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    Morrigan
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    A la rencontre d’Éole et de ses fils [SOLO] Empty A la rencontre d’Éole et de ses fils [SOLO]

    Message par Morrigan Lun 30 Mar - 11:56

    A la rencontre d’Éole et de ses fils

    Le secret du Cerf Blanc




    En bon érudit, le quotidien de Ren est marqué par le désir ardent de faire des découvertes et l’impétueuse nécessité de pousser les limites qui conditionnent l’être humain. C’est pourquoi, lorsqu’il entendit la rumeur qu’un cerf au pelage albâtre peuplait la Forêt Blanche, il se précipita vers ces lieux sacrés à la recherche de ce spécimen rare. Ce n’était pas tant pour l’intérêt scientifique que le trentenaire se ruait ainsi dans les rues d’Asatsuyu, mais plutôt pour la reconnaissance de ces pairs. Il devait absolument se faire un nom dans cette communauté d’élite. Ces pas frôlaient la course, rien ne semblait l’arrêter, passants, obstacles et vents, tous semblaient tirer leur révérence face à sa détermination. En peu de temps, le savant avait déjà sillonné tout le quartier des lumières pour arriver à l’orée de l’étendue boisée. Il prit une grande inspiration, comme pour prendre de la force et se souhaiter bonne chance, et il commença la traque. L’homme à la cape n’était pas particulièrement doué pour cet exercice, il en était conscient, néanmoins c’est en pratiquant que l’on s’améliore.

    Pas après pas, il cherchait le moindre indice qui aurait pu le guider vers sa cible. Bien entendu, il n’était pas question de tuer ou de blesser l’animal, seulement de dresser un portrait et d’étayer son existence de quelques preuves concrètes. A dire vrai, le mercenaire n’aurait pas dit non à une petite dissection, cependant cela n’était pas très acceptée sur sa terre natale, alors il abandonna l’idée. Vu la similarité des couleurs des arbres environnants et des poils du cervidé, l’opération allait être longue et difficile. Arpentant les environs avec prudence et méticulosité, son regard se voulait perçant et ses sens affûtés, rien ne pouvait lui échapper. C’est alors qu’un bruissement de feuilles retentit, l’homme à la queue-de-cheval se précipita à la poursuite de se bruit. Rien ne prouvait qu’il s’agissait de son cerf blanc, pourtant son instinct lui dictait de suivre cet animal inconnu quelque peu bruyant. La course-poursuite était haletante, sans fin et plus elle durait plus l’apprenti chasseur s’enfonçait dans la forêt. L’inquiétude montait, allait-il pouvoir retrouver son chemin ? N’était-ce pas une erreur de s’aventurer seul, dans ces lieux, sans aucun guide ni expert dans le pistage d’animaux ? Trop tard pour se poser des questions, balaya Ren. A présent, il ne pouvait revenir en arrière, il devait continuer, il était persuadé qu’il arriverait bientôt à ses fins.

    Voilà plusieurs dizaines de minutes que le brun aux yeux noisette s’était enfoncé dans la flore, il talonnait sa proie, il en était sûr. Cependant, cette foulée interminable commençait à avoir raison de son endurance, il n’avait pas l’habitude d’un tel effort continu. Un point de côté commençait même à se faire sentir. Alors, rassemblant ses dernières forces, l’érudit tatoué accéléra et essaya de dépasser et prendre de court le fuyard. Cependant, dans sa précipitation, il ne fit pas attention au fossé qui lui tendait les bras. Le voilà, dévalant une pente rude et terreuse, les chevilles endolories et le cœur en panique. Tournant sur lui-même, incapable d’arrêter sa chute, il dévalait cette pente sans aucun espoir de survie. Pourtant, le destin lui sourit. Sa chute prit fin rapidement, il n’y avait pas tant de dénivelés que cela finalement.

    Après avoir pris le temps de reprendre ses esprits et de déterminer l’ampleur des blessures qui l’assaillaient, rien de grave, plus de peur que de mal, il se releva et observa les environs. Toujours le même décor immaculé et sauvage, toujours le même calme et… Qu’était-ce que cette tache rouge au pied de cet arbre. La vue encore troublée par les derniers rebondissements, Ren avança prudemment. C’est alors que Dame Fortune lui fit un présent sans commune mesure. Au pied de ce géant de bois, le cervidé blanc gisait, son corps déchiqueté sûrement par des loups. Sans perdre une seconde de plus, il prit les mensurations du cadavre, plus grand qu’à l’accoutumé, fit quelques croquis d’une piètre qualité et nota tous les détails importants sur un parchemin. De surcroît, vu l’absence de témoin et l’absence de vie chez cet herbivore, il pouvait étudier tranquillement l’intérieur de ce spécimen rare. Que ce jour soit béni pensa l’érudit.

