L’Hypogée est le terreau idéal pour ce genre d’entreprise. Les parois sont couvertes de mousses, la faune souterraine ne se fait pas rare, loin de là. De nombreux vers, insectes et autres bizarreries ont élu place ici. Ce sont les acteurs de la végétalisation des environs, les humains n’ont qu’une place secondaire. La flore n’est pas en reste, des plantes bioluminescente jusqu’aux champignons phagocytant l’humidité y sont également retranchés. En somme, les mercenaires Kodama cherchent à établir structure dans les tréfonds de l’Hypogée permettant un apport aussi bien en nourriture qu’en denrée alchimique. De quoi calmer les ardeurs des pauvres les plus zélés, tout en permettant à la médecine de faire un bond en avant, grâce à des remèdes traditionnelles plus perspicaces.

Malheureusement...

Conflit d’égo et longues palabres ne font bon ménage lorsque l’on décide de se lancer sur un projet d’une telle ampleur. Certains scientifiques se sont indignés quand les plus sages d’entre eux ont souligné l’idée de laisser les troglodytes s’occuper eux même de la structure. Un projet autogéré en autarcie la plus totale. Mais qu’est-ce que l’esclavage quand l’on permet à des hommes et des femmes de vivre pour un but, le tout en gagnant sa pitance ? N’est-ce pas, finalement, un travail comme un autre ? La clairvoyance aura fait défaut au groupe, si bien que le projet n’a pu prendre ses ailes. Aucun traçage, aucun marquage pour la suite, aucun début de structure. Des mots, des mots et des mots.

Le groupe rejoint la surface avec pour seul résultat que l’emplacement d’un point d’eau.