Dire ce qu'il avait sur le cœur lui fit le plus grand bien. Il n'était qu'un gamin, mais il ne comptait pas laisser ces adultes faire dérailler le contrat. La réussite de cette mission était une étape cruciale vers son ambition de devenir un joueur émérite des Onis. La réaction de ses compatriotes ne l'étonna pas une seconde. Personne n'aimait être remis à sa place, encore moins par quelqu'un qui n'avait pas fini sa puberté. Takeshi balaya la main du rouquin posée sur son épaule. Les tentatives d'intimidation de cet homme ne lui faisaient ni chaud ni froid, car jusqu'à preuve du contraire, il n'avait rien accompli de remarquable ou d'extraordinaire. Il n'avait pas brillé par son éloquence ou par son imagination. Du point de vue du garçon, il n'était pas mieux que son comparse qui, en dépit de son caractère provocateur, avait eu le mérite de se rendre utile.
Cependant, ses propos semblaient avoir réveillé le Kobayashi. Il venait enfin avec de solides idées qui avaient captivé l'attention de l'assassin. Ses propositions très intéressantes complétaient parfaitement celles du trentenaire. Malheureusement, l'adolescent n'eut pas le temps de partager son avis, car Fumiaki choisit de déverser une dernière fois son venin avant de partir. Ce dernier essaya de frapper son ego, mais ses mots ne blessèrent pas le jeune homme. Takeshi n'allait pas tomber dans le panneau. Il savait que la provocation était la spécialité de ce fauteur de troubles. Par conséquent, il bailla devant lui de façon ostentatoire puis fit semblant de s'intéresser à quelque chose au loin pendant le discours de l'artiste. Ses suppositions ne valaient rien à ses yeux. L'Imai était le mieux placé pour savoir qui il était et qui il servait. Dans ce monde, il était le seul maître de sa destinée.
Le départ de cet individu était regrettable, mais leurs personnalités étaient trop incompatibles. Dans une autre situation, peut-être que Takeshi l'aurait apprécié, mais le contrat était trop important pour lui. Il avait peu de tolérance pour les gens qui ne savaient pas tenir leur langue. Bref, l’agitateur faisait désormais partie du passé, ses pensées se tournaient maintenant vers l’avenir.
« Un système de notation n’est pas une mauvaise idée. Par contre, je pense que nous ne devrions pas associer tout de suite une capacité à un poste précis sans effectuer de nombreuses expérimentations au préalable. Nous pouvons avoir des surprises. Pour le nombre de points minimum, il sera nécessaire, mais à mon avis, il devra être défini après un certain nombre de tests effectués. »
Le préado marqua une courte pause avant de reprendre.
« Pour départager deux individus qui n’ont pas le même pouvoir sur un même poste, nous ne devons pas faire attention au pouvoir, mais à comment il est utilisé. Imaginons Kobayashi-san contre quelqu’un capable de manipuler le bois et la nature. Les deux compètent pour occuper le poste d’attaquant. Si nous comparons les deux capacités, celle de Kobayashi-san est censée l’emporter. Que peut faire une plante ou du bois contre de l’acide ? Le potentiel offensif de ce pouvoir est largement supérieur Toutefois, si le manipulateur de bois fait preuve d’une incroyable créativité avec son pouvoir, si incroyable qu’aucun élu, même Kobayashi-san, n’arrive pas à l’arrêter, alors cette personne sera mieux notée que toutes les autres. Ce n’est pas l’utilisateur qu’il faut regarder, mais l’utilisateur. »
Takeshi s’était lui-même de la facilité avec laquelle il parlait. Il ne se savait pas si éloquent. Les mots lui venaient naturellement. Ayant fini de parler, il regarda les deux hommes tour à tour dans l’attente d’une réaction de leur part.
Cependant, ses propos semblaient avoir réveillé le Kobayashi. Il venait enfin avec de solides idées qui avaient captivé l'attention de l'assassin. Ses propositions très intéressantes complétaient parfaitement celles du trentenaire. Malheureusement, l'adolescent n'eut pas le temps de partager son avis, car Fumiaki choisit de déverser une dernière fois son venin avant de partir. Ce dernier essaya de frapper son ego, mais ses mots ne blessèrent pas le jeune homme. Takeshi n'allait pas tomber dans le panneau. Il savait que la provocation était la spécialité de ce fauteur de troubles. Par conséquent, il bailla devant lui de façon ostentatoire puis fit semblant de s'intéresser à quelque chose au loin pendant le discours de l'artiste. Ses suppositions ne valaient rien à ses yeux. L'Imai était le mieux placé pour savoir qui il était et qui il servait. Dans ce monde, il était le seul maître de sa destinée.
Le départ de cet individu était regrettable, mais leurs personnalités étaient trop incompatibles. Dans une autre situation, peut-être que Takeshi l'aurait apprécié, mais le contrat était trop important pour lui. Il avait peu de tolérance pour les gens qui ne savaient pas tenir leur langue. Bref, l’agitateur faisait désormais partie du passé, ses pensées se tournaient maintenant vers l’avenir.
« Un système de notation n’est pas une mauvaise idée. Par contre, je pense que nous ne devrions pas associer tout de suite une capacité à un poste précis sans effectuer de nombreuses expérimentations au préalable. Nous pouvons avoir des surprises. Pour le nombre de points minimum, il sera nécessaire, mais à mon avis, il devra être défini après un certain nombre de tests effectués. »
Le préado marqua une courte pause avant de reprendre.
« Pour départager deux individus qui n’ont pas le même pouvoir sur un même poste, nous ne devons pas faire attention au pouvoir, mais à comment il est utilisé. Imaginons Kobayashi-san contre quelqu’un capable de manipuler le bois et la nature. Les deux compètent pour occuper le poste d’attaquant. Si nous comparons les deux capacités, celle de Kobayashi-san est censée l’emporter. Que peut faire une plante ou du bois contre de l’acide ? Le potentiel offensif de ce pouvoir est largement supérieur Toutefois, si le manipulateur de bois fait preuve d’une incroyable créativité avec son pouvoir, si incroyable qu’aucun élu, même Kobayashi-san, n’arrive pas à l’arrêter, alors cette personne sera mieux notée que toutes les autres. Ce n’est pas l’utilisateur qu’il faut regarder, mais l’utilisateur. »
Takeshi s’était lui-même de la facilité avec laquelle il parlait. Il ne se savait pas si éloquent. Les mots lui venaient naturellement. Ayant fini de parler, il regarda les deux hommes tour à tour dans l’attente d’une réaction de leur part.