    A l’abri des regards et de la morale, la curiosité du manieur de chakra était comblée. Il essayait de comprendre le fonctionnement interne de l’animal. Les viscères en main, il palpait, vidait et examinait tous les organes restant. C’est alors que dans les intestins de la bête, Ren sentit un corps étranger. Se pressant de le sortir de là, il rentra très vite en contact avec cet étrange objet. Soudain, une vague d’énergie frappa l’homme aux mains ensanglantées. Ce ne fut pas douloureux, bien au contraire, c’était grisant. Il ne savait pas ce qui venait de se passer, mais il en voulait encore. Ce cristal, car il s’agissait bien d’une nouvelle espèce de minerai, recelait des propriétés rarissimes et hors du commun. Fasciné, il décida de la ramener dans sa demeure pour mieux l’observer, oubliant très vite la raison de sa venue dans ses terres. Son esprit était obnubilé par cette découverte, mais il n’en perdit pas pour autant la raison, sur le chemin du retour, il essaya de trouver un ruisseau pour laver son nouveau bien et effacer les preuves de sa recherche peu éthique. La pierre brillait, son éclat rougeoyant resplendissait d’autant plus, lorsque la lumière traversait sa surface translucide. Il n’avait vraiment jamais vu quelques choses comme ça et il était certain qu’il était le premier à posséder un tel minerai.

    Ce n’est qu’en fin de journée qu’il rentra chez lui, cachant avidement son précieux à la vue de tous. Depuis qu’il l’avait trouvé, il ne pouvait s’empêcher de le toucher, d’essayer de ressentir la même décharge que précédemment. C’était devenu une obsession. Néanmoins, une fois en lieu sûr, quand il posa son bien et commença une analyse de ce dernier : poids, dimensions, couleur ; cette envie pressante se tut. Loin de cet objet, Ren réalisa le manque qui le tressaillait et prit conscience du danger qu’il représentait. La prudence était de mise, surtout que depuis son premier contact, le scientifique « entendait les murmures du vent ».
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    A la rencontre d’Éole et de ses fils [SOLO] Empty Re: A la rencontre d’Éole et de ses fils [SOLO]

    Message par Morrigan Lun 30 Mar - 12:01

    Vers un souffle nouveau, entre espoir et crainte


    Voilà quelques jours déjà qu’il avait fait l’acquisition de son cristal aux reflets automnaux. Ses oreilles n’avaient eu de cesse de capter des sons étranges, comme une bourrasque éternelle tournoyant autour de lui. De plus, sa peau était devenue particulièrement sensible, toutes les brises, même les plus minimes, étaient ressenties comme des violentes rafales. De plus, il arrivait au mercenaire de faire bouger des objets sans le vouloir. Par exemple, en voulant attraper un pot, ce dernier se retrouvait propulsé à quelques centimètres sans aucune raison… Ces nombreux détails mis bout à bout firent comprendre à Ren qu’il était en train d’éveiller un nouveau pouvoir, une nouvelle affinité, la pierre aurait-elle eu pour effet de permettre à l’érudit de manier le vent ?

    Il s’avéra que c’était bel et bien le cas. Cette nouvelle fit naître la peur dans le cœur de l’homme à la cape noire. En effet, si un simple contact suffisait à faire émerger un pouvoir, cela marcherait-il pour n’importe qui ? Même un lambda sans chakra ? Si c’était bien le cas, il fallait à tout prix empêcher qu’ils en aient conscience, sinon la cité s’effondrerait. Une foule égoïste, cherchant à acquérir un pouvoir surpassant le commun des mortels, est extrêmement dangereuse et difficile à mater… De même, si cette pierre n’était pas unique et qu’il s’avérait qu’elle n’était bénéfique que pour les Élus, il allait falloir rationner ce potentiel, limiter l’éveil des autres clans et des individus instables, dangereux. Tant de questions et de possibilités s’ouvraient devant le chercheur, il en était abasourdi.

