzo, son regard s’arrêta quelque peu vers le Tanaka, mais il poursuivit tandis que dans son esprit, les choses étaient désormais claires. Il savait quelle serait sa voie désormais au sein du clan. Il l’avait trouvé, ici même, en ce jour, aux portes d’or.

_ Cet homme porte le projet d’une académie. Ce projet nous permettra d’ici quelques années de faire bénéficier à Asatsuyu de magnifiques progrès sur quasiment tous les plans. Comme une plante que l’on mettrait à terre et arroserait pour qu’elle devienne un arbre protecteur, ainsi nos enfants et jeunes frères que l’on enverra dans cette académie deviendront les fondement sur lequel nous bâtirons afin de dompter notre environnement, le maîtriser et faire face sereinement à tout ce qui pourrait nous arriver. Il nous faut nous élever individuellement afin de faire évoluer le village dans le bons sens. Asatsuyujins ! SAISISSEZ CETTE OPPORTUNITÉ !

Puis il se rassit tandis qu’une petite clameur se leva. Elle était la somme de plusieurs grognements ou paroles d’approbation. A Shuzo de récolter les fruits de ce passage.

Las, Riku se tut à nouveau, plongé dans ses pensées.

Fin du RP pour moi. Hanae et Riku n'auront qu'à conclure. Je fais la demande de propagande et de fin de mission après vos réponses. Les documents sont remis en main propre au Majordome de Raytoku le lendemain matin à la première heure.