Assis à une table au milieu d'un restaurant, une bande de six joyeux lurons, des jeunes garçons et filles Watanabe, fêtaient le récent anoblissement d'un de leurs camarades. Hanzo n'était plus un mercenaire engagé par leur famille. Il était devenu plus qu'un ami, un petit frère qui portait maintenant le même nom qu'eux. Ils s'étaient rapidement attachés à cet enfant qui avait dépassé toutes leurs attentes. La fierté gonflait leur cœur. Ils étaient convaincus que cette étoile montante signifiait le renouveau de leur clan. Dodo et Hanzo incarnaient pour eux l'avenir des Watanabe, les élus qui hisseraient leur famille au même rang que les Shinryo et les Tsukuri. Tous leurs espoirs reposaient désormais sur les petites épaules de leur confrère. De leur point de vue, l’adolescent ne pouvait être qu’heureux de fêter en leur compagnie son passage au statut de noble.
Ce moment convivial mettait du baume au cœur du jeune homme. Ces dernières semaines avaient été troubles pour lui. L’échec de la bataille royale l’avait hanté pendant plusieurs jours, mais ses proches étaient parvenus à lui remonter le moral. Cette soirée gustative était vraiment plaisante, sauf que ce n’était pas dans ses habitudes d’être le centre de l’attention. A part son défunt frère, personne ne lui avait jamais témoigné de l’affection avant ce jour. L’amour lui était un sentiment inconnu et étrange. Il ne l’avait découvert qu’après son arrivée à Asatsuyu, en étant spectateur de scènes intéressantes. Des pères qui félicitaient leur fils en leur ébouriffant tendrement les cheveux. Des mères qui enlaçaient leur enfant revenu d’une exploration. Des parents qui tenaient visiblement à leurs progénitures en somme.
Un sentiment de solitude l’avait envahi à la vue de chacune de ces scènes. Ses géniteurs l’avaient abandonné. Il n’était aimé de personne. La seule famille qu’il avait eue n’en était pas une. Les Imai étaient des barbares, des individus dépourvus de bonté et capables d’actes inhumains pour dresser leurs disciples. Ils l’avaient dépossédé de son innocence. Hanzo était devenu une arme vivante, froide, obéissante et sans émotion. Mais Kintaro l’avait sauvé. Cet homme l’avait engagé pour un contrat d’assassinat, mais avait éprouvé des remords à engager quelqu’un d’aussi jeune. Après cette erreur, il avait tout fait pour détourner l’enfant d’une voie sombre et meurtrière, car après tout, Hanzo n’était qu’un gamin élevé par des monstres.
Son humanité n’était pas encore perdue. Il n’était pas encore trop tard pour sauver son âme. Son plan de sauvetage avait commencé par ordonner à son protégé de participer à la rencontre avec les joueurs des Onis. Kintaro avait parié sur le talent du gosse et il avait gagné. Ensuite, son second pari consista à initier son élève à la diplomatie en lui faisant des leçons sur le domaine puis en l’envoyant à une réunion nécessaire pour la formation d’une alliance au sein du clan Tsukuri. Un nouveau pari gagné. Le marchand était parvenu à découper les liens qui unissaient l’assassin à son passé. Les enseignements des Imai n’influençaient plus le gamin.
Le Kouha œuvrait de manière à devenir une meilleure personne, une arme libre de penser et d’agir selon sa propre volonté. Il ne voulait décevoir personne. Le clan Watanabe lui avait ouvert les bras, l’avait accepté dans leur famille et avait preuve de tendresse et de considération à son égard. L’amour que ses nouveaux frères et sœurs lui procuraient avait comblé le vide de son âme.
Ce moment convivial mettait du baume au cœur du jeune homme. Ces dernières semaines avaient été troubles pour lui. L’échec de la bataille royale l’avait hanté pendant plusieurs jours, mais ses proches étaient parvenus à lui remonter le moral. Cette soirée gustative était vraiment plaisante, sauf que ce n’était pas dans ses habitudes d’être le centre de l’attention. A part son défunt frère, personne ne lui avait jamais témoigné de l’affection avant ce jour. L’amour lui était un sentiment inconnu et étrange. Il ne l’avait découvert qu’après son arrivée à Asatsuyu, en étant spectateur de scènes intéressantes. Des pères qui félicitaient leur fils en leur ébouriffant tendrement les cheveux. Des mères qui enlaçaient leur enfant revenu d’une exploration. Des parents qui tenaient visiblement à leurs progénitures en somme.
Un sentiment de solitude l’avait envahi à la vue de chacune de ces scènes. Ses géniteurs l’avaient abandonné. Il n’était aimé de personne. La seule famille qu’il avait eue n’en était pas une. Les Imai étaient des barbares, des individus dépourvus de bonté et capables d’actes inhumains pour dresser leurs disciples. Ils l’avaient dépossédé de son innocence. Hanzo était devenu une arme vivante, froide, obéissante et sans émotion. Mais Kintaro l’avait sauvé. Cet homme l’avait engagé pour un contrat d’assassinat, mais avait éprouvé des remords à engager quelqu’un d’aussi jeune. Après cette erreur, il avait tout fait pour détourner l’enfant d’une voie sombre et meurtrière, car après tout, Hanzo n’était qu’un gamin élevé par des monstres.
Son humanité n’était pas encore perdue. Il n’était pas encore trop tard pour sauver son âme. Son plan de sauvetage avait commencé par ordonner à son protégé de participer à la rencontre avec les joueurs des Onis. Kintaro avait parié sur le talent du gosse et il avait gagné. Ensuite, son second pari consista à initier son élève à la diplomatie en lui faisant des leçons sur le domaine puis en l’envoyant à une réunion nécessaire pour la formation d’une alliance au sein du clan Tsukuri. Un nouveau pari gagné. Le marchand était parvenu à découper les liens qui unissaient l’assassin à son passé. Les enseignements des Imai n’influençaient plus le gamin.
Le Kouha œuvrait de manière à devenir une meilleure personne, une arme libre de penser et d’agir selon sa propre volonté. Il ne voulait décevoir personne. Le clan Watanabe lui avait ouvert les bras, l’avait accepté dans leur famille et avait preuve de tendresse et de considération à son égard. L’amour que ses nouveaux frères et sœurs lui procuraient avait comblé le vide de son âme.