    Pourtant, se saisissant de la gravité du moment, il essaya de déterminer ce qui était le plus profitable pour lui. La première option consistait à garder cette pierre pour lui et d’expérimenter lentement mais sûrement ses nombreuses théories. La deuxième possibilité serait d’apporter le minerai aux dirigeants des Kodama et de les laisser décider quoi faire. Tandis que la dernière voie envisageable était de partager ce bien aux autres érudits et d’ensemble, cerner les propriétés de cette gemme. Il pesa le pour et le contre de chacune des pistes avancées et se fût la troisième qui fût choisie. Pourquoi ? Seul, cela prendrait beaucoup trop de temps et il risquerait de passer à côté de quelques choses, en science, il est important de multiplier les points de vues et les idées. Donner à sa hiérarchie un bien si précieux, ce serait prendre le risque d’en être dépossédé à tout jamais, et cela était inenvisageable. Néanmoins, l’érudit n’était pas stupide, il n’allait pas distribuer un tel objet à tout le monde et sans précaution. Il prépara un plan pour minimiser les risques et maximiser les profits.

    Tout d’abord, il établit un protocole de recherche très strict : pas de contact direct, pas d’essai sur les humains (pour le moment) et surtout pas beaucoup de matière brute. Il fallait magnifier la rareté de la gemme et limiter le risque de dépendance qu’il avait éprouvé dans la Forêt Blanche et sur le chemin du retour. Pour se faire, il prit le risque de casser le cristal et à l’aide d’une balance, il brisa six éclats de 0,5 grammes chacun. En faisant cela, il inhala malencontreusement des poussières de pierre. Confus et en extase, il comprit rapidement que l’inhalation et peut-être la consommation avaient pour effet de stimuler le corps humain. Il allait falloir là aussi empêcher les autres de le découvrir. Bien entendu, il ne s’agissait là que de gagner du temps sur ses confrères, il n’allait pas pouvoir cacher longtemps tout ce qu’il avait pu découvrir…

    Une fois les modalités de l’étude déterminées, il prit un parchemin et commença à rédiger une invitation pour ses camarades qu’il affichera sur les portes de l’Atelier. De plus, il prit les dispositions nécessaires pour réserver une partie des lieux, afin que personne d’autre ne puisse voir ce qui allait se passer là-bas. Les préparatifs étaient finis et une grande appréhension emplissait le cœur de Ren : allait-il réussir à diriger les autres alchimistes dans la direction qu’il souhaitait ou bien allait-il perdre à son propre jeu… Ne voulant pas se morfondre, il se mura dans son obstination et sa volonté de garder le cristal rien que pour lui. Il scella le cristal dans un parchemin qu’il garda caché à sa cuisse droite, sous ses vêtements. Il utilisa la même technique pour les six éclats contenus dans un bocal en verre, cette fois-ci, il garda le sceau à portée de main, dans une de ses poches.

    L’été arrivant, il était prêt pour cette nouvelle épreuve et il espérait que ses camarades aussi.
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    Message par Morrigan Mer 1 Avr - 18:53


    Rien n’y faisant, le vent soufflait sans cesse et sans répit, la folie guettait le trentenaire. Entendre « les murmures du vent » était un vrai fléau pour cet Érudit. Il était la proie d’un harcèlement diurne et nocturne, jamais ces rafales cinglantes ne lui laissaient le luxe de se reposer. Nuits agitées, sommeil entrecoupé par des cris sans origines, simples reliquats de bourrasques vicieuses et surtout maladresse nouvelle qui l’empêchait de pratiquer ses expériences l’esprit tranquille. Sa vie était devenue un enfer depuis qu’il avait touché ce cristal écarlate. Néanmoins, il ne pouvait ni lui en vouloir ni s’en séparer, le bien-être provoqué par son contact valait bien toutes ses mésaventures. Bien que son intellect soit embrumé par cette dépendance naissance, il s’accrochait à une certitude : contrôler sa respiration et son souffle, voilà la clef de sa quiétude. Alors il n’était pas rare de le voir interrompre ses actions, afin de prendre de profondes inspirations et expirer avec calme et mesure. Ces pauses abruptes et quelque peu atypiques commençaient à attirer l’attention sur lui, l’homme tatoué comprit que cela ne pouvait pas durer, il fallait à tout prix prendre le contrôle de ces vents divers.

    A l’aurore, profitant des journées rallongées par la saison estivale, et à l’abri de tout regard, il s’enfonça dans l’étendue sacrée qu’était la Forêt Blanche. Il marcha quelques minutes, toujours assaillis par des cyclones invisibles qui donnaient l’impression à l’érudit d’être prisonnier d’une tornade bruyante et pesante. Plus il s’enfonçait dans ce lieu chargé de chakra, plus le sien s’agitait et résonnait en réponse. Lorsqu’il atteint un lieu suffisamment découvert, il s’arrêta et repris, yeux clos, avec difficulté ses exercices de sophrologie. Mais cette fois-ci, ces sensations ne se calmèrent pas, en réalité il avait à présent le tournis, comme enivré, dépassé, par la densité du chakra qui l’entourait. Il rouvrit les yeux, décontenancé et à bout de solution, ce n’était peut-être pas une bonne idée de venir en ces lieux…



    Pourtant, il vit une chose que lui-même ne saurait expliquer, peut-être des hallucinations ? Mais à présent, il pouvait distinguer « l’air du vent » et lui attribuer des couleurs. Ce n’étaient pas seulement les brises, les vents ascendants et leurs opposés qui étaient teintés de bleu, de rouge ou de vert ; non, il pouvait à présent observer qu’autour de son corps un léger voile tournoyant le couvrait. Cette entité indigo se mêlait aux autres et formait ainsi une toute nouvelle palette de couleurs. Ebahi devant ce spectacle digne des plus grands peintres, il en oublia les désagréments et essaya de suivre chaque changement, de comprendre chacune des modifications, de donner sens à chacune des teintes. Son souffle lui-même et toutes ses actions avaient un impact sur ce tableau mirifique. En réalité, il faisait partie de cet ensemble, peut-être était-ce cela le message de cette vision onirique. Ce n’était pas tant qu’il était victime de l’éveil d’un nouveau pouvoir extérieur à lui, mais plutôt qu’il venait de se révéler à lui. Il avait toujours été là, car après tout, il faisait partie de lui. La pierre n’avait donc pas eu pour rôle, d’apporter quelque chose de nouveau à Ren. Cependant, elle avait élevé sa conscience pour qu’il découvre un pouvoir sommeillant en lui. Elle n’était que l’étincelle qui allait embraser la force cachée des êtres.

    Fasciné par ce spectacle et sa découverte, il commença à se mouvoir en respect du vent et de ses couleurs. Peu à peu, c’est tout son corps, ses gestes, ses respirations qui rentrèrent en harmonie avec son environnement. Il ne luttait définitivement plus, il acceptait ce qui l’entourait et l’écoutait. Au début, vu de l’extérieur, cela pouvait ressembler à du yoga ou à du Tai Chi à cause de la lenteur de ses actions. Néanmoins, plus l’éveillé s’habituait à son entourage, à ces teintures, plus ses mouvements se rapprochèrent de la norme. Il était en train de dompter les flux sauvages, de se les approprier. Les vents l’écoutaient maintenant et plus le contraire. Bien entendu, ceci n’était possible que grâce à une concentration élevée et une grande patience. À tout moment, s’il laissait ses pensées se balader ou si son esprit perdait sa tempérance, tout redeviendrait comme avant, il en était pleinement conscient. C’est pourquoi, après avoir été dans une position depuis plusieurs dizaines de minutes, il entama une petite marche. Pas après pas, il tentait de garder sous contrôles ses souffles multiples.

    Cela faisait plusieurs heures déjà que le soleil avait quitté son zénith, néanmoins le mercenaire continuait ses exercices sans ressentir la moindre faim, sa concentration dépassait tous les impératifs naturels. Il sautait, sprintait, mimait des esquives, son corps était parfaitement habitué à son nouveau ressenti. La fierté et la satisfaction abondaient dans son corps. Il était certain qu’il pouvait manipuler l’air, la modeler selon sa volonté, il en était devenu le maître. Cependant, il gardait à l’esprit qu’à tout moment, s’il laissait la moindre opportunité à son obligé, ce dernier tenterait de faire de lui son esclave, prudence donc.

    La journée s’achevant, il mit un terme à ses exercices, cette intense journée lui avait permis de s’habituer à sa nouvelle affinité. Il était serein et prêt à en apprendre davantage sur ces nouvelles possibilités. Néanmoins, il le savait, ce serait pour un autre jour et il lui faudra beaucoup de patience pour maîtriser l’art du fûton à la perfection.
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    A la rencontre d’Éole et de ses fils [SOLO] Empty Re: A la rencontre d’Éole et de ses fils [SOLO]

    Message par Morrigan Jeu 2 Avr - 21:37

    Jour après jour, nuit après nuit, l’éveillé s’enfonçait dans les bois sacrés à l’abri des regards. Là, entouré par la flore luxuriante et observé par la faune méfiante, il communiait avec son environnement. Dansant avec le vent, son corps avait acquis une nouvelle adresse, un nouveau charme, une nouvelle énergie. Ses mouvements gracieux, dictés par les chuchotements que lui seul pouvaient entendre, avaient le don de captiver le public animalier. Ces multiples observateurs le fixaient avec curiosité, tous ces êtres avaient l’étrange impression que cet inconnu partageait un peu de leur identité, il devenait de plus en plus comme eux. En réalité, il était devenu un autre homme, vivant en harmonie avec l’altérité et n’essayant plus de la soumettre. En acceptant son affinité et en se l’appropriant, Ren venait de faire un pas dans un monde nouveau, celui où le chakra régnait en maître et où tout le monde obéissait à ses fluctuations. Ce spectacle ravissant se répéta sans cesse jusqu’au jour où l’érudit se sentit prêt à manier les « murmures du vents ».

    L’aube était claire et bienveillante, son reflet dans les pupilles de l’érudit lui apportait calme et sérénité. Cet état d’esprit plein de quiétude, il le savait, était propice à son apprentissage. Le cœur léger, il s’enfonça dans la Forêt Blanche, retrouva son lieu de méditation, puis prépara son corps et son âme à l’effort qui lui tendait les bras. En premier lieu, ce fut sa respiration qui prit le rythme du vent. Ensuite, son corps se mit à danser, à flirter avec les courants de chakra qui entourait l’homme à la cape. Enfin, il essaya de concentrer les rafales impétueuses autour de ses membres. Difficile était la tâche, mais il était déterminé et certain que ce n’était qu’en agissant ainsi qu’il allait pouvoir révéler tout son potentiel.

    Mais comment contrôler sans violenter, comment maîtriser sans soumettre, comment faire sien sans priver de liberté… Ces interrogations parasitaient sans cesse le travail de Ren. Il réfléchissait encore trop, au lieu de tout simplement tendre l’oreille. En effet, ce n’est que lorsqu’il cessa de se distraire avec sa raison et sa quête de réponses, qu’il comprit. Le vent lui criait depuis bien longtemps la marche à suivre, il suffisait de se laisser porter par lui, d’avoir confiance en lui. Lâchant prise et suivant ce conseil, il parvint à sentir les flux de chakra entourer sa main droite. Quelle sensation étrange, les bourrasques glissaient sur sa paume comme s’ils formaient un gant invisible. D’instinct, il avança rapidement sa main et c’est alors que le souffle prit son indépendance et se projeta à un mètre de là où le savant se trouvait. La surprise paralysa le manieur de fûton. Il ne s’attendait pas à un tel résultat. Exulté et motivé par un tel résultat, le voilà qu’il enchaîna les échecs et les réussites, utilisant les troncs des arbres pour déterminer la force de ce coup qui était encore imparfait. Cependant, la fatigue frappa très rapidement l’érudit, le contre-coup d’une telle technique était intense. Du moins, tant qu’il ne sera pas expert dans ce domaine. Comme signe de gratitude, il embrassa son joyau aux reflets rouges. Grâce à lui, il avait atteint un niveau de conscience bien plus élevé et bien plus respectueux de la nature.

    Néanmoins, il ne s’arrêta pas à cela, après une pause de plusieurs heures pour reprendre des forces, manger et refaire le plein de réserves de chakra, il reprit les exercices. Le ciel commençait à s’obscurcir et les rayons de la lune commencèrent à donner une teinte intrigante au bois. Cette fois-ci, il se concentra sur sa jambe droite. Ces compétences en Taijutsu n’étaient pas exceptionnelles, mais il pouvait tout de même faire un coup de pied circulaire. Et le voilà reparti dans ses exercices, tentant de mêler le corps et le vent, en totale symbiose. Ce fut bien plus difficile qu’il ne le pensait, mais il ne voulait pas baisser les bras. Il désirait réussir au moins une fois. Et ce fut le cas, après plusieurs heures d’échecs ininterrompus. La persévérance avait payé. Il avait réussi à manier les « murmures du vent », à les écouter et à pouvoir les utiliser selon son propre désir. Exténué, il s’endormit dans le bois.

    Ces deux amorces de techniques furent améliorées, perfectionnées et maîtrisées dans les semaines qui suivirent. Cet entraînement laissa des séquelles importantes dans la psyché du mercenaire. Dès lors, il se montra plus respectueux de son environnement, de la faune et de la flore et surtout, il se montrait davantage à l’écoute de « la voix du vent », ce doux chuchotement qui ne le quittera jamais plus. Ren sombrait peut-être dans la folie à force de vouloir se rapprocher de sa nouvelle affinité, ou bien, devenait-il l’interprète particulier du désir du vent.
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